|
| |
|
Description des illustrations |
Illustration |
|
|
Les trois images
montrent des organismes aquatiques microscopiques essentiels aux
écosystèmes marins. Les deux premières représentent des copépodes,
petits crustacés segmentés avec des antennes et des appendices visibles,
au corps translucide teinté de vert et d’orange, révélant leurs
structures internes. Ils sont suspendus dans un liquide bleu,
probablement de l’eau, et leur abondance est un indicateur de la qualité
environnementale. La troisième image montre un krill, autre crustacé
marin, avec un corps translucide, des organes internes visibles, des
marques orangées, des antennes et des yeux composés proéminents. Le
krill joue un rôle fondamental dans la chaîne alimentaire océanique,
servant de nourriture à de nombreux animaux marins plus grands.
|



|
Les plancton animal
Le plancton animal, ou zooplancton, regroupe les organismes aquatiques
incapables de nager contre les courants et qui dérivent dans les eaux marines ou
douces.Le zooplancton est constitué d’animaux microscopiques ou macroscopiques vivant
en suspension dans la colonne d’eau. Il inclut des crustacés comme les
copépodes, des larves de poissons, des méduses, des siphonophores et d’autres
invertébrés. Ces organismes peuvent être unicellulaires ou pluricellulaires. Ils
se nourrissent principalement de phytoplancton, mais certains sont carnivores et
consomment d’autres zooplancton. On distingue deux grandes catégories : les
holoplanctoniques, qui passent toute leur vie dans le plancton, et les
méroplanctoniques, qui n’y séjournent qu’à un stade larvaire. Le zooplancton
joue un rôle fondamental dans les réseaux trophiques aquatiques, servant de
nourriture à de nombreux animaux filtreurs comme les baleines à fanons ou les
coquillages. Il participe aussi au brassage vertical des couches d’eau par ses
migrations quotidiennes, influencées par la lumière et les saisons. Ces
déplacements peuvent atteindre un kilomètre de profondeur et contribuent à la
redistribution des nutriments, de l’oxygène et du dioxyde de carbone. Bien que
souvent invisibles à l’œil nu, les espèces de zooplancton sont extrêmement
nombreuses et variées, certaines étant bioluminescentes ou colorées. Leur
présence est essentielle à l’équilibre écologique des milieux aquatiques. |
|
La première image représente un
réseau trophique marin où les relations alimentaires entre les organismes sont
illustrées. Les dauphins et les requins chassent des poissons comme le thon et
le cabillaud, eux-mêmes prédateurs d’anchois, de céphalopodes et de maquereaux.
Ces derniers consomment du zooplancton tel que les copépodes et le krill, qui se
nourrissent de phytoplancton et de microplancton. À la base du réseau figurent
les producteurs primaires comme les diatomées, les dinoflagellés et une forme
représentée comme une boule de suif.
La deuxième image montre l’écosystème océanique sous forme de pyramide
écologique. Elle classe les organismes selon leur rôle trophique, des
producteurs primaires comme le phytoplancton jusqu’aux prédateurs supérieurs
tels que l’orque, le requin et l’ours polaire. Les niveaux intermédiaires
incluent les phoques, les manchots, les calmars, les petits poissons et les
méduses. Le zooplancton est identifié comme consommateur primaire. La pyramide
illustre la diminution de la biomasse et de l’énergie disponible à mesure qu’on
monte dans les niveaux trophiques.
La troisième image représente le cycle du carbone en milieu marin. Le
phytoplancton absorbe le CO₂ atmosphérique grâce à la lumière du soleil. Le
zooplancton consomme le phytoplancton, puis les poissons et autres organismes
entrent dans la chaîne alimentaire. Le carbone est redistribué par la
respiration, la décomposition et la chute de matière organique appelée neige
marine vers les fonds océaniques. Le stockage profond du carbone est représenté
en violet, et le cycle inclut aussi les sédiments, les combustibles fossiles et
leur combustion.
|


 |
Le
plancton végétal
Le plancton végétal, ou phytoplancton, désigne l’ensemble des
micro-organismes photosynthétiques flottant dans les eaux marines et douces. Il
comprend principalement des algues microscopiques comme les diatomées, les
dinoflagellés, les cyanobactéries et les coccolithophores. Ces organismes
utilisent la lumière solaire, le dioxyde de carbone et les sels minéraux pour
produire de l’oxygène et de la matière organique, jouant ainsi un rôle
fondamental dans la chaîne alimentaire aquatique. Le phytoplancton est à la base
des réseaux trophiques marins, nourrissant le zooplancton, les larves de
poissons et d’autres animaux filtreurs. Il contribue également à la régulation
du climat en absorbant une part importante du CO₂ atmosphérique. Sa répartition
dépend de la lumière, des nutriments, de la température et des courants. Les
efflorescences phytoplanctoniques, parfois visibles depuis l’espace, peuvent
être bénéfiques ou toxiques selon les espèces en cause. Malgré leur taille
microscopique, ces organismes produisent plus de la moitié de l’oxygène
terrestre, surpassant les forêts en termes de production primaire globale.
|
|
L’image montre un récif
corallien sous-marin vibrant, peuplé d’une grande diversité de vie marine. Des
coraux colorés de formes variées, comme des coraux ramifiés, massifs et mous,
s’étendent au premier plan dans des teintes de rose, violet, jaune et blanc. De
nombreux petits poissons orange nagent autour du récif, créant une scène
dynamique et animée. À l’arrière-plan, une tortue marine glisse gracieusement
dans l’eau claire et bleue, accompagnée de quelques autres poissons dont un
poisson-papillon aux motifs distinctifs. La visibilité est excellente, mettant
en valeur la richesse et la beauté de cet écosystème fragile.
|
 |
L'homme
et la mer
Depuis les
origines, l’homme entretient avec la mer une relation ambivalente faite de
fascination, de crainte et de conquête. D’abord rivé aux rivages, il l’observe
comme une étendue mystérieuse peuplée de créatures inconnues et de forces
incontrôlables. Peu à peu, il apprend à la naviguer, à en tirer des ressources,
à en faire une voie de commerce et d’exploration. Les premiers pêcheurs côtoient
les marins, les pirates, les explorateurs. La mer devient théâtre de récits
mythologiques, de batailles épiques, de naufrages tragiques. Elle façonne des
civilisations entières, des ports florissants, des empires maritimes. Mais elle
reste imprévisible, capable de déchaîner sa colère et de rappeler à l’homme sa
vulnérabilité. Aujourd’hui encore, malgré les technologies, les satellites et
les navires sophistiqués, la mer conserve son mystère et son pouvoir
d’attraction. Elle est à la fois ressource vitale, espace de liberté, enjeu
écologique et frontière mouvante entre l’homme et l’inconnu.
|
|
Voici une illustration
associée à ta description de la bioluminescence : elle représente une méduse, un
poisson abyssal, un calmar et une luciole, chacun émettant une lumière
bleue-verte dans leur environnement sombre.
|
 |
La
bioluminescence
La
bioluminescence est la production de lumière par un organisme vivant. Elle
résulte d'une réaction chimique entre une molécule appelée luciférine et une
enzyme appelée luciférase, en présence d'oxygène. Ce phénomène est utilisé par
certains animaux pour attirer des proies, se camoufler, communiquer ou se
défendre. On la retrouve chez des organismes marins comme les méduses, les
poissons abyssaux, les calmars, mais aussi chez des insectes comme les lucioles.
La lumière produite est généralement froide, sans émission de chaleur, et peut
varier en couleur selon l'espèce.
|
|
L’image représente une
coupe transversale du plancher océanique au niveau d’une dorsale
médio-océanique, illustrant la formation des cheminées hydrothermales. Elle
montre la présence de magma sous la croûte terrestre, le trajet de l’eau de mer
qui s’infiltre par des fissures, se réchauffe au contact du magma, puis remonte
pour former des évents hydrothermaux. Deux types d’évents sont visibles : les «
fumeurs noirs » qui émettent des panaches riches en sulfures et en fer, et les «
fumeurs blancs » qui diffusent des minéraux plus clairs comme le baryum, le
calcium et le silicium. Autour de ces structures, l’image représente des
écosystèmes uniques avec des vers tubicoles et d’autres organismes adaptés à ces
conditions extrêmes.
|
 |
Les
sources hydrothermales
Les sources
hydrothermales sont des émissions d’eau chaude situées au fond des océans,
généralement le long des dorsales médio-océaniques où deux plaques tectoniques
s’écartent. L’eau de mer froide s’infiltre dans les fissures du plancher
océanique, descend jusqu’à rencontrer des zones chauffées par le magma, puis
remonte sous forme de jets riches en minéraux. Ces fluides peuvent atteindre des
températures supérieures à 350 °C et forment des structures appelées cheminées
hydrothermales. On distingue les fumeurs noirs, qui rejettent des fluides très
chauds et riches en sulfures métalliques, et les fumeurs blancs, qui émettent
des fluides plus tièdes contenant du sulfate de calcium. Ces environnements
extrêmes abritent une biodiversité unique, notamment des bactéries
chimiosynthétiques qui servent de base à des écosystèmes complexes, avec des
vers tubicoles géants, des palourdes et des crevettes adaptés à l’absence de
lumière et à la forte pression.
|
| La premèree image est
une vue anatomique détaillée d’une éponge, avec sa structure interne : osculum,
spongocoele, choanocytes, mésohyle, amœbocytes, cellules poreuses, et le flux
d’eau. Elle montre aussi un zoom sur une cellule choanocyte, essentielle à la
filtration.
La seonde image illustre cinq espèces d’éponges marines : Cliona celata (éponge
rouge perforante), Chondrilla nucula (éponge encroûtante), Haliclona compressa
(éponge ramifiée), Aplysina fistularis (éponge tubulaire), et Xestospongia muta
(éponge panier). Elle met en évidence leur diversité morphologique :
encroûtante, tubulaire, ramifiée, massive.
|

 |
Les
éponges
Les éponges sont des
animaux aquatiques appartenant au phylum des Porifera. Elles vivent
principalement dans les mers, fixées sur des substrats, et se caractérisent par
une organisation corporelle très simple sans tissus véritables ni organes. Leur
corps est constitué d’un réseau de canaux et de chambres tapissés de cellules
spécialisées appelées choanocytes, qui créent un courant d’eau permettant la
capture de particules alimentaires et l’oxygénation. L’eau entre par des pores
appelés ostia, circule dans la cavité interne appelée spongocoele, puis ressort
par une ouverture principale nommée oscule. Les éponges possèdent un squelette
interne formé de spicules calcaires ou siliceux et/ou de fibres de spongine.
Elles se reproduisent de manière sexuée par émission de gamètes ou de façon
asexuée par bourgeonnement ou fragmentation. Leur rôle écologique est
fondamental dans les écosystèmes marins, notamment comme filtreurs et comme
habitat pour d’autres espèces. Certaines produisent des substances bioactives
d’intérêt pharmacologique.
|
|