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Classification ().
Métazoaires-Triploblastiques-Cordés-Deutérostomiens-Vertébrés-Gnathostomes-Tétrapodes-Oiseaux
(Plongeons, grèbes, flamants, phaétons, gangas, hoazin, outardes, kagou,
cariamas, colious, trogons, podarges, ibijaux, engoulevents, touracos,
martins-pecheurs, martins-chasseurs, guêpiers, rolliers, todis, motmots,
calaos...)
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Familles |
Espèces représentatives |
Description |
Gaviidés (Gaviiformes)
1 gen, 5 esp
L’image présente deux illustrations ornithologiques
détaillées de plongeons dans un environnement aquatique naturel. En
haut, le "Plongeon huard (Gavia immer)" est représenté avec une tête
noire, des yeux rouges et un plumage noir et blanc finement dessiné,
nageant dans une eau bordée de roseaux. En bas, le "Plongeon arctique (Gavia
arctica)" montre un oiseau similaire avec des différences subtiles dans
la coloration et le motif du plumage, évoluant dans une eau calme avec
un arrière-plan forestier embrumé. Ces représentations mettent en
évidence les distinctions visuelles entre les deux espèces, utiles pour
l’identification et l’étude ornithologique. |
Plongeon huard (Gavia immer)
(70-90 cm, enverg 125-150 cm, moins de 5 kg)
Plongeon arctique (Gavia arctica)
(58-73 cm, enverg 105-125 cm, moins de 4 kg)
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Taille Les Gaviidés sont des oiseaux aquatiques de
grande taille. Leur longueur varie de 53 à 91 cm selon les espèces, avec
une envergure pouvant atteindre 150 cm. Leur poids va de 1,3 à plus de 6
kg. Ils ont un corps fuselé, un cou allongé et un bec droit et puissant
adapté à la pêche.
Distribution Les Gaviidés sont répartis dans les régions
holarctiques. Ils nichent principalement dans les zones boréales et
tempérées de l’hémisphère nord, notamment en Amérique du Nord, en Europe
du Nord et en Asie. En hiver, ils migrent vers les côtes marines, les
grands lacs et les estuaires plus au sud.
Description La
famille comprend cinq espèces du genre Gavia, dont le plongeon
huard (Gavia immer) et le plongeon arctique (Gavia arctica).
Leur plumage est dense et imperméable, souvent noir et blanc en été,
plus terne en hiver. Leurs pattes sont placées très en arrière du corps,
ce qui les rend maladroits sur terre mais excellents nageurs et
plongeurs.
Particularité Les Gaviidés sont spécialisés dans la plongée.
Ils peuvent atteindre des profondeurs de plus de 60 mètres et rester
sous l’eau pendant plus d’une minute. Leur densité osseuse élevée
facilite l’immersion. Leurs cris sont puissants, plaintifs ou ricanants,
et portent loin, surtout en période de reproduction. Ils sont sensibles
à la pollution des eaux et aux dérangements humains.
Comportement Ce sont des prédateurs piscivores solitaires ou en
couples. Ils chassent en plongée active, repérant leurs proies sous
l’eau. Leur nid est construit au bord de l’eau, souvent sur des îlots ou
des berges tranquilles. Les deux parents participent à l’incubation et à
l’élevage des jeunes. Ils sont territoriaux pendant la saison de
reproduction et peuvent se montrer agressifs envers les intrus.
Dimorphisme sexuel Le dimorphisme sexuel est faible ou absent
chez les Gaviidés. Mâles et femelles ont un plumage similaire et sont
difficiles à distinguer visuellement. Les différences de taille sont
minimes et ne permettent pas une identification fiable sur le terrain. |
Podicipédidés (Podicipédiformes)
6 gen, 23 esp
La première image montre deux espèces de grèbes : le Grèbe
huppé (Podiceps cristatus) avec une double huppe noire, un visage blanc,
un cou brun-roux et un dos sombre, et le Grèbe esclavon (Podiceps
auritus) avec une huppe dorée, une tête noire et un corps brun-roux,
tous deux nageant dans un environnement aquatique végétalisé. La seconde
image représente le Grèbe à bec bigarré (Podilymbus podiceps) au plumage
gris, avec un bec blanc marqué d’une bande noire et une calotte sombre,
en arrière-plan, et le Grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis) au
corps sombre, au cou brun-roux et au bec fin, au premier plan, dans un
marais calme bordé de roseaux. Ces illustrations permettent de comparer
les caractéristiques morphologiques et les habitats de quatre espèces de
grèbes. |
Grèbe huppé (Podiceps cristatus)
Grèbe esclavon (Podiceps auritus)
Grèbe à bec bigarré (Podilymbus podiceps)
Grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis)
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Taille Les Podicipédidés sont des oiseaux aquatiques de
petite à moyenne taille. Leur longueur varie de 23 à 75 cm selon les
espèces, avec un poids allant de 120 grammes à plus de 1,5 kg. Ils ont
un corps fuselé, un cou allongé et des pattes placées très en arrière,
ce qui les rend excellents nageurs mais maladroits sur terre.
Distribution La famille est cosmopolite, présente sur tous les
continents sauf l’Antarctique. Les espèces se répartissent dans les
zones tempérées, tropicales et subtropicales, occupant principalement
les lacs, étangs, marais et zones humides. Certaines espèces sont
migratrices, d’autres sédentaires ou partiellement nomades selon les
conditions climatiques.
Description Les Podicipédidés regroupent 6 genres et 23
espèces, dont le grèbe huppé (Podiceps cristatus), le grèbe
castagneux (Tachybaptus ruficollis) et le grèbe esclavon (Podiceps
auritus). Leur plumage est dense et imperméable, souvent terne en
hiver et plus coloré en période nuptiale. Le bec est effilé ou
légèrement crochu selon les espèces. Leurs pattes sont lobées et
adaptées à la propulsion aquatique.
Particularité Ils sont spécialisés dans la plongée. Leur
morphologie leur permet de nager sous l’eau avec agilité pour capturer
des proies comme des poissons, insectes aquatiques ou crustacés. Ils
possèdent des lobes natatoires au lieu de membranes palmées. Leurs nids
flottants sont souvent construits avec de la végétation aquatique. Leurs
parades nuptiales sont élaborées et synchronisées, incluant des
postures, des offrandes et des vocalisations.
Comportement Ce sont des oiseaux discrets, souvent solitaires
ou en couples. Ils passent la majorité de leur temps sur l’eau, où ils
se nourrissent, se reposent et élèvent leurs jeunes. Leur vol est direct
mais nécessite un long décollage à la surface. Ils sont territoriaux
pendant la reproduction et défendent activement leur site de
nidification. Les jeunes sont parfois transportés sur le dos des
adultes.
Dimorphisme sexuel Le dimorphisme sexuel est faible ou absent
chez les Podicipédidés. Mâles et femelles ont un plumage similaire et
sont difficilement distinguables visuellement. Les différences de taille
ou de comportement sont minimes et ne permettent pas une identification
fiable sur le terrain. Les deux sexes participent généralement à la
construction du nid et à l’élevage des jeunes. |
Phœnicoptéridés
(Phoenicopteriformes)
1 gen, 6 esp
L’image montre deux illustrations de flamants, chacune
accompagnée de leur nom commun et scientifique. En haut, le Flamant rose
(Phoenicopterus roseus) est représenté debout dans une eau peu profonde
avec un plumage rose pâle et blanc. En bas, le Flamant des Caraïbes
(Phoenicopterus ruber) arbore un plumage rouge et rose vif, les ailes
déployées, près de l’eau avec d’autres flamants en arrière-plan. Cette
comparaison visuelle met en évidence les différences de coloration et de
morphologie entre les deux espèces, utiles pour l’identification
ornithologique ou l’apprentissage naturaliste. |
Flamant rose (Phoenicopterus roseus)
Flamant des Caraïbes (Phoenicopterus ruber)
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Phaéthontidés
(Phaéthontiformes)
1 gen, 3 esp |
Phaéton à bec rouge (Phaethon aethereus)
Phaéton à brins rouges (Phaethon rubricauda)
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Ptéroclidés
(Ptérocliformes)
2 gen, 16 esp |
Ganga cata (Pterocles alchata)
Ganga unibande (Pterocles orientalis)
Syrrhapte du Tibet (Syrrhaptes tibetanus)
Ganga namaqua (Pterocles namaqua)
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Opisthocomidés
(Opisthocomiformes)
1 gen, 1 esp |
Hoazin huppé (Opisthocomus hoazin)
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Otididés
(Otidiformes)
12 gen, 26 esp |
Outarde canepetière (Tetrax tetrax)
Outarde barbue (Otis tarda)
Outarde kori (Ardeotis kori)
Outarde d’Arabie (Ardeotis arabs) |
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Rhynochétidés
(Eurypigiformes)
1 gen, 1 esp |
Rhynochetos jubatus — Kagou
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Eurypygidés (Eurypigiformes)
1 gen, 1 esp |
Eurypyga helias — Caurale-soleil
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Cariamidés
(Cariamiformes)
2 gen, 2 esp |
Cariama huppé (Cariama cristata)
Cariama à pattes rouges (Chunga burmeisteri)
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Coliidés
(Coliiformes)
2 gen, 6 esp |
Colius striatus — Gliron, ou coliou strié
Colius colius — Gliron à tête bleue
Urocolius macrourus — Gliron à queue rouge
Urocolius indicus — Gliron rose
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Trogonidés (Trogoniformes)
7 gen, 46 esp |
Trogon viridis — Trogon vert
(23-26 cm, enverg 35-40 cm, moins de 100 g)
Pharomachrus mocinno — Quetzal resplendissant
(35-40 cm, enverg. moins de 50 cm, moins de 300 g)
Apaloderma narina — Trogon narina
(moins de 32 cm, enverg. moins de 100 g)
Harpactes fasciatus — Trogon fascié
(32-34 cm, moins de 200 g)
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Podargidés (Caprimulgiformes)
3 gen, 14 esp |
Podarge gris (Podargus strigoides)
Podarge marbré (Podargus ocellatus)
Podarge de Salvadori (Podargus papuensis)
Podarge de Wallacea (Podargus cinereus)

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Steatornithidés
(Caprimulgiformes)
1 gen 1 esp |
Steatornis caripensis — Guacharo des cavernes
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Nyctibiidés (Caprimulgiformes)
1 gen, 7 esp |
Nyctibius grandis — Ibijau géant
Nyctibius griseus — Ibijau gris
Nyctibius leucopterus — Ibijau à ailes blanches
Nyctibius aethereus — Ibijau éthéré
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Caprimulgidés (Caprimulgiformes)
env 20 gen, env 98
esp |
Engoulevent d’Europe (Caprimulgus europaeus)
Engoulevent à collier roux (Caprimulgus ruficollis)
Engoulevent de Caroline (Antrostomus carolinensis)
Engoulevent de Pennant (Systellura longirostris) |
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Batrachostomidés
(Caprimulgiformes)
env 7 gen, en 14 esp |
Podarge de Papouasie (Batrachostomus harterti)
Podarge de Hodgson (Batrachostomus hodgsoni)
Podarge de Java (Batrachostomus javensis)
Podarge de Gould (Batrachostomus stellatus) |
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Aegothélidés
(Aegothéliformes)
1 gen, 9 esp |
Égothèle d’Australie (Aegotheles cristatus)
Égothèle calédonien (Aegotheles savesi
Égothèle de Bennett (Aegotheles bennettii)
Égothèle des Moluques (Aegotheles crinifrons) |
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Musophagidés (Musophagiformes)
5 gen, 23 esp |
Touraco violet (Musophaga violacea)
Touraco géant (Corythaeola cristata)
Touraco de Schalow (Tauraco schalowi)
Touraco à joues blanches (Tauraco leucotis) |
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Mésitornithidés (Mésitornithiformes=
2 gen, 3 esp |
Mésite varié (Mesitornis variegatus)
Mésite brun (Mesitornis unicolor) |
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Leptosomidés (Leptosomiformes)
1 gen, 1 esp |
Courol vouroudriou, Leptosomus discolor |
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Alcédinidés
(Coraciiformes)
19 gen, 116
esp |
Alcedo atthis – Martin-pêcheur d’Europe
(moins de 16 cm, moins de 100 g)
Ceryle rudis – Martin-pêcheur pie
(moins de 25 cm, moins de 100 g)
Dacelo novaeguineae – Martin-chasseur géant ou
Kookaburra rieur (moins de 45 cm, moins de 500 g)
Megaceryle alcyon – Martin-pêcheur ceinturé
(moins de 35 cm, moins de 200 g)
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Méropidés
(Coraciiformes)
3 gen, 31 esp |
Merops apiaster – Guêpier d’Europe
(moins de 28 cm, moins de 100 g)
Merops nubicus – Guêpier écarlate
(moins de 26 cm, moins de 100 g)
Merops orientalis – Guêpier d’Orient
(moins de 18 cm, moins de 100 g)
Merops bullockoides – Guêpier à collier blanc
(moins de 22 cm, moins de 100 g)
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Coraciidés
(Coraciiformes)
2 gen, 13 esp |
Coracias garrulus – Rollier d’Europe
(moins de 32 cm, moins de 200 g)
Coracias caudatus – Rollier à longs brins
(moins de 38 cm, moins de 200 g)
Coracias cyanogaster – Rollier à ventre bleu
(moins de 30 cm, moins de 200 g)
Coracias temminckii – Rollier de Temminck
(moins de 30 cm, moins de 200 g)
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Momotidés
(Coraciiformes)
6 gen, 14 esp |
Momotus momota – Motmot à tête bleue
(moins de 42 cm, moins de 200 g)
Baryphthengus martii – Grand motmot roux
(moins de 48 cm, moins de 200 g)
Eumomota superciliosa – Motmot à sourcils bleus
(moins de 38 cm, moins de 100 g)
Electron platyrhynchum – Motmot à bec large
(moins de 30 cm, moins de 100 g)
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Todidés
(Coraciiformes)
1 esp, 5 gen |
Todus todus – Todi de Jamaïque
(moins de 11 cm, moins de 10 g)
Todus mexicanus – Todi de Porto Rico
(moins de 11 cm, moins de 10 g)
Todus angustirostris – Todi à bec étroit
(moins de 10 cm, moins de 10 g)
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Brachyptéraciidés (Coraciiformes)
1 gen 5 esp |
Brachypteracias leptosomus – Brachyptérachias à
queue courte
(moins de 38 cm, moins de 200 g)
Atelornis pittoides – Atelornis à tête bleue
(moins de 27 cm, moins de 200 g)
Geobiastes squamiger – Rollier terrestre écailleux
(moins de 27 cm, moins de 200 g)
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Upupidés
(Bucérotiformes)
1 gen, 3 esp |
Upupa epops – Huppe fasciée
(26-32 cm, enverg 42-45 cm, moins de 100 g)
Upupa africana – Huppe africaine
(26-29 cm, enverg 44-48 cm, moins de 100 g)
Upupa marginata – Huppe malgache
(28-30 cm, enverg 43-47 cm, moins de 100 g)

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Taille Les Upupidés sont des oiseaux de taille moyenne
mesurant entre 25 et 32 cm de longueur avec une envergure de 42 à 46 cm
et un poids variant de 47 à 89 g selon les espèces vivantes.
Distribution La famille comprend trois espèces vivantes : Upupa
epops (Eurasie et Afrique du Nord), Upupa africana (Afrique
subsaharienne) et Upupa marginata (Madagascar). Elles fréquentent les
milieux ouverts à sol meuble comme les prairies, les vergers, les
savanes et les zones cultivées. En France et en Nouvelle-Aquitaine,
seule Upupa epops est présente, notamment en période de reproduction
entre mars et septembre.
Description Les Upupidés sont reconnaissables à leur huppe
érectile en éventail, leur bec long et courbé vers le bas, leurs ailes
larges et arrondies et leur queue à l’extrémité carrée. Leur vol est
ondulant et irrégulier. Ils se déplacent aisément au sol malgré leurs
pattes courtes et robustes
Comportement Ce sont des oiseaux solitaires ou en couples,
fouillant le sol à la recherche d’insectes, larves et petits
invertébrés. Ils nichent dans des cavités naturelles ou artificielles.
Le mâle chante au printemps pour attirer la femelle avec un chant doux
et répété « houpoupoup ». La reproduction implique parfois un
comportement de claustration partielle dans la cavité.
Morphologie et plumage Le plumage est chamois orangé avec des
bandes noires et blanches sur les ailes et la queue. La huppe est
composée de plumes chamois à pointe noire. Le bec est fin, long et
recourbé. Les ailes sont larges et adaptées au vol en milieu
semi-ouvert. La livrée est très visible en vol et au repos, contribuant
à l’identification de l’espèce.
Dangerosité Les Upupidés sont totalement inoffensifs pour
l’humain. Ils ne présentent aucun risque sanitaire ni comportement
agressif. Leur statut de protection les rend sensibles aux perturbations
humaines et à la dégradation des habitats mais ils ne sont pas dangereux |
Phoeniculidés (Bucérotiformes)
2 gen, 9 esp |
Phoeniculus purpureus – Irrisor violet
(moins de 40 cm, enverg 45-50 cm, moins de 100 g)
Phoeniculus castaneiceps – Irrisor à tête châtain
(moins de 28 cm, moins de 100 g)
Rhinopomastus cyanomelas – Irrisor à bec noir
(moins de 30 cm, moins de 100 g))
Rhinopomastus aterrimus – Irrisor noir
(moins de 23 cm, moins de 100 g)

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Taille Les Phoeniculidés mesurent entre 21 et 38 cm
selon les espèces. Leur envergure est modérée et leur poids varie de 40
à 90 g. Ce sont des oiseaux de taille moyenne adaptés à la vie
arboricole.
Distribution Ils sont strictement africains et présents dans
toute l’Afrique subsaharienne. On les trouve dans les forêts pluviales
de plaine, les savanes boisées, les zones arbustives et les fourrés
arides. Ils sont absents d’Europe et donc non présents en France ni en
Nouvelle-Aquitaine.
Description Les Phoeniculidés regroupent les irrisors répartis
en deux genres : Phoeniculus et Rhinopomastus. Ce sont des oiseaux
élancés au bec long et courbé, souvent très mobiles et vocaux. Ils
vivent en groupes familiaux et se déplacent avec agilité dans les
arbres.
Comportement Ils sont insectivores et fouillent les écorces,
les crevasses et les troncs pour déloger des arthropodes. Ils utilisent
leur bec comme levier pour extraire les proies. Ils sont sociaux,
souvent bruyants, et communiquent par des cris stridents. La
nidification se fait dans des cavités naturelles. Certains comportements
coopératifs ont été observés dans les soins aux jeunes.
Morphologie et plumage Le plumage est généralement noir ou vert
métallique avec des reflets irisés. Certaines espèces présentent des
taches blanches sur les ailes ou la queue. Le bec est long, fin et
courbé vers le bas. Les pattes sont courtes mais robustes. Les ailes
sont larges et arrondies, adaptées au vol en milieu boisé.
Dangerosité Les Phoeniculidés sont totalement inoffensifs pour
l’humain. Ils ne présentent aucun risque sanitaire ni comportement
agressif. Leur rôle écologique est bénéfique par leur consommation
d’insectes. Ils sont peu étudiés mais ne sont pas considérés comme
dangereux. |
Bucorvidés
(Bucérotiformes)
1 gen, 2 esp |
Bucorvus abyssinicus – Calao terrestre d’Abyssinie
(moins de 110 cm, enverg 180-200 cm, moins de 5 kg)
Bucorvus leadbeateri – Calao terrestre du Sud
(moins de 130 cm, enverg moins de 200 cm, moins de 5 kg)
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Taille Les Bucorvidés sont les plus grands
représentants des Bucérotiformes. Bucorvus abyssinicus et Bucorvus
leadbeateri mesurent entre 90 et 120 cm de longueur avec une envergure
pouvant dépasser 180 cm. Leur poids varie de 3 à 6 kg selon le sexe et
l’espèce.
Distribution Ils sont strictement africains et endémiques des
savanes, prairies ouvertes et zones boisées d’Afrique subsaharienne.
Bucorvus abyssinicus est présent en Afrique de l’Ouest et du Nord-Est
tandis que Bucorvus leadbeateri occupe l’Afrique australe et orientale.
Ils sont absents d’Europe et donc non présents en France ni en
Nouvelle-Aquitaine.
Description Ce sont des oiseaux terrestres à la silhouette
massive, au bec puissant surmonté d’un casque peu développé. Ils
marchent longuement au sol à la recherche de proies. Leur comportement
est plus proche de celui des rapaces que des calaos arboricoles. Ils
vivent en groupes familiaux et sont très territoriaux.
Comportement Ils sont omnivores avec une forte tendance
carnivore. Ils consomment insectes, petits vertébrés, charognes et
parfois fruits. Ils chassent à pied en groupe et utilisent leur bec pour
fouiller le sol. La reproduction implique une nidification dans des
cavités d’arbres ou de falaises. Le cycle reproducteur est lent avec un
investissement parental élevé. Ils sont monogames et coopératifs.
Morphologie et plumage Le plumage est noir avec des reflets
bleuâtres. Bucorvus leadbeateri présente une gorge nue rouge chez les
deux sexes tandis que Bucorvus abyssinicus a une gorge bleue chez le
mâle et rouge chez la femelle. Le bec est long, épais et légèrement
courbé. Les pattes sont robustes et adaptées à la marche prolongée. Les
ailes sont larges mais utilisées principalement pour le vol de
dispersion.
Dangerosité Les Bucorvidés ne sont pas dangereux pour l’humain
mais leur bec puissant peut infliger des blessures s’ils sont manipulés
ou menacés. Ils sont craints localement pour leur cri profond et leur
taille imposante. Leur statut écologique est préoccupant : Bucorvus
leadbeateri est classé en danger par l’UICN en raison de la perte
d’habitat et du braconnage. |
Bucérotidés
(Bucérotiformes)
15 gen, 62
esp |
Buceros rhinoceros – Calao rhinocéros
(moins de 122 cm, enverg 150-180 cm, moins de 3 kg)
Tockus erythrorhynchus – Calao à bec rouge
(moins de 45 cm, enverg 50-60 cm, moins de 1 kg)
Penelopides panini – Calao de Visayas
(moins de 55 cm, enverg 70-90 cm, moins de 1 kg)
Anthracoceros malayanus – Calao noir
(moins de 70 cm, enverg 90-110 cm, moins de 2 kg)
Ceratogymna atrata – Calao à joues noires
(moins de 85 cm, enverg 110-130 cm, moins de 2 kg)
Rhyticeros undulatus – Calao ondulé
(moins de 95 cm, enverg 120-150 cm, moins de 3 kg)
Bycanistes albotibialis – Calao à cuisses blanches
(moins de 70 cm, enverg 100-120 cm, moins de 2 kg)
Ocyceros birostris – Calao indien
(moins de 60 cm, enverg 80-100 cm, moins de 1 kg)

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Taille Les Bucérotidés mesurent entre 30 et 120 cm
selon les espèces. Les plus petits comme Tockus erythrorhynchus
atteignent 30 à 40 cm tandis que les plus grands comme Buceros bicornis
ou Rhinoplax vigil dépassent 1 mètre avec une envergure pouvant
atteindre 180 cm.
Distribution Ils sont présents en Afrique subsaharienne, en
Asie du Sud et du Sud-Est, et dans certaines îles d’Océanie. Ils
occupent les forêts tropicales, les savanes boisées, les zones
montagneuses et les lisières cultivées. Ils sont absents d’Europe et
donc non présents en France ni en Nouvelle-Aquitaine.
Description Les Bucérotidés sont des oiseaux au bec long et
courbé, souvent surmonté d’un casque creux. Ce casque varie selon les
espèces et peut être massif, aplati ou arrondi. Leur silhouette est
élancée avec une longue queue et des ailes larges. Ils sont arboricoles
et se déplacent en vol ondulant ou par sauts dans la canopée.
Comportement Ils sont principalement frugivores mais consomment
aussi insectes, petits vertébrés et parfois charognes. Ils jouent un
rôle écologique majeur dans la dispersion des graines. Le comportement
reproducteur est remarquable : la femelle est enfermée dans une cavité
scellée par le mâle qui la nourrit pendant toute la couvaison. Ce
système assure une protection contre les prédateurs et illustre une
coopération parentale poussée.
Morphologie et plumage Le plumage varie du noir brillant au
blanc, au roux, au jaune ou au bleu selon les espèces. Les ailes sont
larges et arrondies, adaptées au vol en milieu forestier. Le bec est
léger malgré sa taille grâce à une structure interne alvéolée. Le casque
est une excroissance kératinisée utilisée pour la communication sonore,
la parade ou la défense. Les pattes sont courtes mais robustes, adaptées
à la vie arboricole.
Dangerosité Les Bucérotidés ne sont pas dangereux pour
l’humain. Leur bec impressionnant peut servir à se défendre mais ils ne
sont pas agressifs. Certaines espèces comme Rhinoplax vigil sont
menacées par le braconnage en raison de leur casque massif utilisé dans
l’artisanat. Leur disparition aurait des conséquences écologiques
importantes. |
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