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Classification (env 170 esp)
Métazoaires-Diploblastiques-Invertébrés-Cténophores
(Pleurobrachies,
béroés...)
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Les Cténophores |
Les
cténophores sont des animaux marins gélatineux à symétrie radiale, dotés
de rangées de cils locomoteurs appelés cténidies, appartenant Ã
l’embranchement Ctenophora et distincts des cnidaires.
Taille et description La
taille des cténophores varie de 1 millimètre à 1.5 mètre selon les
espèces. Leur corps est translucide, souvent ovoïde, rubané ou en
cloche, composé à plus de 95 % d’eau. Ils possèdent huit rangées de cils
vibratiles soudés à la base, formant des peignes iridescents. La plupart
ont deux tentacules munis de colloblastes, cellules adhésives servant Ã
capturer les proies.
Distribution Les cténophores sont présents dans tous les océans
du globe, des eaux de surface aux abysses. Ils sont majoritairement
planctoniques et pélagiques, bien que certaines espèces soient
benthiques. Ils représentent une part importante de la biomasse
planctonique mondiale
Développement et morphologie Les cténophores sont
diploblastiques, avec ectoderme et endoderme séparés par une mésoglée.
Ils sont acœlomates et dépourvus d’organes excréteurs ou respiratoires.
Leur système nerveux est diffus, sans cerveau central. Le développement
passe par une larve planctonique qui se métamorphose en adulte. Leur
morphologie est caractérisée par la symétrie radiale et les cténidies
locomotrices.
Régime alimentaire Les cténophores sont carnivores. Ils se
nourrissent principalement de zooplancton, de larves de poissons et de
petits crustacés. Les tentacules munis de colloblastes sécrètent une
substance collante pour immobiliser les proies. La digestion se fait
dans une cavité gastrovasculaire centrale.
Mode de vie et parasitisme Les cténophores sont libres et
mobiles, se déplaçant grâce à leurs cils. Ils ne sont pas parasites et
ne présentent pas de symbiose connue. Leur mode de vie est strictement
planctonique ou benthique selon les espèces. Certaines espèces peuvent
proliférer massivement et perturber les écosystèmes ou les installations
humaines
Mode de reproduction La reproduction peut être sexuée ou
asexuée. La plupart des espèces sont hermaphrodites. La reproduction
sexuée implique la libération de gamètes dans l’eau avec fécondation
externe. La reproduction asexuée se fait par bourgeonnement ou division
cellulaire. Le cycle inclut une larve planctonique qui se développe en
adulte.
Prédateurs Les cténophores sont consommés par des poissons, des
tortues marines, des méduses, des oiseaux marins et certains
invertébrés. Leur consistance gélatineuse et leur transparence les
rendent difficiles à détecter, mais ils font partie intégrante des
chaînes alimentaires marines.
Place dans la classification animale Les cténophores forment
l’embranchement Ctenophora du règne Animalia. Ils sont des eumétazoaires
diploblastiques à symétrie radiale, distincts des cnidaires par
l’absence de cnidocytes et la présence de colloblastes. Ils sont parfois
considérés comme le groupe frère des cnidaires ou comme un clade basal
des métazoaires selon les analyses phylogénétiques |
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Classe |
Espèces |
Espèces
representatives |
Description |
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Nuda
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env 28 esp |
Beroe cucumis Béroe-concombre
Beroe ovata Béroe-ovale chasseuse
Beroe abyssicola Béroe des abysses
Neis cordigera Neis cœur flamboyant
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Taille Les Nuda mesurent généralement entre 2 et 15 centimètres.
Certaines espèces comme Neis cordigera peuvent dépasser les 30
centimètres. Leur corps est gélatineux, translucide et très fragile,
composé à plus de 95 % d’eau.
Distribution Les Nuda sont présents dans tous les océans du
globe. On les trouve aussi bien dans les eaux côtières tempérées que
dans les zones abyssales tropicales. Certaines espèces comme Beroe
abyssicola sont adaptées aux grandes profondeurs tandis que d’autres
comme Beroe cucumis fréquentent les couches superficielles.
Description Les Nuda sont des cténophores dépourvus de tentacules
à l’état adulte. Leur corps est généralement en forme de sac ou de
cylindre, avec une large ouverture buccale à l’avant. Ils possèdent huit
rangées de peignes ciliés utilisés pour la locomotion. Leur transparence
et leur bioluminescence les rendent difficiles à observer dans leur
milieu naturel.
Particularité La principale particularité des Nuda est leur mode
de prédation. Ils capturent leurs proies directement avec leur bouche
sans utiliser de tentacules. Ils se nourrissent principalement d’autres
cténophores, notamment des Tentaculata. Leur pharynx est tapissé de
structures adhésives qui retiennent les proies. Certaines espèces comme
Beroe ovata ont été utilisées pour contrôler des invasions biologiques
Dangerosité Les Nuda ne présentent aucun danger pour l’être
humain. Ils ne possèdent ni venin ni structures urticantes. Leur impact
est écologique plutôt que sanitaire. Dans certains cas, leur présence
peut influencer les équilibres trophiques marins en régulant les
populations de cténophores invasifs. |
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Tentaculata
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env 140 esp |
Pleurobrachia pileus Groseille de mer
Cestum veneris Ceinture de Vénus
Ocyropsis cristallina Ocyropsis
cristalline
Coeloplana fishelsoni Cténophore rampant de
Fishelson
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Taille Les Tentaculata présentent une taille très
variable selon les espèces. Les formes sphériques comme Pleurobrachia
mesurent quelques centimètres. Mnemiopsis leidyi atteint jusqu’à 10 cm.
Cestum veneris peut dépasser un mètre de longueur avec une morphologie
rubanée.
Morphologie Le corps est gélatineux, translucide et souvent
bioluminescent. Il est équipé de tentacules ramifiés et contractiles,
parfois rétractés dans des fourreaux ciliés. Ces tentacules sont munis
de colloblastes, cellules adhésives permettant la capture des proies. Le
déplacement s’effectue par huit rangées de cils appelés ctènes, formant
des peignes iridescents.
Distribution Les Tentaculata sont présents dans tous les
océans. Pleurobrachia et Mnemiopsis sont communs dans l’Atlantique et le
Pacifique. Cestum veneris se rencontre dans les mers tropicales.
Leucothea est observé sur les côtes du Pacifique. Mnemiopsis leidyi est
invasif en mer Noire et en mer Baltique.
Description générale Les Tentaculata forment une classe du
phylum Ctenophora. Ce sont des organismes planctoniques, souvent
pélagiques, à symétrie radiale ou biradiale. Ils se distinguent des
cnidaires par l’absence de cellules urticantes et l’usage de
colloblastes pour la prédation. Leur reproduction est généralement
hermaphrodite avec un développement direct.
Particularités La bioluminescence est fréquente. Le système de
capture des proies repose sur l’adhérence et non sur la toxicité.
Mnemiopsis leidyi est une espèce invasive capable de déséquilibrer les
réseaux trophiques. Certaines espèces présentent une plasticité
morphologique selon les conditions environnementales.
Dangerosité Les Tentaculata ne présentent aucun danger pour
l’humain. Ils ne possèdent pas de cellules urticantes. Leur impact est
écologique dans les zones envahies, notamment par Mnemiopsis leidyi qui
réduit les populations de zooplancton et de larves de poissons. |
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