Israël et les territoires palestiniens

Israël et les territoires palestiniens

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Descripition des illustraitons

Illustration  
Carte stylisée représentant les principales villes et lieux du monde biblique et antique, centrée sur le bassin méditerranéen et le Proche-Orient. Les éléments géographiques incluent la mer Méditerranée, le fleuve Jourdain, le Sinaï et le mont Nébo. Les cités illustrées par des bâtiments anciens ou temples sont Babel, Babylone, Damas, Colletha, Tarse, Malte, Rome, Corinthe, Éphèse, Nazareth, Samarie, Shilo, Geboyra et Dedan. Le mont Nébo et Babel apparaissent deux fois, suggérant une importance symbolique ou narrative. L’ensemble évoque une cartographie pédagogique ou religieuse, mêlant repères historiques et iconographie sacrée.  

Les lieux de la Bible
Jérusalem ville centrale dans l’Ancien et le Nouveau Testament lieu du Temple de Salomon de la crucifixion et de la résurrection de Jésus Bethléem lieu de naissance de Jésus cité dans les récits de David Nazareth ville de l’enfance de Jésus mentionnée dans les Évangiles Capharnaüm ville où Jésus enseigna et accomplit plusieurs miracles Jéricho première ville conquise par les Hébreux sous Josué Hébron ville associée à Abraham et aux patriarches Babel lieu de la tour symbolisant la dispersion des peuples Babylone cité de l’exil des Juifs mentionnée dans Daniel et Jérémie Damas ville de la conversion de Paul sur le chemin de Syrie Éphèse ville des voyages missionnaires de Paul et des Épîtres Corinthe cité grecque où Paul fonda une communauté chrétienne Rome capitale impériale mentionnée dans les Actes et les Épîtres Mont Sinaï lieu de la révélation des Tables de la Loi à Moïse Mont Nébo sommet où Moïse contempla la Terre Promise Gethsémani jardin où Jésus pria avant son arrestation Golgotha lieu de la crucifixion de Jésus Mer Rouge traversée miraculeuse par les Hébreux fuyant l’Égypte Mer de Galilée théâtre de nombreux miracles de Jésus Jourdain fleuve du baptême de Jésus par Jean-Baptiste Samarie région évoquée dans les paraboles et les récits de Jésus Siloé bassin de guérison dans l’Évangile selon Jean Béthel lieu de la vision de l’échelle de Jacob Shiloh premier sanctuaire hébreu avant Jérusalem Tarse ville natale de Paul Malte île du naufrage de Paul dans les Actes des Apôtres

Illustration politique centrée sur une carte de la Palestine historique, encadrée à gauche par le drapeau israélien, le mot ISRAËL et le profil d’un homme identifié comme CITOYEN ISRAÉLIEN, et à droite par le drapeau palestinien, le mot PALESTINE et le profil d’un homme désigné comme PALESTINIEN PALESTINIEN. En haut figure le slogan DEUX PEUPLES, UN TERRITOIRE, soulignant la coexistence conflictuelle sur une même terre. En bas, l’inscription PALESTINE HISTORIQUE renforce la dimension mémorielle et territoriale du visuel. L’ensemble évoque la dualité nationale et identitaire autour d’un espace disputé.  

Deux peuples, un territoire
Deux identités nationales — juive et palestinienne — revendiquent une même terre, la Palestine historique.
Ce conflit trouve ses racines dans la fin du XIXe siècle, avec la montée du sionisme, mouvement national juif prônant la création d’un État pour les Juifs, alors dispersés et souvent persécutés en Europe. La Palestine ottomane, puis mandataire britannique, devient le lieu choisi pour ce projet, considéré comme la terre ancestrale du peuple juif. Mais cette terre est déjà habitée majoritairement par des Arabes palestiniens, qui développent eux aussi une conscience nationale. La déclaration Balfour de 1917, par laquelle le Royaume-Uni soutient l’établissement d’un « foyer national juif » en Palestine, marque un tournant. Les tensions s’intensifient avec l’immigration juive croissante, les achats de terres, et les affrontements communautaires. En 1947, l’ONU propose un plan de partage en deux États, juif et arabe, avec un statut international pour Jérusalem. Les Juifs acceptent, les Arabes refusent. La guerre de 1948 aboutit à la création d’Israël, à l’exode de centaines de milliers de Palestiniens (la Nakba), et à l’occupation de territoires au-delà du plan initial. Depuis, le conflit s’est cristallisé autour de plusieurs points : le droit au retour des réfugiés palestiniens, le statut de Jérusalem, les colonies israéliennes en Cisjordanie, et la reconnaissance mutuelle. Deux visions s’opposent : celle d’un partage territorial (solution à deux États) et celle d’un État binational, comme le propose l’historien Shlomo Sand dans Deux peuples pour un État ?, plaidant pour une entité politique commune, égalitaire et non ethnique. Ce dilemme entre séparation et coexistence sur un même territoire reste au cœur des débats politiques, historiques et moraux contemporains
Illustration stylisée représentant une scène historique ou biblique où un groupe de personnes, mêlant vieillards et jeunes, marche en file vers la gauche, semblant guidé ou interpellé par une figure en armure antique postée sur une structure surélevée, le bras tendu dans un geste d’adresse. L’arrière-plan montre des bâtiments et des montagnes évoquant un décor moyen-oriental. En haut de l’image, le slogan RETOURNER EN PALESTINE ! donne à la scène une portée politique ou mémorielle, suggérant un appel au retour ou à la réappropriation territoriale.
Retourner en Palestine !
En 722 av. J.-C., le royaume d’Israël (royaume du Nord), dont la capitale était Samarie, est conquis par le roi assyrien Sargon II. Cette conquête marque une rupture majeure : une partie de la population est déportée vers l’Assyrie, selon la politique impériale de dispersion des peuples. Ces « dix tribus perdues » d’Israël sont considérées par la tradition comme les premières victimes d’un exil collectif, amorçant une forme de diaspora. Ce n’est pas encore la diaspora au sens gréco-romain du terme, ni celle qui suivra la destruction du Temple de Jérusalem en 70 ap. J.-C., mais c’est un jalon fondamental dans l’histoire de la dispersion du peuple hébreu hors de la Terre promise. L’expression « Retourner en Palestine ! » peut donc être interprétée comme une revendication mémorielle remontant à cette première fracture territoriale.
Illustration vintage représentant un homme barbu en costume formel s’exprimant depuis un pupitre devant une foule, le bras droit levé dans un geste d’orateur. Sur le pupitre repose un livre intitulé Der Judenstaat, référence directe au projet sioniste de Theodor Herzl. À l’arrière-plan, la foule est dense et le Dôme du Rocher à Jérusalem est visible, ancrant la scène dans un contexte historique et territorial précis. En haut de l’image, le slogan UN FOYER POUR LE PEUPLE JUIF souligne l’appel à la création d’un État juif, mêlant dimension politique, mémorielle et territoriale.


"Un foyer pour le peuple juif"
En 1896, l’idée d’un « foyer pour le peuple juif » prend une forme politique concrète avec la publication de Der Judenstaat (L’État des Juifs) par Theodor Herzl, journaliste viennois et fondateur du sionisme moderne. Dans cet ouvrage, Herzl affirme que l’émancipation juridique des Juifs en Europe n’a pas suffi à les protéger de l’antisémitisme. Il propose donc la création d’un État juif souverain, fondé sur le droit international, pour garantir leur sécurité et leur dignité. Il ne désigne pas immédiatement la Palestine comme lieu exclusif, évoquant aussi l’Argentine comme alternative, mais la Terre d’Israël s’imposera rapidement comme destination privilégiée. Herzl y développe une stratégie diplomatique, économique et sociale : création d’une Société juive pour organiser l’émigration, d’un Fonds national pour financer les infrastructures, et d’un cadre juridique pour négocier avec les puissances coloniales. Il appelle à un congrès international pour fédérer les Juifs autour de ce projet, qui verra le jour en 1897 à Bâle, avec la fondation de l’Organisation sioniste mondiale. L’expression « un foyer pour le peuple juif » devient dès lors un objectif politique, repris dans la Déclaration Balfour de 1917, puis dans les résolutions internationales qui mèneront à la création de l’État d’Israël en 1948. Elle incarne une réponse à l’exil, à la persécution, et à la quête d’autonomie nationale.
Illustration historique en tons sépia représentant l’administration britannique en Palestine entre 1920 et 1948. Au premier plan, un officier colonial britannique coiffé d’un casque colonial est assis à un bureau, rédigeant des documents. Derrière lui, un groupe de personnes en tenue traditionnelle moyen-orientale se tient debout, l’un d’eux levant la main comme pour interpeller ou demander audience. À l’arrière-plan, le Dôme du Rocher est visible ainsi qu’un drapeau britannique flottant sur un mât, symbolisant la présence et le contrôle britannique durant la période du mandat. L’ensemble évoque une scène de gouvernance coloniale dans un contexte de tensions politiques et identitaires.
L'administration britannique
L’administration britannique en Palestine (1920–1948) désigne la période du mandat confié par la Société des Nations au Royaume-Uni après la chute de l’Empire ottoman. Elle constitue un cadre colonial dans lequel se joue la montée du sionisme, la résistance arabe, et les prémices du conflit israélo-palestinien. Le mandat britannique repose sur la Déclaration Balfour de 1917, intégrée en 1922 dans les termes du mandat. Il engage le Royaume-Uni à favoriser l’établissement d’un « foyer national juif » tout en garantissant les droits civils et religieux des populations non juives. Cette double promesse crée une tension structurelle. L’administration est dirigée depuis Jérusalem par un haut-commissaire britannique. Elle organise l’immigration juive, supervise les infrastructures, et tente de maintenir l’ordre entre communautés. Les années 1920 et 1930 voient une montée des affrontements : émeutes de 1929, révolte arabe de 1936–1939, et durcissement des politiques migratoires. En 1939, le Livre blanc limite fortement l’immigration juive, provoquant la colère du mouvement sioniste, surtout après la Shoah. Après la Seconde Guerre mondiale, la situation devient ingérable : attentats de l’Irgun, pression internationale, et impasse politique. Le Royaume-Uni renonce au mandat en 1947, transférant la question à l’ONU, qui propose un plan de partage.
Peinture historique représentant un homme debout à un pupitre, lisant un document devant une assemblée formelle composée d’hommes en costume. Derrière lui, un grand drapeau israélien avec l’étoile de David souligne le caractère solennel et national de l’événement. L’architecture du lieu, avec ses arches et ses murs en pierre, renforce l’atmosphère officielle. La scène évoque la déclaration de l’indépendance de l’État d’Israël, probablement prononcée par David Ben-Gourion le 14 mai 1948, moment fondateur marqué par la lecture du texte fondateur devant les membres du futur gouvernement.
La fondation d'Israël
La fondation de l’État d’Israël a lieu le 14 mai 1948, lorsque David Ben Gourion proclame l’indépendance dans le musée de Tel-Aviv, quelques heures avant la fin officielle du mandat britannique sur la Palestine.
Cet acte marque l’aboutissement du projet sioniste lancé par Theodor Herzl en 1896 avec L’État des Juifs, puis structuré lors du congrès de Bâle en 1897. Il s’appuie sur la Déclaration Balfour de 1917, dans laquelle le Royaume-Uni soutient l’établissement d’un « foyer national juif » en Palestine, et sur le vote du plan de partage de l’ONU du 29 novembre 1947, qui prévoit deux États, l’un juif, l’autre arabe.Le texte de la déclaration d’indépendance affirme le droit historique et naturel du peuple juif à disposer d’un État en Terre d’Israël. Il est rédigé par un comité dirigé par Ben Gourion, puis approuvé par le Conseil national juif. La cérémonie se déroule dans la galerie principale du musée de Tel-Aviv, devenue depuis le Independence Hall. Dès le lendemain, les armées de plusieurs pays arabes attaquent le nouvel État, déclenchant la première guerre israélo-arabe. Israël résiste et étend son territoire au-delà des frontières prévues par l’ONU. Cette guerre provoque l’exode de plus de 700 000 Palestiniens, événement connu sous le nom de Nakba (« catastrophe »). La fondation d’Israël est célébrée chaque année lors de Yom Ha'atzmaout, le jour de l’indépendance, selon le calendrier hébraïque. Elle marque une rupture géopolitique majeure au Moyen-Orient et reste au cœur des tensions régionales et des débats sur le droit au retour, les frontières, et la reconnaissance mutuelle.
Illustration stylisée à portée politique montrant un bras musclé s’étendant depuis la gauche en tenant un drapeau israélien, traversant un paysage aux tons rouges et beiges figurant un territoire avec routes, bâtiments et implantations. L’allongement du bras évoque une expansion territoriale, renforcée par le texte en haut de l’image UNE EXTENSION CONTINUE. L’ensemble suggère une critique ou une observation sur l’emprise croissante d’un pouvoir sur un espace disputé, mêlant symbolisme physique et cartographie implicite.
Une extension continuel
L’expression « une extension continuelle » désigne un processus d’expansion territoriale, politique ou idéologique sans interruption ni stabilisation, souvent associé à des dynamiques coloniales, impériales ou stratégiques.

Dans le contexte du conflit israélo-palestinien, elle est fréquemment utilisée pour qualifier la politique de colonisation menée par l’État d’Israël depuis 1967, notamment en Cisjordanie, à Jérusalem-Est, et parfois dans les hauteurs du Golan. Cette expansion se traduit par :
– la construction de colonies civiles sur des territoires occupés – l’aménagement d’infrastructures réservées aux colons (routes, réseaux, zones industrielles) – l’annexion progressive de zones stratégiques ou symboliques – le déplacement ou l’encerclement de populations palestiniennes Le terme « continuelle » insiste sur l’absence de pause ou de retour aux frontières reconnues par le droit international. Il s’oppose à l’idée d’un gel des colonies ou d’un retrait territorial. Il est souvent mobilisé dans les discours critiques, les résolutions de l’ONU, ou les analyses juridiques sur la violation du droit international humanitaire. Mais cette expression peut aussi s’appliquer à d’autres contextes : expansion impériale russe, conquête américaine vers l’ouest, ou même diffusion idéologique (religieuse, économique, numérique) dans une logique de saturation territoriale.
Carte politique en français représentant les territoires occupés par Israël après 1967, avec les zones concernées en orange : Cisjordanie, Jérusalem-Est, Gaza, plateau du Golan et péninsule du Sinaï. Le fond montre Israël et ses voisins régionaux, notamment l’Égypte, la Jordanie, la Syrie et le Liban. En haut, le texte LA LOI DU PLUS FORT souligne une lecture critique de l’expansion territoriale israélienne après la guerre des Six Jours. En bas, une légende précise TERRITOIRES OCCUPÉS PAR ISRAËL, renforçant l’interprétation géopolitique et juridique de la carte. L’ensemble évoque une occupation prolongée et une politique de colonisation.
La loi du plus fort
Après 1967, l’État d’Israël étend son contrôle sur plusieurs territoires au-delà de ses frontières initiales, notamment la Cisjordanie, Jérusalem-Est, Gaza, le Golan et le Sinaï, amorçant une occupation prolongée et une politique de colonisation.Voici les principales étapes et dynamiques de cette expansion territoriale : – Guerre des Six Jours (juin 1967) Israël remporte une victoire militaire contre l’Égypte, la Syrie et la Jordanie. Il occupe la Cisjordanie, la bande de Gaza, Jérusalem-Est, le plateau du Golan (Syrie) et le Sinaï (Égypte) – Résolution 242 de l’ONU (novembre 1967) elle affirme l’« inadmissibilité de l’acquisition de territoires par la guerre » et demande le retrait israélien des territoires occupés. Israël ne s’y conforme pas pleinement – Annexions unilatérales Israël annexe Jérusalem-Est en 1980 et le Golan en 1981, décisions non reconnues par la communauté internationale – Colonisation en Cisjordanie dès les années 1970, Israël implante des colonies civiles en territoire occupé. Ce processus s’intensifie après 2000, avec des infrastructures réservées aux colons et une fragmentation du territoire palestinien – Accords d’Oslo (1993) Israël reconnaît l’OLP et accepte la création d’une Autorité palestinienne dans certaines zones (A et B), mais conserve le contrôle militaire et civil sur les zones C, où résident la majorité des colons – Retrait de Gaza (2005) Israël évacue ses colonies de Gaza mais maintient un blocus terrestre, maritime et aérien, ainsi qu’un contrôle indirect sur les frontières et les ressources – Expansion continue en 2025, Israël contrôle toujours la Cisjordanie, Jérusalem-Est et le Golan, avec plus de 700 000 colons israéliens vivant en territoire occupé. Les frontières ne sont pas reconnues par une partie des États arabes ni par l’ONU.Cette expansion territoriale est souvent qualifiée d’occupation prolongée ou de colonisation, selon les termes du droit international humanitaire. Elle est au cœur du blocage diplomatique et des revendications palestiniennes.
Infographie en français intitulée UNE ÉCONOMIE EFFICACE présentant une carte d’Israël surmontée du drapeau national, entourée d’icônes et de textes décrivant les secteurs clés de l’économie israélienne. Elle met en avant la réduction de la dépendance énergétique grâce aux gisements de gaz naturel, le leadership mondial en intelligence artificielle, le développement et l’exportation de technologies de défense, une croissance économique stable avec un PIB en hausse, un secteur high-tech dynamique attirant les investissements étrangers, une expertise reconnue en cybersécurité, et des infrastructures avancées en télécommunications et informatique. L’ensemble souligne la performance technologique et économique du pays.


Une économie efficace
Israël est un pays technologiquement avancé, avec une économie dynamique centrée sur l’innovation, malgré une forte dépendance énergétique. Ses secteurs de pointe incluent l’aéronautique, l’électronique civile et militaire, les télécommunications, l’informatique, la cybersécurité et l’intelligence artificielle.

Voici les points clés de l’économie israélienne en 2025 : – Dépendance énergétique Israël importe plus de 90 % de ses besoins énergétiques, notamment en pétrole et gaz naturel liquéfié. Malgré des découvertes offshore (gisement de Leviathan), le pays reste dépendant des marchés extérieurs pour sa consommation énergétique – Secteur high-tech le secteur technologique représente 18 % du PIB israélien en 2025, avec plus de 9 500 startups actives. Les domaines les plus dynamiques sont la cybersécurité, l’intelligence artificielle, les technologies médicales, la fintech et les logiciels d’entreprise – Cybersécurité Israël est le deuxième exportateur mondial de solutions de cybersécurité après les États-Unis. En 2025, les exportations atteignent 12 milliards de dollars, soit une hausse de 18 % par rapport à l’année précédente – Intelligence artificielle plus de 1 800 startups spécialisées dans l’IA développent des applications dans la santé, la finance, la défense et l’analyse prédictive. Le pays attire des investissements massifs, notamment dans les technologies de défense et les algorithmes avancés – Technologies de défense l’aéronautique militaire, les drones, les systèmes radar et les logiciels de commandement sont des secteurs stratégiques. Les unités de l’armée comme 8200 et Talpiot forment les ingénieurs qui alimentent l’innovation civile et militaire – Télécommunications et informatique Israël développe des infrastructures numériques avancées, des solutions cloud, des systèmes embarqués et des technologies de communication sécurisée. Ces secteurs sont soutenus par des investissements étrangers et des partenariats internationaux – Croissance économique selon l’OCDE, l’économie israélienne progresse de 3,3 % en 2025, portée par la consommation privée et les exportations technologiques. L’inflation reste modérée à 3,2 %, malgré un marché du travail tendu
Illustration moderne représentant un système d’irrigation innovant dans un paysage désertique avec des orangers alimentés par goutte-à-goutte, chaque arbre recevant l’eau directement à sa base via des tuyaux percés. Un satellite dans le ciel suggère un contrôle ou une surveillance à distance, tandis qu’un capteur dans le sol près des racines indique une mesure précise de l’humidité. Une icône de graphique en hausse évoque l’amélioration de la productivité agricole. Le soleil et les montagnes en arrière-plan rappellent les conditions arides du terrain. Le titre INNOVATIVE IRRIGATION souligne l’efficacité technologique du dispositif.
Une irrigation innovante
L’aridité du climat est un obstacle au développement agricole, mais le nord du pays bénéficie de montagnes et de précipitations qui permettent de produire des agrumes exportés en Europe.
sraël a développé des techniques d’irrigation de pointe pour surmonter la rareté de l’eau, notamment dans les zones semi-arides du sud. Le système de goutte-à-goutte, inventé par Netafim, permet une distribution précise de l’eau à la racine des plantes, réduisant les pertes par évaporation. Dans le nord, les hauteurs de Galilée et du Golan reçoivent des précipitations plus abondantes, favorisant la culture d’agrumes comme les oranges, les pamplemousses et les citrons. Ces fruits sont cultivés dans des vergers irrigués par des systèmes intelligents, puis exportés vers les marchés européens. L’irrigation innovante repose aussi sur la réutilisation des eaux usées traitées, l’analyse satellite des besoins hydriques, et l’intégration de capteurs dans les sols et les plantes. Ce modèle agricole combine haute technologie, adaptation climatique et performance commerciale.
Image représentant un homme en costume noir, chemise blanche, barbe, lunettes et kippa noire, debout aux côtés d’une femme en robe bleue et hijab beige, tous deux en extérieur. À l’arrière-plan, on distingue le Dôme du Rocher, un bâtiment arborant le drapeau canadien et un drapeau israélien sur la gauche, suggérant une scène mêlant Jérusalem et symboles nationaux. L’ensemble évoque une rencontre interculturelle ou interreligieuse, mettant en avant la coexistence ou le dialogue entre identités juive et musulmane dans un cadre marqué par des références géopolitiques.
Des israéliens juifs et arabes
Israël compte une population composée majoritairement de Juifs, mais aussi d’Arabes israéliens, qui représentent environ 20 % des citoyens. Ces deux groupes partagent le territoire national, mais vivent souvent dans des réalités sociales, culturelles et politiques distinctes.
Israéliens juifs
Ils forment environ 75 % de la population. Ils sont issus de vagues d’immigration successives : Europe centrale et orientale (ashkénazes), pays arabes et musulmans (séfarades et mizrahim), Éthiopie, ex-URSS, États-Unis. Ils sont majoritairement hébraïsants, souvent laïcs ou traditionnels, mais aussi religieux ou ultra-orthodoxes. Ils vivent dans toutes les régions du pays, notamment dans les grandes villes comme Tel-Aviv, Haïfa, Jérusalem, et dans les colonies en Cisjordanie.
Arabes israéliens Ils représentent environ 20 % de la population d’Israël. Ce sont les descendants des Palestiniens restés sur place après 1948. Ils sont citoyens israéliens, parlent arabe et hébreu, et vivent principalement dans le nord (Galilée), dans le triangle (centre), à Haïfa, Jaffa, Nazareth, et dans certaines villes mixtes. Ils ont accès aux institutions publiques mais dénoncent des discriminations dans l’emploi, le logement, l’éducation et la représentation politique.
Coexistence et tensions
Il existe des villes mixtes, des coopérations économiques, des initiatives éducatives et culturelles communes. Mais les tensions sont vives, notamment lors des conflits avec Gaza ou des affrontements à Jérusalem. Les Arabes israéliens sont parfois pris entre loyauté nationale et solidarité avec les Palestiniens des territoires occupés.
llustration divisée en trois panneaux verticaux représentant la diversité culturelle du peuple juif. Le panneau gauche intitulé ASHKENAZIS montre un homme barbu avec un chapeau noir et une tenue traditionnelle tenant un livre, avec une synagogue en arrière-plan et un autre homme en train de lire. Le panneau central intitulé SEFARADES présente une femme en foulard blanc et vêtements traditionnels, accompagnée en bas d’un homme jouant d’un instrument à cordes devant une architecture typique. Le panneau droit intitulé SABRAS montre un homme en chemise verte devant un paysage de collines et de cactus, symbolisant les Juifs nés en Israël. L’ensemble met en lumière les différences d’origine, de coutumes et d’environnement au sein du judaïsme contemporain.
Ashkénazes, séfarades et sabras
Les termes « ashkénazes », « séfarades » et « sabras » désignent trois grandes composantes identitaires de la population juive en Israël, chacune avec ses origines, ses langues, ses traditions et ses trajectoires historiques.

Ashkénazes
– Originaires d’Europe centrale et orientale (Allemagne, Pologne, Russie, Ukraine, Lituanie…) – Langue historique : yiddish (mélange d’allemand, hébreu et langues slaves) – Arrivent en Palestine dès la fin du XIXe siècle, puis en masse après la Shoah – Majoritaires dans les élites politiques, universitaires et économiques jusqu’aux années 1980 – Portent une culture juive rationaliste, souvent laïque ou socialiste, influencée par les Lumières européennes
Séfarades et Mizrahim – Séfarades : descendants des Juifs expulsés d’Espagne en 1492, installés en Afrique du Nord, Balkans, Empire ottoman – Mizrahim : Juifs originaires du Moyen-Orient (Irak, Iran, Yémen, Syrie, Égypte…) – Langues historiques : judéo-arabe, ladino, hébreu liturgique – Arrivent en Israël surtout après 1948, souvent dans des conditions précaires – Longtemps marginalisés, ils revendiquent leur culture orientale, musicale, religieuse et familiale – Ont progressivement accédé à des postes politiques et culturels, notamment via le parti Shas  Sabras – Terme hébreu désignant les Juifs nés en Israël (littéralement « figue de barbarie » : piquant à l’extérieur, doux à l’intérieur) – Représentent une identité israélienne nouvelle, détachée des diasporas – Hébraïsants, souvent sécularisés, porteurs d’un ethos national, militaire et agricole – Symbole du renouveau juif sur la terre d’Israël, valorisé dans les récits sionistes Ces identités coexistent, parfois en tension, parfois en fusion. Elles structurent les rapports sociaux, les mémoires familiales, les styles politiques et les expressions culturelles en Israël.
Illustration représentant une scène de tension politique avec au premier plan une personne en sweat vert, jean bleu et keffieh noir et blanc, le visage partiellement couvert, brandissant une pierre dans un geste de lancer. À l’arrière-plan, un mur tagué affiche le mot PALESTINE en lettres noires, un drapeau palestinien, le mot FREEDOM et des dessins de colombes accompagnés de texte arabe. Derrière cette figure, un soldat en tenue militaire marche tandis qu’un groupe de manifestants, certains en habits traditionnels, tiennent des pancartes. L’ensemble évoque une situation de résistance, de conflit et d’expression politique dans un contexte marqué par l’occupation et la revendication identitaire.
La première Intifada
La première Intifada est un soulèvement populaire palestinien déclenché le 9 décembre 1987 dans les territoires occupés par Israël depuis 1967, principalement en Cisjordanie, à Gaza et à Jérusalem-Est. Elle débute après la mort de quatre Palestiniens dans un accident de la route impliquant un véhicule israélien, perçu comme une vengeance, et s’étend rapidement à l’ensemble des territoires. Ce mouvement, largement spontané, mobilise des jeunes, des femmes, des syndicats et des comités locaux. Il se caractérise par des grèves, des boycotts, des refus de payer l’impôt, des jets de pierres et des affrontements avec l’armée israélienne. La répression est sévère : couvre-feux, arrestations, usage de balles réelles. Le bilan humain est lourd, avec plus de 1 900 Palestiniens tués et des milliers de blessés. L’Intifada marque une rupture : elle internationalise la cause palestinienne, pousse Israël à reconnaître l’OLP comme interlocuteur, et débouche sur les accords d’Oslo en 1993. Elle révèle la centralité de la société civile palestinienne dans la lutte contre l’occupation et inaugure une nouvelle phase du conflit israélo-palestinien.
Illustration stylisée représentant trois figures politiques dans une scène emblématique. Au premier plan, deux hommes se serrent la main : l’un en costume sombre et lunettes, l’autre en tenue militaire avec keffieh, incarnant respectivement Yitzhak Rabin et Yasser Arafat. À l’arrière-plan, un troisième homme en costume avec cravate rouge, cheveux gris et sourire bienveillant, se tient debout devant une silhouette du bâtiment de la Maison-Blanche, identifiant Bill Clinton. L’ensemble évoque la signature des Accords d’Oslo en 1993, moment diplomatique majeur dans le processus de paix israélo-palestinien.
Un court espoir
En 1993, un court espoir de paix émerge avec la signature des Accords d’Oslo entre Yitzhak Rabin, Premier ministre israélien, et Yasser Arafat, président de l’OLP, sous l’égide de Bill Clinton à Washington. Ces accords prévoient une reconnaissance mutuelle, la création d’une Autorité palestinienne autonome dans certaines zones de Cisjordanie et de Gaza, et un calendrier de négociations sur les questions sensibles comme Jérusalem, les réfugiés et les colonies. La poignée de main entre Rabin et Arafat sur la pelouse de la Maison-Blanche devient un symbole mondial, mais les espoirs sont vite fragilisés par les attentats du Hamas, les oppositions internes, et l’assassinat de Rabin en 1995
Illustration dramatique portant le titre LA SECONDE INTIFADA, montrant plusieurs individus dans un décor ravagé par les affrontements, avec fumée et ruines en arrière-plan. Certains portent des keffiehs, l’un lève le poing, d’autres semblent fuir ou participer à une action. Des soldats armés sont présents, suggérant une confrontation directe. L’ensemble évoque la période de soulèvement palestinien du début des années 2000, marquée par la résistance, la violence et les tensions politiques.


La seconde Intifada
La seconde Intifada, aussi appelée Intifada Al-Aqsa, est un soulèvement palestinien déclenché le 28 septembre 2000, à la suite de la visite controversée d’Ariel Sharon sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est. Elle dure jusqu’en 2005 et marque une phase de violence intense entre Palestiniens et Israéliens.

Contrairement à la première Intifada (1987–1993), largement non armée, la seconde se caractérise par une militarisation croissante du conflit. Des attentats-suicides frappent les villes israéliennes, tandis que l’armée israélienne mène des opérations massives dans les territoires palestiniens, notamment lors de l’opération Rempart en 2002. Le bilan humain est lourd : plus de 3 000 Palestiniens et environ 1 000 Israéliens tués. Ce soulèvement survient dans un climat de désillusion après l’échec des négociations de Camp David II (juillet 2000) entre Ehud Barak et Yasser Arafat, sous médiation de Bill Clinton. Il révèle l’effondrement du processus d’Oslo et la montée en puissance du Hamas et du Jihad islamique, au détriment de l’OLP.
La seconde Intifada entraîne une réoccupation militaire de nombreuses zones autonomes palestiniennes, la construction du mur de séparation en Cisjordanie, et une radicalisation des deux sociétés. Elle s’achève progressivement avec la mort d’Arafat (2004), l’élection de Mahmoud Abbas (2005), et le retrait israélien unilatéral de Gaza.
Illustration stylisée représentant un affrontement militaire entre deux soldats dans un décor de guerre marqué par des bâtiments détruits, des tanks et des explosions. À gauche, un combattant en tenue de camouflage et bandeau tient un lance-roquettes, tandis qu’à droite un soldat casqué arborant une étoile de David bleue vise avec un fusil. Des missiles traversent le ciel et un éclair en zigzag sépare les deux figures, accentuant la violence du conflit. L’ensemble évoque une confrontation intense dans un contexte de tension géopolitique et de destruction.


Une situation bloquée
En 2006, le Hamas, mouvement islamiste palestinien considéré comme organisation terroriste par l’Union européenne, les États-Unis et Israël, remporte les élections législatives palestiniennes. Ce succès électoral entraîne une rupture avec le Fatah, parti dominant de l’OLP, et débouche sur une guerre civile palestinienne qui conduit à la prise de contrôle de la bande de Gaza par le Hamas en juin 2007. Dès lors, les affrontements entre le Hamas et Israël s’intensifient. Le Hamas lance régulièrement des roquettes depuis Gaza vers le territoire israélien, visant des villes comme Sderot, Ashkelon ou Beer-Sheva. Israël réplique par des opérations militaires ciblées, des frappes aériennes, et des incursions terrestres, causant la mort de nombreux Palestiniens, combattants et civils.
Ces échanges violents s’inscrivent dans une dynamique asymétrique : le Hamas utilise des tactiques de guérilla et des tirs depuis des zones densément peuplées, tandis qu’Israël mobilise une puissance militaire supérieure. Les civils palestiniens sont souvent pris au piège, notamment en raison du blocus imposé sur Gaza depuis 2007, qui limite les mouvements, les ressources et les infrastructures. Ce cycle de violence, marqué par des pics comme l’opération Plomb durci (2008–2009), Bordure protectrice (2014), ou Gardien des murs (2021), illustre une situation bloquée où les ripostes militaires ne débouchent sur aucun règlement politique durable.
Illustration représentant une scène chaotique et violente associée au 7 octobre 2023, montrant plusieurs civils en fuite dans un environnement ravagé par les flammes et les bombardements. Un homme en chemise rouge mène le groupe, suivi d’un jeune en gris, d’une fille en robe jaune et d’une autre personne en haut violet, tous courant dans la panique. À l’arrière-plan, des habitations sont en feu, le ciel est obscurci par la fumée et traversé par des projectiles, tandis qu’un soldat armé avance, renforçant la tension. L’ensemble évoque une situation de guerre ou d’attaque soudaine, mettant en lumière la peur, la destruction et la vulnérabilité des civils dans un contexte de conflit intense.
Le 7 octobre 2023
Le 7 octobre 2023 marque le déclenchement d’une attaque sans précédent du Hamas contre Israël, causant la mort de plus de 1 100 civils israéliens et entraînant une guerre de grande ampleur dans la bande de Gaza.

Ce jour-là, à l’aube, le Hamas lance l’opération « Déluge d’Al-Aqsa », combinant une pluie de plus de 5 000 roquettes tirées depuis Gaza et une infiltration terrestre, aérienne et maritime de centaines de combattants dans le sud d’Israël. Des attaques coordonnées visent des kibboutzim, des bases militaires et un festival de musique à Re’im, où des civils sont massacrés ou pris en otage. Plus de 1 189 personnes sont tuées en Israël, dont 815 civils, et 251 otages sont capturés et emmenés à Gaza.
L’armée israélienne, prise de court, réagit par des frappes massives sur la bande de Gaza, marquant le début d’une guerre prolongée. Le gouvernement de Benyamin Netanyahou décrète l’état d’urgence, mobilise les réservistes, et lance une opération terrestre dans Gaza. Le conflit s’étend ensuite à la Cisjordanie, au Liban Sud (Hezbollah) et au Yémen (Houthis), avec des implications régionales et internationales majeures. L’attaque du 7 octobre 2023 est considérée comme le jour le plus meurtrier de l’histoire d’Israël, et comme un tournant stratégique dans le conflit israélo-palestinien. Elle a provoqué une onde de choc mondiale, relancé les débats sur la sécurité, la colonisation, le blocus de Gaza, et les perspectives de paix.