Protozoaires

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Classification (env 31.250 esp)
Eucaryotes- Protistes unicellulaires-Protozoaires
(Trypanosomes, amibes...)

 

Les Protozoaires

Les protozoaires sont des organismes unicellulaires eucaryotes du règne Protistes, présents dans tous les milieux humides et aquatiques, libres ou parasites, dotés d'une grande diversité morphologique et fonctionnelle.
Taille et description
La taille des protozoaires varie de 10 à 50 micromètres, certaines espèces atteignant jusqu’à un millimètre. Ils sont constitués d’une seule cellule eucaryote très différenciée, capable d’assurer toutes les fonctions vitales. Leur cytoplasme contient des organites spécialisés comme le noyau, les mitochondries, les vacuoles digestives et pulsatiles. Certains possèdent des structures locomotrices comme les cils, les flagelles ou des pseudopodes.
Distribution
Les protozoaires sont présents dans tous les milieux aquatiques, y compris les eaux douces, marines, les sols humides et les environnements intracorporels. On les retrouve dans les intestins, les poumons, la panse de certains animaux, ou dans les muqueuses. Leur répartition est mondiale, avec une forte diversité dans les zones tropicales et équatoriales.
Développement et morphologie
Le développement des protozoaires est généralement direct, sans stade larvaire. Certains peuvent former des kystes résistants pour survivre à des conditions défavorables. Leur morphologie varie selon le mode de locomotion et le type de nutrition. Les rhizopodes émettent des pseudopodes, les flagellés possèdent un ou plusieurs flagelles, les ciliés sont recouverts de cils, et les sporozoaires sont immobiles et souvent parasites.
Mode de vie et parasitisme
Les protozoaires peuvent être libres ou parasites. Les formes libres vivent dans l’eau ou le sol et se nourrissent par phagocytose de bactéries ou de débris organiques. Les formes parasites colonisent des hôtes animaux ou humains, provoquant des maladies comme le paludisme (Plasmodium), la trypanosomiase (Trypanosoma), ou l’amœbose (Entamoeba histolytica). Certains protozoaires vivent en symbiose dans des ruminants ou des termites.
Reproduction
La reproduction peut être asexuée par fission binaire, schizogonie ou bourgeonnement. La reproduction sexuée existe chez certaines espèces, impliquant la fusion de gamètes ou la conjugaison. Les cycles de vie peuvent être simples ou complexes, avec alternance de formes mobiles et kystiques, et parfois plusieurs hôtes.
Prédateurs
Les protozoaires sont consommés par des microinvertébrés, des larves d’insectes, des petits crustacés, des vers, et certains poissons. Ils font partie intégrante des réseaux trophiques aquatiques et terrestres, jouant un rôle dans le recyclage de la matière organique.
Place dans la classification animale
Les protozoaires ne sont plus considérés comme un groupe taxonomique valide dans les classifications cladistes modernes. Ils forment un groupe paraphylétique au sein des Protistes. Leur classification repose sur le mode de locomotion et la structure cellulaire. Les principaux groupes sont les rhizopodes, les flagellés, les ciliés et les sporozoaires. Ils ne sont pas des métazoaires mais représentent une étape évolutive antérieure à la multicellularité

 

Embranchements

Espèces representatives Description
Actinopodes
(env. 4.000 espèces)
La première montre trois microorganismes marins sphériques identifiés comme Asterosphæra radians et Asterosphæra sol, flottant dans un environnement aquatique bleu-vert avec des plantes sous-marines en arrière-plan. Leur surface est texturée et ornée de rayons ou épines radiales, évoquant une structure défensive ou de flottaison. Il s’agit d’une interprétation artistique inspirée des dessins d’Ernst Haeckel, combinant rigueur scientifique et esthétique graphique. La seconde illustration représente deux radiolaires, des protistes marins unicellulaires à squelette siliceux. Acanthometra martis possède une forme étoilée avec de longues épines rayonnantes et un corps central sphérique à structure géométrique en treillis. Collozoum inerme présente une sphère lisse parsemée de petits points réguliers, probablement des pores. Ces deux organismes incarnent la complexité et la beauté des structures microscopiques marines, souvent utilisées en biologie marine, paléontologie et études climatiques.
Actinophrys solActinophrys solaire
(Diamètre moins de 50 µm, moins de 1 µg)
Actinosphaerium eichhorniiActinosphère d’Eichhorn
(Diamètre moins de 1.000 µm, moins de 1 µg)
Acanthometra sp.Acanthomètre marin
(
Diamètre moins de 300 µm, moins de 1 µg)
Collozoum inermeCollozoaire inermé
(Colonie
moins de 10.000 µm, moins de 10.000 µg)

Description Les Actinopodes sont des organismes unicellulaires eucaryotes appartenant à divers groupes de protistes, notamment les radiolaires, les héliozoaires et les acanthaires. Leur corps est généralement sphérique, avec une architecture interne complexe. Leur taille varie de 50 à plus de 500 micromètres, ce qui les rend visibles au microscope optique. Ils possèdent des axopodes, fins prolongements cytoplasmiques rayonnants, soutenus par des microtubules, utilisés pour la locomotion et la capture des proies.
Distribution
Les Actinopodes sont principalement marins, bien que certaines espèces vivent en eaux douces. – Les radiolaires et acanthaires sont présents dans les océans tropicaux et tempérés, souvent en zone pélagique. – Les héliozoaires sont plus fréquents en eaux douces stagnantes, comme les étangs et les lacs. – Ils font partie du plancton et jouent un rôle dans les réseaux trophiques aquatiques.
Particularités
Ce sont des prédateurs unicellulaires qui capturent leurs proies (bactéries, algues, petits protistes) grâce à leurs axopodes collants. – Leur squelette peut être composé de silice, célestite (sulfate de strontium) ou de matériaux organiques. – Les radiolaires fossiles sont utilisés en paléontologie pour dater les sédiments marins. – Certains sont multinucléés, d’autres présentent un stade flagellé au cours de leur cycle de vie. – Leur classification est complexe et en révision, car plusieurs groupes sont polyphylétiques.
Dangerosité
Les Actinopodes sont totalement inoffensifs pour l’humain. – Ils ne provoquent aucune maladie connue. – Ils ne sont pas visibles à l’œil nu et n’interagissent pas avec les activités humaines. – Leur rôle écologique est bénéfique : ils participent à la régulation du microplancton et à la formation des sédiments marins.
Cnidosporidies
(env. 3.900 espèces)
La première illustration montre le parasite Myxobolus cerebralis, responsable de la maladie du tournis chez les poissons. En haut, on voit le "Myxobule de Plochil (Myxobolus phichli)", une structure en forme de goutte avec deux éléments internes sombres en forme de haricot. En bas, le "Myxobule Hôte final (Myxobolus cerebralis)" est représenté dans son hôte, un poisson, avec une structure interne plus complexe composée de parties roses et bleu foncé, indiquant différentes étapes ou composants anatomiques. Le fond aquatique avec plantes et poisson suggère le contexte écologique du parasite. La seconde illustration présente deux poissons et leurs parasites respectifs. En haut, le "Głowacz białopłetwy – Cottus gobio" est accompagné d’un parasite gris allongé. En bas, le "Pstrąg potokowy – Salmo trutta m. fario" est associé à un parasite brun de forme ovale. Chaque scène est immergée dans un environnement sous-marin avec végétation, illustrant les relations parasitaires spécifiques à chaque espèce.
Myxobolus pfeifferiMyxobole de Pfeiffer
(
Spores moins de 15 µm, moins de 1 µg)
Myxobolus cerebralisMyxobole cérébral
(
Spores moins de 10 µm, moins de 1 µg)
Glugea hertwigiGlugée de Hertwig
(
Spores moins de 10 µm, moins de 1 µg)
Pleistophora mulleriPléistophore de Müller
(
Spores moins de 10 µm, moins de 1 µg)

Description Les Cnidosporidies (ou Cnidospora) désignent un ancien groupe de parasites microscopiques autrefois classés parmi les protozoaires. Ce taxon est aujourd’hui considéré comme obsolète et a été réparti entre plusieurs groupes distincts, notamment les Myxozoaires (ex-Myxosporidies) et les Microsporidies, certains étant désormais rattachés aux Métazoaires ou aux Fungi. Leur taille varie de 5 à 30 micromètres, selon le stade et le type de spore. Ils possèdent des spores complexes, souvent pluricellulaires, avec des capsules polaires et des filaments enroulés utilisés pour infecter l’hôte.
Distribution
Les Cnidosporidies sont cosmopolites, présentes dans les milieux aquatiques (eau douce et marine), où elles parasitent une grande variété de vertébrés et d’invertébrés, notamment les poissons, amphibiens, reptiles et annélides. – Les Myxozoaires sont fréquents dans les tissus musculaires ou conjonctifs des poissons. – Les Microsporidies peuvent infecter des invertébrés comme les insectes, crustacés ou nématodes, et parfois des vertébrés, y compris l’humain dans des cas opportunistes.
Particularités
Ce groupe se distingue par la structure complexe de ses spores, souvent dotées de mécanismes d’injection du contenu infectieux dans les cellules hôtes. – Les spores peuvent être unicellulaires ou pluricellulaires, avec des éléments différenciés. – Certaines espèces produisent des kystes volumineux dans les tissus infectés, comme Myxobolus pfeifferi chez les poissons. – Leur cycle de vie inclut des phases syncytiales, des divisions nucléaires multiples, et parfois des stades extracellulaires. – Les affinités morphologiques avec les cnidoblastes des Cnidaires ont inspiré leur nom, bien qu’il ne s’agisse pas de cellules urticantes.
Dangerosité
Les Cnidosporidies sont pathogènes pour leurs hôtes, mais non dangereuses pour l’humain dans la majorité des cas. – Certaines Microsporidies peuvent provoquer des infections opportunistes chez les personnes immunodéprimées. – Les Myxozoaires sont responsables de maladies parasitaires chez les poissons, affectant l’aquaculture (ex. maladie du tournis). – Aucun membre du groupe n’est urticant ou toxique pour l’humain par contact direct.
Infusoires
(Env 8.000 espèces)
La première illustration montre deux protistes unicellulaires dans un environnement aquatique avec des plantes vertes en arrière-plan. En haut, Paramecium caudatum est représenté comme une cellule ovale verte couverte de cils, avec des structures internes visibles telles que le noyau et les vacuoles contractiles. En bas, Stentor coeruleus, aussi appelé "Stentor blue", apparaît sous forme de cellule bleue en forme de trompette, avec une large ouverture frangée utilisée pour se nourrir et une base effilée servant à l’ancrage. La seconde illustration présente deux protozoaires d’eau douce. À gauche, Vorticella convallaria possède un corps en forme de cloche fixé à un substrat par une tige, avec deux structures sphériques internes visibles. À droite, Didinium nasutum a un corps ovale couvert de cils, se déplaçant vers la Vorticella, suggérant une interaction ou une prédation. Les deux scènes mettent en valeur la diversité morphologique et les comportements de la vie microscopique en milieu aquatique.
Paramecium caudatumParamécie caudée
(moins de 350 µm, moins de 1 µg)
Stentor coeruleusStentor bleu
(moins de 2000 µm, moins de 1 µg)
Vorticella convallariaVorticelle commune
(moins de 95
µm, moins de 1 µg)
Didinium nasutumDidinium à museau
(moins de 150
µm, moins de 1 µg) 

 

Description Les Infusoires sont des protozoaires ciliés appartenant au phylum Ciliophora. Ce groupe englobe des organismes unicellulaires complexes, visibles au microscope, dotés de cils utilisés pour la locomotion et l’alimentation. Leur taille varie de 10 micromètres à plus de 2 millimètres, certains étant parmi les plus grands protistes connus. Leur corps est souvent allongé, ovale ou en forme de trompette, avec une organisation interne sophistiquée : deux noyaux (macronoyau et micronoyau), vacuoles contractiles, cytostome et structures ciliées spécialisées.
Distribution
Les Infusoires sont cosmopolites, présents dans tous les milieux aquatiques : – Eaux douces (étangs, rivières, lacs) – Eaux marines (zones benthiques et pélagiques) – Milieux humides terrestres (sols, mousses, litières) Ils sont abondants dans les environnements riches en matière organique, où ils jouent un rôle essentiel dans les chaînes trophiques microbiennes.
Particularités
Ce sont des hétérotrophes qui se nourrissent de bactéries, algues, petits protistes et débris organiques. – Ils possèdent des cils organisés en rangées ou en touffes, permettant des mouvements coordonnés. – Leur reproduction est asexuée par fission binaire, mais ils pratiquent aussi la conjugaison, un échange génétique temporaire entre deux individus. – Certains comme Stentor peuvent se contracter rapidement, tandis que Paramecium possède des mécanismes d’évitement sophistiqués. – Leur capacité à réguler la pression osmotique via des vacuoles contractiles est cruciale en eau douce.
Dangerosité
Les Infusoires sont totalement inoffensifs pour l’humain. – Ils ne provoquent aucune maladie connue. – Ils ne sont ni toxiques ni pathogènes. – Leur présence est bénéfique dans les systèmes aquatiques, notamment en aquaculture et en épuration biologique.
Rhizoflagellés
()
La première illustration montre deux microorganismes dans un environnement aquatique. En haut, Euglène gracile (Euglena gracilis) est représentée comme une cellule allongée verte avec un flagelle et un œil rouge, typique des milieux d’eau douce. En bas, l’Amibe mangeuse de cerveau (Naegleria fowleri) apparaît sous forme irrégulière grisâtre avec des pseudopodes et un noyau central, illustrant son potentiel pathogène grave. La seconde illustration présente deux protistes dans un habitat aquatique. En haut, Ceratium longicauda est une cellule allongée avec une longue extension caudale et deux flagelles, flottant librement. En bas, Paramecium aurelia en division est représenté par plusieurs cellules ciliées rondes posées sur un substrat, mettant en évidence le processus de reproduction. Les deux images soulignent la diversité morphologique et fonctionnelle des organismes unicellulaires dans les écosystèmes aquatiques.
Euglena gracilisEuglène gracile
(moins de 75 µm, moins de 1 µg)
Naegleria fowleriAmibe mangeuse de cerveau
(moins de 25
µm, moins de 1 µg)
Cercomonas longicaudaCercomone à longue queue(moins de 40 µm, moins de 1 µg)
 Foraminifera globigerinaGlobigérine
(moins de 500
µm, moins de 1 µg)
 

Description Les Rhizoflagellés sont un groupe anciennement utilisé pour désigner certains protozoaires unicellulaires possédant à la fois des caractéristiques de flagellés (mobilité par flagelle) et de rhizopodes (émission de pseudopodes). Ce terme est aujourd’hui obsolète dans les classifications modernes, mais il regroupait des organismes comme Giardia, Trichomonas, Dientamoeba et Entamoeba. Leur taille varie de 10 à 30 micromètres, avec une morphologie souvent asymétrique, un ou plusieurs noyaux, et des structures spécialisées comme les flagelles, les axostyles ou les pseudopodes.
Distribution
Les Rhizoflagellés sont cosmopolites, présents dans les milieux aquatiques, les sols humides et les organismes hôtes. – Certains vivent librement dans l’eau douce ou les sédiments. – D’autres sont parasites intestinaux ou urogénitaux chez l’humain et les animaux (ex. Giardia duodenalis, Trichomonas vaginalis). – Leur transmission se fait par voie féco-orale, contact direct ou ingestion de kystes.
Particularités
Ce groupe est marqué par une diversité morphologique et fonctionnelle. – Giardia possède deux noyaux et huit flagelles, avec une forme en cerf-volant. – Trichomonas présente une membrane ondulante et un axostyle rigide. – Dientamoeba combine des traits amiboïdes et flagellés, sans kystes connus. – Leur cycle de vie inclut des formes végétatives (trophozoïtes) et parfois kystiques, résistantes dans l’environnement. – Ils se nourrissent par phagocytose, absorbant bactéries, débris organiques ou cellules hôtes.
Dangerosité
Les Rhizoflagellés incluent plusieurs agents pathogènes humains. – Giardia duodenalis provoque la giardiose, une diarrhée chronique fréquente chez l’enfant. – Trichomonas vaginalis est responsable de trichomonose urogénitale, une IST fréquente. – Dientamoeba fragilis peut causer des troubles digestifs, bien que son pathogénicité soit débattue. – Entamoeba histolytica, parfois inclus dans ce groupe, est l’agent de l’amibiase, potentiellement grave. – Ces parasites sont non mortels dans la majorité des cas, mais peuvent entraîner des complications si non traités.
Sporozoaires
(Env 6.000 espèces)
La première illustration montre deux protozoaires parasites dans des cellules sanguines. En haut, Plasmodium falciparum, responsable du paludisme, est visible dans un globule rouge sous forme annulaire avec un cytoplasme bleu et un noyau violet, accompagné d’un globule blanc en arrière-plan. En bas, Toxoplasma gondii, agent de la toxoplasmose, apparaît dans une cellule hôte sous forme de croissant avec un noyau proéminent, dans un environnement tissulaire. La seconde illustration représente deux protozoaires parasites dans un tissu intestinal stylisé. En haut, Eimeria tenella, pathogène aviaire, est illustré en violet avec un centre orange. En bas, Cryptosporidium parvum, responsable de la cryptosporidiose, est représenté en vert avec un centre plus foncé. Les deux scènes mettent en évidence la morphologie et le contexte infectieux de ces parasites, utiles pour l’étude parasitologique et médicale.
Plasmodium falciparumPlasmodium malin
(moins de 3
µm, moins de 1 µg)
Toxoplasma gondiiToxoplasme gondii
(moins de 7 µm, moins de 1 µg)
Eimeria tenellaEimérie tenella
(moins de 20 µm, moins de 1 µg)
Cryptosporidium parvumCryptosporidium parvum
(moins de 6
µm, moins de 1 µg)

Taille Les Sporozoaires mesurent généralement entre 1 et 50 micromètres selon le stade de développement (sporozoïte, mérozoïte, gamétocyte). Leur forme est souvent ovoïde ou allongée, adaptée à la pénétration cellulaire.
Distribution
Ils sont cosmopolites et présents dans tous les milieux où vivent leurs hôtes : intestins, sang, tissus de vertébrés et d’invertébrés, ainsi que dans les eaux douces ou souillées, les sols humides et les aliments contaminés.
Description
Ce sont des protozoaires unicellulaires parasites appartenant au phylum Apicomplexa. Ils sont dépourvus de cils ou flagelles à l’état adulte et possèdent un complexe apical spécialisé pour pénétrer les cellules hôtes. Leur cycle de vie est complexe, alternant reproduction asexuée (schizogonie), sexuée (gamogonie) et sporogonie. Le sporozoïte est le stade infectieux, les mérozoïtes se multiplient dans les cellules, et les gamétocytes fusionnent pour produire des oocystes.
Particularités
Ils sont exclusivement intracellulaires et utilisent des organites spécialisés (micronèmes, rhoptries, conoïde) pour envahir les cellules. Certains genres comme Plasmodium, Toxoplasma, Cryptosporidium ou Eimeria ont des cycles impliquant plusieurs hôtes ou vecteurs. Leur reproduction inclut des stades résistants comme les kystes ou les oocystes, capables de survivre dans l’environnement.
Dangerosité
Les Sporozoaires comptent parmi les parasites les plus dangereux pour l’humain et les animaux. Plasmodium provoque le paludisme, responsable de centaines de milliers de décès annuels. Toxoplasma gondii peut entraîner des complications graves chez les fœtus et les immunodéprimés. Cryptosporidium cause des diarrhées sévères, surtout chez les enfants et les personnes vulnérables. Eimeria affecte gravement les animaux d’élevage. La transmission se fait par vecteurs (moustiques), ingestion d’oocystes, contact avec des hôtes infectés ou exposition à de l’eau contaminée