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Classification (env. 150 esp)
Métazoaires-Triploblastiques-Invertébrés-Protostomiens-Lophotrochozoaires
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Embranchement |
Espèces |
Espèces
representatives |
Description |
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Cycliophores |
3 espèces |
Symbion pandora — Symbion de Pandore
(moins de 400 µm, moins de 1 µg)
Symbion americanus — Symbion américain
(moins de 400 µm, moins de 1 µg)
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Description Les cycliophores sont des animaux
microscopiques marins appartenant à un phylum découvert en 1995. Ils
mesurent entre 30 et 350 micromètres selon le stade et possèdent une
symétrie bilatérale. Leur corps est composé d’un cône buccal cilié, d’un
abdomen et d’un disque de fixation. Ils vivent exclusivement sur les
pièces buccales de certains homards, où ils se fixent et se nourrissent.
Leur cycle de vie est complexe, alternant reproduction asexuée par
bourgeonnement et reproduction sexuée avec des larves mobiles.
Distribution Les cycliophores sont présents uniquement dans les
eaux marines de l’hémisphère nord. Chaque espèce est associée à un
homard spécifique : Symbion pandora sur le homard norvégien (Nephrops
norvegicus), Symbion americanus sur le homard américain (Homarus
americanus), et une espèce non décrite sur le homard européen (Homarus
gammarus). Leur répartition suit celle de leurs hôtes dans l’Atlantique
Nord, la mer Méditerranée et les zones holarctiques.
Parasitisme Les cycliophores ne sont pas des parasites au sens
strict mais des commensaux obligatoires. Ils se nourrissent de
particules alimentaires et de bactéries échappées de la bouche de leur
hôte sans lui nuire directement. Ils colonisent les appendices buccaux,
parfois en grand nombre, mais ne pénètrent pas les tissus ni ne
provoquent de pathologie connue
Particularités Leur cycle de vie est unique parmi les
métazoaires connus. Il comprend des stades fixés nourriciers, des larves
chordoïdes mobiles, des mâles nains sessiles et des femelles
reproductrices. Ils possèdent moins de 200 cellules et sont parmi les
plus petits animaux multicellulaires. Leur reproduction est déclenchée
par la mue du homard, ce qui montre une synchronisation écologique
remarquable.
Dangerosité Les cycliophores ne présentent aucun danger pour
l’homme ni pour les homards. Ils ne sont ni pathogènes ni vecteurs de
maladie. Leur présence est considérée comme neutre ou légèrement
bénéfique, car ils peuvent contribuer à l’équilibre microbien autour des
pièces buccales de leur hôte. |
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Entoproctes |
Espèces |
Espèces
representatives |
Description |
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Pedicellinida |
env 65 esp |
Pedicellina cernua — Pédicelline cernée
(moins de 2000 µm, moins de 1 µg)
Pedicellina hispida — Pédicelline hérissée
(moins de 2000 µm, moins de 1 µg)
Pedicellina nutans — Pédicelline penchée
(moins de 2000 µm, moins de 1 µg)
Pedicellina echinata — Pédicelline épineuse
(moins de 2000 µm, moins de 1 µg)
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Description Les Pedicellinida sont un ordre d’entoproctes,
petits animaux aquatiques souvent sessiles, mesurant de 0,1 à 5 mm. Leur
corps en forme de calice est surmonté d’une couronne de tentacules
ciliés entourant la bouche et l’anus, tous deux situés à l’intérieur de
cette couronne, ce qui les distingue des ectoproctes. Ils sont fixés au
substrat par un pédoncule et se nourrissent par filtration de particules
en suspension.
Distribution Les Pedicellinida sont présents dans les mers
tempérées et tropicales du monde entier, fixés sur des substrats durs
comme les coquilles, les algues, les rochers ou d’autres invertébrés.
Certaines espèces vivent en eau douce. Leur répartition est cosmopolite
mais souvent localisée à des microhabitats spécifiques.
Parasitisme Ils ne sont pas des parasites mais des filtreurs
libres ou commensaux. Certaines espèces peuvent vivre sur des hôtes
vivants comme des annélides ou des crustacés, mais sans pénétrer les
tissus ni provoquer de pathologie. Leur relation est considérée comme
épibionte plutôt que parasitaire.
Particularités Leur système digestif est en forme de U, avec
une bouche et un anus proches, entourés de tentacules ciliés. Ils
possèdent un pseudocoelome et un système nerveux simple. La reproduction
peut être sexuée ou asexuée par bourgeonnement. Les larves sont souvent
trochophores, ce qui les rapproche des annélides et mollusques dans
certaines hypothèses phylogénétiques.
Dangerosité Les Pedicellinida ne présentent aucun danger pour
l’homme ni pour les autres animaux. Ils ne sont ni toxiques ni
pathogènes. Leur rôle écologique est celui de microfiltreurs,
contribuant à la clarification de l’eau et à l’équilibre des
micro-écosystèmes benthiques. |
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Barentsiida
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env 45 esp |
Barentsia discreta — Barentsie discrète
(moins de 2000 µm, moins de 1 µg)
Barentsia benedeni — Barentsie de Beneden
(moins de 2000 µm, moins de 1 µg)
Barentsia matsushimana — Barentsie de Matsushima
(moins de 2000 µm, moins de 1 µg)
Barentsia sp. Med.5 — Barentsie méditerranéenne n°5
(moins de 2000 µm, moins de 1 µg)
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Description Les Barentsiida sont un ordre d’entoproctes
marins, souvent coloniaux, appartenant au groupe des Kamptozoaires.
Chaque individu, appelé zooïde, possède un corps en forme de calice
surmonté d’une couronne de tentacules ciliés entourant la bouche et
l’anus. Ils sont fixés au substrat par un pédoncule et se nourrissent
par filtration. Les colonies peuvent être ramifiées ou en touffes, avec
des formes variables selon l’espèce.
Distribution Les Barentsiida sont présents dans les mers
tempérées et froides de l’hémisphère nord, notamment en Atlantique Nord,
en Méditerranée et dans les eaux arctiques. Certaines espèces comme
Barentsia discreta sont cosmopolites, tandis que d’autres sont
endémiques à des zones restreintes comme Barentsia matsushimana
au Japon ou Barentsia sp. Med.5 en Méditerranée occidentale.
Ils vivent fixés sur des substrats durs, coquilles, algues, tuniciers ou
rochers.
Parasitisme Les Barentsiida ne sont pas des parasites. Ce sont
des filtreurs sessiles qui se nourrissent de particules en suspension.
Certaines espèces vivent en épibiontes sur des organismes vivants comme
des tuniciers ou des bryozoaires, mais sans pénétrer les tissus ni
provoquer de pathologie. Leur relation est commensale ou neutre.
Particularités Ils possèdent un système digestif en U, un
pseudocoelome et une couronne de tentacules ciliés qui assure la capture
des particules alimentaires. La reproduction peut être sexuée ou
asexuée, avec des larves trochophores mobiles. Certaines espèces sont
solitaires, d’autres coloniales. Leur structure simple et leur petite
taille les rendent difficiles à observer sans microscope.
Dangerosité Les Barentsiida ne présentent aucun danger pour
l’homme ni pour les autres animaux. Ils ne sont ni toxiques ni
pathogènes. Leur rôle écologique est celui de microfiltreurs,
contribuant à la clarification de l’eau et à l’équilibre des
micro-écosystèmes benthiques. |
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Loxosomatida |
env 35 esp |
Loxosomella davenporti — Loxosomelle de Davenport
(moins de 1000 µm, moins de 1 µg)
Loxosoma pectinaricola — Loxosome des pectinaires
(moins de 1000 µm, moins de 1 µg)
Loxosomella leptoclini — Loxosomelle des Cystodites
(moins de 1000 µm, moins de 1 µg)
Loxosoma vivipara — Loxosome vivipare
(moins de 1000 µm, moins de 1 µg)
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Description Les Loxosomatida sont un ordre d’entoproctes
solitaires, souvent microscopiques, appartenant au groupe des
Kamptozoaires. Chaque individu possède un corps en forme de calice
surmonté d’une couronne de tentacules ciliés entourant la bouche et
l’anus. Ils sont fixés au substrat par un pédoncule et se nourrissent
par filtration. Contrairement aux formes coloniales comme les
Barentsiida, les Loxosomatida vivent seuls, bien que plusieurs individus
puissent coexister sur un même hôte.
Distribution Les Loxosomatida sont présents dans les océans du
monde entier, principalement en zones tempérées et tropicales. Ils
vivent fixés sur des substrats vivants comme des annélides, des
tuniciers, des bryozoaires ou des mollusques. Certaines espèces sont
spécifiques à un hôte donné, ce qui limite leur répartition à celle de
l’organisme support.
Parasitisme Les Loxosomatida ne sont pas des parasites. Ce sont
des épibiontes commensaux qui se fixent sur des hôtes vivants sans
pénétrer leurs tissus ni provoquer de pathologie. Ils se nourrissent de
particules en suspension dans l’eau et n’interfèrent pas avec les
fonctions vitales de l’hôte.
Particularités Ils possèdent un système digestif en U, un
pseudocoelome et une couronne de tentacules ciliés pour la capture des
particules alimentaires. La reproduction peut être sexuée ou asexuée,
avec des larves trochophores mobiles. Certaines espèces comme
Loxosoma vivipara présentent une viviparité, phénomène rare chez
les entoproctes. Leur petite taille et leur mode de vie discret les
rendent difficiles à observer sans microscope.
Dangerosité Les Loxosomatida ne présentent aucun danger pour
l’homme ni pour les autres animaux. Ils ne sont ni toxiques ni
pathogènes. Leur rôle écologique est celui de microfiltreurs,
contribuant à la clarification de l’eau et à l’équilibre des
micro-écosystèmes benthiques. |
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