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Classification selon ITIS 2014 (13 genres, Env 36
espèces).
Mammifères-Euthériens-Carnivores-Canidés
(Renards, loups, fennec, chiens sauvages... )
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Genre |
Espèces représentatives |
Description |
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Atelocynus
(1 espèce)
L’image montre un chien des buissons aux oreilles courtes (Atelocynus
microtis) marchant sur un sol forestier. Son pelage brun-roux, ses
pattes courtes et ses oreilles très réduites sont bien visibles,
caractéristiques de cette espèce discrète. L’arrière-plan est composé de
feuillage vert dense, indiquant un habitat tropical humide. Le texte
mentionne son nom commun et scientifique. |
Atelocynus microtis — Chien des
buissons aux oreilles courtes
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Taille Atelocynus microtis mesure entre 75 et 100
centimètres de long sans la queue, qui ajoute environ 25 à 35 centimètres.
Sa hauteur au garrot est d’environ 35 centimètres. Le poids moyen varie de 8
à 10 kilogrammes. Il possède une silhouette élancée, des pattes fines, un
museau court et des oreilles arrondies caractéristiques.
Distribution Ce canidé est endémique de l’Amazonie. Il est présent
dans les forêts tropicales humides du Brésil, du Pérou, de la Colombie, de
l’Équateur et de la Bolivie. Il fréquente les zones denses et marécageuses,
souvent proches des cours d’eau, et évite les milieux ouverts ou perturbés.
Son aire de répartition est fragmentée et peu connue en raison de son
comportement discret.
Description Le chien des buissons aux oreilles courtes possède un
pelage dense et sombre, généralement brun chocolat à noir, parfois avec des
reflets grisâtres. Sa tête est arrondie, ses yeux sont petits et ses
oreilles courtes et arrondies, d’où son nom. Sa queue est touffue, ses
pattes sont adaptées à la marche en sous-bois humide, et son corps est
souple. Il ressemble à un petit renard forestier mais appartient à une
lignée distincte des autres canidés sud-américains.
Comportement et vie de couple C’est un animal solitaire et
principalement nocturne ou crépusculaire. Il se déplace discrètement dans la
végétation dense, utilisant les sentiers forestiers et les berges pour
chasser. Son régime alimentaire est omnivore, composé de petits vertébrés,
d’insectes, de fruits et parfois de poissons. Il est territorial et marque
son domaine par des sécrétions odorantes. La reproduction est peu
documentée, mais les observations suggèrent une gestation de deux mois et
une portée de deux à quatre petits. Le mâle pourrait participer à l’élevage,
mais les données sont rares. Les jeunes restent cachés dans des terriers ou
des abris végétaux.
Particularités Atelocynus microtis est l’un des canidés les plus
énigmatiques d’Amérique du Sud. Il est le seul représentant de son genre et
possède des traits morphologiques uniques, comme ses oreilles arrondies et
son adaptation aux milieux forestiers humides. Il est difficile à observer,
rarement photographié, et souvent confondu avec d’autres espèces. Il joue un
rôle écologique discret mais important dans la régulation des populations de
petits animaux et la dispersion de graines. Son comportement semi-aquatique
est rare chez les canidés.
Dangerosité Le chien des buissons est totalement
inoffensif pour l’humain. Il évite le contact, ne montre aucune agressivité
spontanée et ne représente aucun danger dans son habitat naturel. Il n’est
pas domestiqué et ne présente aucun risque sanitaire connu. Sa principale
menace vient de la déforestation, de la fragmentation de son habitat et du
manque de données pour sa conservation. Il est classé comme quasi menacé par
l’UICN et fait l’objet d’un intérêt croissant dans les programmes de
recherche sur la biodiversité amazonienne. |
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Canis
(6 espèces)
La première image montre un loup gris (Canis lupus)
et un chien domestique (Canis familiaris) courant côte à côte sur
un sentier herbeux bordé d’arbres. Le loup a une silhouette plus robuste et
un pelage gris dense, tandis que le chien présente une morphologie plus
variable et une expression plus familière. La scène met en évidence leurs
similitudes physiques tout en suggérant des différences comportementales.
La deuxième image représente un coyote (Canis latrans) et un
chacal doré (Canis aureus) dans une interaction dynamique sur un
sol sec et herbeux. Les deux animaux sont capturés en mouvement, gueules
ouvertes et pattes levées, évoquant soit un jeu, soit une confrontation
territoriale. Leurs postures et leurs pelages permettent de comparer ces
deux espèces proches du genre Canis dans un contexte
comportemental. |
. Canis lupus — Loup gris
Canis familiaris — Chien domestique
Canis latrans — Coyote
Canis aureus — Chacal doré
 |
Taille Les espèces du genre Canis présentent une
grande variabilité morphologique. Les plus petits comme le chacal doré
mesurent environ 70 à 90 centimètres de long sans la queue, avec un poids de
8 Ã 12 kilogrammes. Les plus grands comme le loup gris peuvent atteindre 160
centimètres de long et peser jusqu’à 80 kilogrammes. La hauteur au garrot
varie de 40 à 85 centimètres selon l’espèce et le sexe.
Distribution Le genre Canis est largement réparti dans
l’hémisphère nord et certaines zones d’Afrique. Il comprend des espèces
comme le loup gris (Canis lupus), le coyote (Canis latrans),
le chacal doré (Canis aureus), le chacal à dos noir (Canis
mesomelas) et le chacal rayé (Canis adustus). Ces canidés
occupent des milieux variés : forêts, steppes, montagnes, déserts, savanes,
zones urbaines et agricoles. Le genre est très adaptable et certaines
espèces ont étendu leur aire en cohabitant avec l’humain.
Description Les membres du genre Canis ont une silhouette
élancée, un museau allongé, des oreilles dressées et une queue touffue. Leur
pelage varie selon l’espèce, le climat et la saison, allant du gris au brun,
du roux au noir. Ils possèdent une dentition carnassière, des griffes non
rétractiles et une grande endurance à la course. Leur système sensoriel est
très développé, notamment l’odorat et l’ouïe. Leurs vocalisations sont
variées et servent à la communication intra-spécifique.
Comportement et vie de couple Ce sont des animaux sociaux ou
solitaires selon l’espèce et le contexte. Le loup vit en meute structurée
avec hiérarchie, coopération et soins collectifs aux jeunes. Le coyote peut
vivre seul, en couple ou en groupe familial. Les chacals forment souvent des
couples monogames stables. La chasse est collective chez les loups,
opportuniste chez les coyotes et les chacals. La reproduction est
saisonnière, avec mise bas dans un terrier ou un abri. Les portées comptent
de 2 à 10 petits selon l’espèce. Les parents assurent l’élevage, parfois
avec l’aide d’autres membres du groupe.
Particularités Le genre Canis se distingue par sa
plasticité écologique, son intelligence sociale et sa capacité à coexister
avec l’humain. Le loup est un superprédateur clé dans les écosystèmes. Le
coyote est l’un des mammifères les plus adaptables d’Amérique du Nord. Les
chacals jouent un rôle de nettoyeurs et de prédateurs intermédiaires. Le
chien domestique (Canis lupus familiaris) est issu de la
domestication du loup et présente une diversité morphologique extrême. Les
espèces du genre partagent des comportements de marquage, de vocalisation
complexe et de coopération.
Dangerosité Les espèces sauvages du genre Canis ne sont
pas dangereuses dans des conditions normales. Elles évitent le contact avec
l’humain et ne montrent pas d’agressivité spontanée. Les attaques sont rares
et souvent liées à la provocation ou à la défense du territoire. Le chien
domestique peut représenter un risque selon son éducation, son environnement
et son état de santé. Les canidés peuvent transmettre certaines zoonoses
comme la rage ou la leptospirose, mais ces risques sont maîtrisables par la
vaccination et la surveillance. Le genre Canis est essentiel Ã
l’équilibre écologique et mérite une gestion raisonnée et respectueuse. |
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Cerdocyon
(1 espèce)
L’image montre un renard des savanes (Cerdocyon thous)
marchant sur un chemin de terre rouge bordé d’herbe verte. Son corps élancé
est recouvert d’un pelage grisâtre, sa queue est touffue et ses oreilles
sont pointues. L’animal est en mouvement, une patte levée, et le décor
suggère un habitat ouvert typique des régions de savane. Le texte en haut
indique son nom commun et son nom scientifique. |
Renard des savanes, ou renard crabier (Cerdocyon thous)
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Taille Les canidés du genre Cerdocyon sont de
taille moyenne. L’espèce principale, Cerdocyon thous (renard
crabier), mesure entre 60 et 70 centimètres de long sans la queue, qui
ajoute environ 25 à 35 centimètres. La hauteur au garrot est d’environ 30 Ã
40 centimètres. Le poids varie de 5 à 8 kilogrammes selon le sexe et la
région.
Distribution Le genre Cerdocyon est exclusivement
sud-américain. Cerdocyon thous est largement répandu dans les
savanes, forêts sèches, zones humides et milieux agricoles du Brésil, de
l’Argentine, du Paraguay, de la Bolivie, du Pérou, de la Colombie et du
Venezuela. Il évite les forêts tropicales denses et les zones arides
extrêmes. Son aire de répartition est continue mais influencée par la
disponibilité en eau et en proies.
Description Le renard crabier possède un pelage dense et
hétérogène, généralement gris-brun avec des reflets roux sur les flancs et
les pattes. Sa queue est touffue et sombre, son museau est allongé, ses
oreilles dressées et ses yeux clairs. Il présente une silhouette trapue, des
pattes courtes et une dentition omnivore. Son apparence rappelle celle d’un
petit renard forestier, bien qu’il soit phylogénétiquement distinct des
vrais renards du genre Vulpes.
Comportement et vie de couple Cerdocyon thous est
principalement nocturne ou crépusculaire. Il est généralement solitaire mais
peut former des couples monogames stables. Il se déplace lentement, explore
les zones humides et les lisières forestières, et utilise des terriers
abandonnés ou des abris naturels. Son régime alimentaire est omnivore et
opportuniste, incluant des crabes, des fruits, des insectes, des petits
vertébrés et des charognes. La reproduction est saisonnière, avec une
gestation d’environ deux mois et une portée de deux à six petits. Les deux
parents participent à l’élevage, assurant protection et alimentation.
Particularités Le genre Cerdocyon se distingue par son
adaptation aux milieux humides et son régime alimentaire très flexible. Le
renard crabier est l’un des rares canidés à consommer régulièrement des
crustacés, d’où son nom. Il joue un rôle écologique important dans la
dispersion des graines et le contrôle des populations de petits animaux. Il
est capable de nager et de fouiller dans les zones marécageuses. Son
comportement discret et sa tolérance aux milieux modifiés lui permettent de
coexister avec l’activité humaine sans conflit majeur.
Dangerosité Cerdocyon thous est totalement inoffensif pour
l’humain. Il évite le contact, ne montre pas d’agressivité spontanée et ne
représente aucun danger direct. Il n’est pas domestiqué et ne présente aucun
risque sanitaire notable en dehors de la transmission possible de parasites
ou de maladies comme la leishmaniose ou la rage dans des contextes
spécifiques. Il est parfois chassé ou piégé dans les zones rurales mais ne
constitue pas une menace pour les élevages. Sa conservation est stable dans
la plupart des régions mais dépend de la préservation des milieux humides et
de la régulation des pressions humaines. |
Chrysocyon
(1 espèce)
L’image montre un loup à crinière (Chrysocyon brachyurus)
marchant sur un chemin de terre dans une zone boisée. Son pelage roux, ses
longues pattes fines, sa crinière noire et ses grandes oreilles lui donnent
une allure singulière. L’arrière-plan est composé de feuillage vert,
suggérant un habitat naturel forestier. Le texte en bas indique son nom
commun et son nom scientifique. |
Loup à crinière (Chrysocyon brachyurus ) |
Taille Le genre Chrysocyon comprend une seule
espèce vivante, Chrysocyon brachyurus, le loup à crinière. Il
mesure entre 100 et 125 centimètres de long sans la queue, qui ajoute
environ 30 à 40 centimètres. Sa hauteur au garrot atteint 75 à 90
centimètres. Le poids varie de 20 à 30 kilogrammes. Il possède de très
longues pattes, un corps élancé et une silhouette haute et fine.
Distribution Chrysocyon brachyurus est endémique
d’Amérique du Sud. Il est présent dans les savanes, les prairies ouvertes et
les zones de cerrado du Brésil, du Paraguay, de la Bolivie, du Pérou et du
nord de l’Argentine. Il évite les forêts denses et les zones montagneuses.
Son aire de répartition est fragmentée par l’agriculture intensive et
l’urbanisation.
Description Ce canidé est reconnaissable à son pelage roux
flamboyant, sa crinière noire dressée sur le cou, ses longues pattes noires
et sa queue blanche. Sa tête est fine, son museau allongé et ses oreilles
grandes et dressées. Il ne ressemble ni à un loup ni à un renard, bien qu’il
partage des traits avec les deux. Il est le seul représentant de son genre
et ne possède pas de proche parent vivant. Sa dentition est adaptée à un
régime omnivore.
Comportement et vie de couple Le loup à crinière est principalement
nocturne et crépusculaire. Il est solitaire et territorial, utilisant des
vocalisations graves, des marquages urinaires et des postures pour
communiquer. Il chasse seul, en marchant lentement dans les hautes herbes,
capturant des rongeurs, des oiseaux, des insectes et consommant aussi des
fruits comme la tomate du loup (Solanum lycocarpum). La
reproduction est saisonnière, avec formation de couples monogames
temporaires. La femelle met bas dans un abri végétal, généralement deux Ã
cinq petits. Le mâle participe parfois à la protection et Ã
l’approvisionnement.
Particularités Chrysocyon brachyurus est unique par sa
morphologie adaptée aux hautes herbes, ses vocalisations profondes appelées
roar-barks et son régime très flexible. Il joue un rôle écologique important
dans la dispersion des graines et le contrôle des populations de petits
animaux. Il est capable de marcher sur des terrains inondés grâce à ses
longues pattes. Son apparence spectaculaire lui vaut une place particulière
dans les cultures locales et les programmes de conservation.
Dangerosité Le loup à crinière est totalement inoffensif pour
l’humain. Il évite le contact, ne montre pas d’agressivité et ne représente
aucun danger direct. Il n’est pas domestiqué et ne présente aucun risque
sanitaire notable. Les menaces qui pèsent sur lui sont la perte d’habitat,
les collisions routières et les maladies transmises par les chiens
domestiques. Il est classé comme quasi menacé par l’UICN et fait l’objet de
mesures de protection dans plusieurs pays sud-américains. |
Cuon
(1 espèce)
L’image montre un dhole (Cuon alpinus) courant sur un
sol forestier couvert de feuilles. Son pelage roux, sa queue touffue et sa
silhouette élancée sont bien visibles, caractéristiques de ce canidé sauvage
d’Asie. L’arrière-plan est composé de grands arbres et de végétation verte,
suggérant un habitat naturel dense. Le texte en haut indique son nom commun
et son nom scientifique. |
Cuon alpinus — Le Dhole
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Taille Le genre Cuon comprend une seule espèce
vivante, Cuon alpinus, appelée dhole ou chien sauvage d’Asie. Il
mesure entre 90 et 110 centimètres de long sans la queue, qui ajoute environ
40 à 50 centimètres. Sa hauteur au garrot est d’environ 45 à 55 centimètres.
Le poids varie de 10 à 20 kilogrammes selon le sexe et la sous-espèce.
Distribution Cuon alpinus est présent en Asie du Sud et du
Sud-Est, notamment en Inde, au Népal, au Bhoutan, en Chine, en Thaïlande, au
Laos, au Vietnam et en Indonésie. Il fréquente les forêts tropicales, les
zones montagneuses, les forêts sèches et les prairies boisées. Son aire de
répartition est fragmentée et en déclin, principalement en raison de la
perte d’habitat et de la compétition avec les espèces domestiques.
Description Le dhole possède un pelage roux uniforme, parfois plus
foncé sur le dos et plus clair sur le ventre. Sa queue est touffue et noire
à l’extrémité. Il a une tête large, un museau court, des oreilles arrondies
et un regard vif. Sa dentition est adaptée à la prédation collective. Il se
distingue des autres canidés par des caractéristiques crâniennes et
dentaires uniques, notamment une réduction du nombre de molaires.
Comportement et vie de couple Le dhole est un animal social vivant
en meutes structurées de 5 à 15 individus, parfois plus. Il chasse en
groupe, utilisant la coopération et l’endurance pour capturer des proies
plus grandes que lui comme des cervidés ou des sangliers. La communication
se fait par des vocalisations variées, des postures et des marquages. La
reproduction est saisonnière, avec une gestation d’environ deux mois et une
portée de 4 à 8 petits. La meute participe collectivement à l’élevage des
jeunes, assurant leur protection et leur alimentation. Les liens sociaux
sont forts et les conflits internes rares.
Particularités Cuon alpinus est l’un des rares canidés Ã
combiner chasse coopérative, soins collectifs aux jeunes et vocalisations
complexes. Il est capable de nager, de grimper et de parcourir de longues
distances. Son cri distinctif, souvent décrit comme un sifflement ou un
chant, est utilisé pour coordonner les mouvements du groupe. Il joue un rôle
écologique essentiel dans la régulation des populations d’herbivores. Il est
également culturellement présent dans les traditions asiatiques, bien que
souvent méconnu.
Dangerosité Le dhole est inoffensif pour l’humain. Il évite le
contact, ne montre pas d’agressivité spontanée et ne représente aucun danger
direct. Les attaques sont extrêmement rares et concernent uniquement des
situations de provocation ou de captivité. Il est menacé par la
fragmentation de son habitat, les maladies transmises par les chiens
domestiques et la diminution des proies naturelles. Il est classé comme en
danger par l’UICN et fait l’objet de programmes de conservation dans
plusieurs pays asiatiques. |
Dusycion
(1 espèce)
L’image montre un loup des Falkland (Dusicyon australis)
marchant sur un terrain herbeux avec des collines en arrière-plan. Son
apparence rappelle celle d’un renard ou d’un petit loup, avec un pelage brun
et une posture calme. L’illustration naturaliste met en valeur cette espèce
aujourd’hui disparue, autrefois unique mammifère terrestre natif des îles
Falkland. Le texte indique son nom commun et son nom scientifique. |
Dusicyon australis — Loup des
Falkland
 |
Taille Les canidés du genre
Dusicyon étaient de taille moyenne à grande selon les espèces. Le plus
connu, Dusicyon australis (renard des Falkland), mesurait environ
90 centimètres de long sans la queue, avec une hauteur au garrot de 30 à 40
centimètres et un poids estimé entre 8 et 12 kilogrammes. D’autres espèces
fossiles comme Dusicyon avus pouvaient atteindre des tailles
comparables à celles d’un gros chien domestique.
Distribution Le genre Dusicyon était endémique d’Amérique
du Sud. Dusicyon australis vivait exclusivement sur les îles
Falkland jusqu’à son extinction au XIXe siècle. Les espèces fossiles comme
Dusicyon avus étaient présentes dans les plaines d’Argentine, du
Chili et d’autres régions du cône sud. Leur répartition était liée aux
milieux ouverts, aux steppes et aux zones côtières.
Description Les membres du genre Dusicyon possédaient une
silhouette robuste, un pelage dense adapté aux climats frais, un museau
allongé et des oreilles dressées. Leur morphologie évoquait celle des
renards mais avec une constitution plus massive. Le pelage de Dusicyon
australis était brun à roux, avec des nuances plus claires sur le
ventre et une queue épaisse. Leur dentition était adaptée à un régime
omnivore.
Comportement et vie de couple Les données comportementales sont
limitées en raison de leur extinction. Dusicyon australis était
probablement peu farouche, diurne et opportuniste. Il se nourrissait de
charognes, d’œufs d’oiseaux marins, de petits animaux et de déchets humains.
Il vivait probablement en couple ou en petits groupes familiaux. Les espèces
fossiles comme Dusicyon avus semblent avoir eu une organisation
sociale souple, avec des comportements similaires à ceux des canidés
modernes.
Particularités Dusicyon australis est le seul mammifère
terrestre endémique des îles Falkland. Il a été observé par Charles Darwin
et s’est éteint en 1876, victime de la chasse et de l’introduction d’espèces
domestiques. Le genre Dusicyon est important pour la compréhension
de l’évolution des canidés sud-américains. Les espèces fossiles montrent une
diversité écologique et une adaptation aux milieux ouverts du Pléistocène.
Leur classification a évolué, certaines espèces ayant été réattribuées Ã
d’autres genres comme Lycalopex.
Dangerosité Les espèces du genre Dusicyon étaient
inoffensives pour l’humain. Dusicyon australis était décrit comme
docile et curieux, ce qui a facilité son extermination. Les espèces fossiles
ne montrent aucun signe de dangerosité. Leur interaction avec les humains
anciens était probablement limitée à la chasse ou à la cohabitation. Le
genre est aujourd’hui éteint, mais son étude reste essentielle pour la
paléontologie et la biogéographie des canidés. |
Lycalopex
(6 espèces) |
Lycalopex griseus — Renard gris d’Argentine
Lycalopex culpaeus — Renard de Magellan
Lycalopex fulvipes — Renard de Darwin
Lycalopex gymnocercus — Renard d’Azara
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Lycaon
(1 espèce) |
Lycaon pictus — Chien sauvage d’Afrique
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Nyctereutes
(1 espèce) |
Nyctereutes procyonoides — Chien viverrin
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Otocyon
(1 espèce) |
Otocyon megalotis — Renard à oreilles de chauve-souris
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Speothos
(1 espèce) |
Speothos venaticus — Chien des buissons

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Urocyon
(2 espèces) |
Urocyon cinereoargenteus — Renard gris d’Amérique
Urocyon littoralis — Renard gris insulaire
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Vulpes
(12 espèces) |
Vulpes vulpes — Renard roux
Vulpes lagopus — Renard polaire
Vulpes zerda — Fennec
Vulpes corsac — Renard corsac
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Les fiches
| Nom usuel |
Genre |
espèce |
Statut |
France |
Environnement principal |
Autres noms usuels |
Distribution |
|
Renard polaire |
Vulpes |
lagopus |
Stable |
_small.jpg) |
Banquise |
Isatis |
Hémisphère Nord |
|
Chien des buissons |
Atelocynus |
microtis |
Peu menacée |
|
|
Renard à petites oreilles |
|
|
Loup gris |
Canis |
lupus |
Stable |
|
Forêts tempérées |
Loup commun |
Hémisphère Nord du globe |
|
Loup roux |
Canis |
rufus |
Au seuil de l'extinction |
|
|
Loup rouge |
Très rare, pointe est des etats-Unis |
|
Chacal à chabraque |
Canis |
mesomelas |
Stable |
|
Savane |
|
Sud et nord-ouest de l'Afrique |
|
Chacal doré |
Canis |
aureus |
Stable |
|
|
|
Afrique du Nord, Asie du sud-ouest |
|
Chacal rayé |
Canis |
adustus |
Stable |
|
Savane |
Chacal à flancs rayés |
Afrique Noire |
|
Coyote |
Canis |
latrans |
Stable |
|
Maquis |
|
Amérique du Nord |
|
Loup d'Ethiopie |
Canis |
simensis |
En danger d'extinction |
|
|
Loup d'Abyssinie |
Hauts plateaux éthiopiens |
|
Renard crabier |
Cerdocyon |
thous |
Stable |
|
Prairies |
Renard des savanes |
Etendue en Amérique du sud |
|
Loup à crinière |
Chrysocyon |
brachyurus |
Peu menacée |
|
Semi désertique |
|
Brésil principalement |
|
Dhôle |
Cuon |
alpinus |
En danger d'extinction |
|
Forêt tropicale |
Cuon |
Asie du sud-ouest |
|
Loup des îles Falkland |
Dusicyon |
australis |
Espèce éteinte (1880) |
|
Savane |
|
|
|
Lycaon |
Lycaon |
pictus |
En danger d'extinction |
|
|
Chien sauvage d'Afrique |
Rare, Afrique noire |
|
Chien viverrin |
Nyctereutes |
procyonoides |
Stable |
|
Taïga |
"Tanuki" |
Ouest asiatique, introduite en Europe |
|
Otocyon |
Otocyon |
megalotis |
Stable |
|
Savane |
Renard à oreilles de chauve-souris |
Sud et nord-est de l'Afrique |
|
Renard gris austral |
Lycalopex |
griseus |
Stable |
|
Savane |
Renard gris d'Argentine |
Argentine, Chili |
|
Loup de Magellan |
Lycalopex |
culpaeus |
Stable |
|
|
Renard de Magellan |
Ouest de l'Amérique du Sud |
|
Renard gris des pampas |
Lycalopex |
gymnocercus |
Stable |
|
|
Renard d'Aszara |
Centre-est de l'Amérique du sud |
|
Renard chenu |
Pseudalopex |
vetulus |
Stable |
|
|
|
Brésil |
|
Renard du désert austral |
Lycalopex |
schurae |
Peu menacée |
|
|
|
Sud de l'Equateur et Ouest du Pérou |
|
Zorro |
Speothos |
venaticus |
Peu menacée |
|
Prairies |
Chien des buissons |
Grande partie de l'Amérique du sud |
|
Renard gris américain |
Urocyon |
cinereoargentatus |
Stable |
|
Prairies |
Urocyon |
Mexique, Amérique centrale |
|
Renard des îles |
Urocyon |
littoralis |
Peu menacée |
|
|
|
Endémique à l'archipel Channel Islands (Californie) |
|
Renard de Rüppel |
Vulpes |
rüppellii |
Stable |
|
|
|
Afrique du Nord, Moyen-Orient |
|
Renard du Bengale |
Vulpes |
Bengalensis |
Stable |
|
|
|
Inde |
|
Renard pâle |
Vulpes |
pallida |
Stable |
|
Désert |
|
Sahara principalement |
|
Renard à grandes oreilles |
Vulpes |
macrotis |
Stable |
|
Prairies |
Renard nain |
Ouest des Etats-Unis, Nord du Mexique |
|
Renard roux |
Vulpes |
vulpes |
Stable |
|
Forêts tempérées |
Renard commun |
Asie, Europe, Amérique du Nord, introduit en Australie.
Présent en France. |
|
Renard véloce |
Vulpes |
velox |
Stable |
|
|
|
Centre des Etats-Unis |
|
Renard corsac |
Vulpes |
corsac |
Stable |
|
|
|
Asie centrale |
|
Renard de Blanford |
Vulpes |
cana |
Stable |
|
|
|
Moyen-Orient |
|
Fennec |
Vulpes |
zerda |
Stable |
|
|
|
Afrique du Nord |
|
Renard du Cap |
Vulpes |
chama |
Stable |
|
Désert |
|
Afrique du Sud |
|
Renard du Tibet |
Vulpes |
ferrilata |
Stable |
|
|
|
Plateau tibétain, principalement |
|
Renard de Darwin |
Lycalopex |
fulvipes |
Au seuil de l'extinction |
|
|
|
Rare, Ile de Chiloé, principalement |
|
Chien domestique |
Canis |
familiaris |
Fréquent |
|
Domestiqué |
|
Cosmopolite |
|