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Description des illustrations |
Illustration |
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Cette illustration historique intitulée « Les Épidémies,
Ennemies Numéro Un de l'Homme » présente une synthèse visuelle
des grandes pandémies ayant marqué l’histoire humaine et des figures
médicales majeures associées à leur compréhension ou à leur combat. En
haut à gauche, le portrait d’Hippocrate symbolise les
origines de la médecine rationnelle. À sa droite, une scène illustre la
peste d’Athènes survenue en 430 av. J.-C., évoquant les
ravages de cette épidémie antique. Plus bas, une représentation de la
peste noire entre 1347 et 1351 montre un individu
marqué par les symptômes de la peste bubonique qui décima l’Europe
médiévale. À droite, une image de la grippe espagnole
de 1918 met en scène des malades alités et une infirmière, soulignant
l’ampleur mondiale de cette pandémie. Les portraits de Louis
Pasteur et Robert Koch rappellent leur rôle
fondamental dans le développement de la microbiologie et de la théorie
des germes. Enfin, une représentation stylisée du virus SARS-CoV-2
évoque la pandémie de COVID-19 apparue en 2020,
concluant cette fresque chronologique par une menace contemporaine.
L’ensemble met en évidence la récurrence des épidémies dans l’histoire
humaine et les progrès scientifiques réalisés pour les comprendre et les
combattre. |

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Les
épidémies, ennemies numéro un de l'homme
Les épidémies ont toujours été les ennemies numéro un de l’homme car elles
frappent sans distinction de classe de frontière ou d’époque et révèlent les
failles biologiques sociales et politiques des sociétés humaines
Hippocrate fut l’un des premiers à formaliser l’observation des
épidémies dans son traité Des épidémies où il relie les maladies Ã
l’environnement et aux saisons. Thucydide décrit avec précision
la peste d’Athènes en -430 soulignant la panique l’effondrement des normes et la
perte de repères moraux. Au Moyen Âge la peste noire tue près de la moitié de la
population européenne entre 1347 et 1352 bouleversant l’économie la religion et
les structures sociales. Giovanni Boccaccio dans le
Décaméron témoigne de la fuite des riches et de l’abandon des malades. Au
XIXe siècle le choléra devient un fléau mondial traversant les continents avec
les flux commerciaux et provoquant des réformes sanitaires. Louis
Pasteur et Robert Koch révolutionnent la compréhension
des agents pathogènes en fondant la microbiologie moderne. Le XXe siècle voit
l’émergence de la grippe espagnole en 1918 qui tue plus de cinquante millions de
personnes dans un contexte de guerre et de mondialisation. Le VIH apparu dans
les années 1980 révèle les enjeux de stigmatisation de recherche et de
coopération internationale. Le XXIe siècle est marqué par le SRAS le H1N1 Ebola
et surtout la pandémie de Covid-19 qui met à l’épreuve les systèmes de santé la
gouvernance mondiale et la solidarité entre peuples. Les épidémies ne sont pas
seulement des phénomènes biologiques elles sont des révélateurs de civilisation
des catalyseurs de changement et des défis permanents pour la science et la
politique. |
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Cette affiche pédagogique intitulée « Quand
une maladie devient épidémie » explique le concept d’épidémie
en illustrant sa propagation et ses conséquences à l’échelle mondiale.
Elle présente des figures historiques majeures comme Hippocrate,
Thucydide, Pasteur et Koch,
chacun associé à une avancée dans la compréhension des maladies et des
mécanismes de transmission. Des pictogrammes stylisés montrent l’alerte
sanitaire, la diffusion géographique des foyers infectieux et les
efforts de recherche médicale. Une carte du monde avec des marqueurs
rouges souligne l’impact global des épidémies. L’ensemble vise Ã
sensibiliser le public à la dynamique des maladies infectieuses et Ã
l’importance de la science dans leur maîtrise. |
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Quand une maladie devient épidémie
Une maladie devient une épidémie lorsqu’elle provoque une augmentation
soudaine et inhabituelle du nombre de cas dans une population donnée sur
une période limitée dépassant les seuils statistiques attendus et
entraînant une alerte sanitaire locale ou nationale
Hippocrate distingue déjà les maladies sporadiques des
épidémies dans ses traités en les reliant aux saisons et aux lieux.
Thucydide décrit la peste d’Athènes comme un événement
brutal et collectif qui dépasse les cas isolés. Louis Pasteur
et Robert Koch permettent au XIXe siècle de comprendre
les agents pathogènes et leur transmission facilitant l’identification
des foyers épidémiques. Une maladie devient épidémique lorsqu’elle se
propage rapidement dans une zone géographique précise souvent à cause de
facteurs environnementaux sociaux ou immunitaires. Le passage Ã
l’épidémie dépend aussi de la capacité des systèmes de surveillance Ã
détecter une anomalie statistique. Les exemples récents comme le SRAS le
H1N1 ou le Covid-19 montrent que la mondialisation les transports et les
interactions humaines accélèrent ce basculement. Les autorités comme
l’OMS ou les agences nationales déclenchent des protocoles dès que les
seuils sont franchis pour contenir la propagation et éviter le passage Ã
la pandémie |
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Cette scène historique représente les ravages de la peste noire
dans l’Europe médiévale. Au centre, un moine en robe
brune semble accablé ou en prière, incarnant la détresse spirituelle
face à l’épidémie. À gauche, un médecin vêtu de l’habit caractéristique
du docteur de peste, avec masque à bec et bâton,
symbolise les tentatives rudimentaires de protection et de soin. Au
premier plan, deux femmes s’occupent d’un corps étendu, probablement
mourant ou déjà décédé, illustrant la compassion et l’impuissance des
proches. En arrière-plan, la rue est jonchée de cadavres et de figures
en détresse, encadrée par une architecture médiévale qui ancre la scène
dans son époque. L’ensemble évoque la terreur collective, les limites de
la médecine d’alors et la charge émotionnelle des grandes pandémies. |
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Le
fléau de la peste
La peste est l’un des fléaux les plus meurtriers de
l’histoire humaine provoquée par le bacille Yersinia pestis découvert
par Alexandre Yersin en 1894 elle se transmet principalement par les
puces des rats et peut prendre des formes bubonique septicémique ou
pulmonaire
Justinian est confronté à la première grande pandémie au VIe
siècle qui ravage l’Empire byzantin et compromet ses ambitions
impériales. Au XIVe siècle la peste noire tue entre un tiers et la
moitié de la population européenne en quelques années bouleversant les
structures sociales économiques et religieuses. Giovanni
Boccaccio dans le Décaméron décrit la fuite des riches
et l’abandon des malades. La Fontaine dans Les
Animaux malades de la peste illustre la terreur morale et sociale
que suscite le fléau. La peste devient endémique pendant plusieurs
siècles réapparaissant par vagues successives jusqu’au XVIIIe siècle.
Les mesures de quarantaine et les lazarets se généralisent mais restent
inefficaces faute de compréhension des mécanismes de contagion. Ce n’est
qu’au XIXe siècle avec les travaux de Louis Pasteur et
Robert Koch que les bases de la microbiologie
permettent d’identifier les agents pathogènes et de développer des
traitements. La peste reste aujourd’hui présente dans certaines régions
du monde notamment à Madagascar ou en Asie centrale mais elle peut être
traitée efficacement par antibiotiques si le diagnostic est précoce.
Elle demeure un symbole de catastrophe sanitaire et sociale révélant les
failles des sociétés face à l’invisible et à l’incontrôlable |
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Cette illustration sépia au style ancien représente la figure de la
Mort vêtue d’une cape à capuche et tenant une grande
faux, évoquant le fléau du choléra. À l’arrière-plan,
un navire à voile navigue sur une mer calme, suggérant la propagation
maritime de la maladie. Le titre « Le Voyage Macabre – Choléra
» inscrit en haut renforce l’idée d’un périple funeste, où la maladie
voyage avec les hommes et les marchandises. L’ensemble associe
symbolisme morbide et contexte historique, soulignant la peur collective
liée aux épidémies importées par voie maritime. |
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Le
voyage macabre du cholera
Le choléra est une maladie infectieuse provoquée par la
bactérie Vibrio cholerae qui se transmet par l’eau ou les aliments
contaminés et provoque des diarrhées aiguës pouvant entraîner une
déshydratation mortelle en quelques heures
John Snow médecin britannique identifie en 1854 la source d’une
épidémie à Londres en localisant une pompe à eau contaminée marquant la
naissance de l’épidémiologie moderne. Le choléra quitte le delta du
Gange au début du XIXe siècle et entame un voyage macabre à travers les
continents porté par les routes commerciales les armées et les
migrations. Il atteint Moscou Berlin Paris puis New York provoquant des
milliers de morts et des paniques urbaines. Les autorités mettent en
place des cordons sanitaires des lazarets et des quarantaines souvent
inefficaces faute de compréhension des mécanismes microbiens.
Louis Pasteur et Robert Koch permettent au
XIXe siècle d’identifier les agents pathogènes et de développer des
mesures de prévention. Le choléra devient un symbole de la misère
urbaine de l’insalubrité et des inégalités sociales. Il frappe les
quartiers pauvres les camps de réfugiés et les zones de guerre révélant
les failles des systèmes d’assainissement. Aujourd’hui il sévit encore
dans certaines régions d’Afrique d’Asie et d’Amérique latine où l’accès
à l’eau potable reste limité. Le choléra incarne le lien tragique entre
environnement pauvreté et santé publique et rappelle que les maladies
infectieuses voyagent avec les hommes les marchandises et les
injustices. |
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Cette illustration met en scène l’impact historique et contemporain des
maladies infectieuses sur les sociétés humaines. Elle présente des
portraits de figures médicales et scientifiques, des représentations
stylisées de virus et bactéries, et des personnes affectées par des
pathologies comme le paludisme, le typhus,
le VIH, la grippe, Ebola,
le COVID-19 et le VIH II. Le texte en
haut souligne que ces maladies ont marqué l’histoire par leurs effets
sanitaires, sociaux et politiques, révélant les vulnérabilités des
sociétés face à l’invisible. L’ensemble associe symbolisme biologique et
mémoire collective, illustrant la permanence des menaces épidémiques et
la complexité des réponses humaines. |
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Toutes les autres
La peste et le choléra ont elles aussi marqué l’histoire humaine par
leur impact sanitaire social et politique révélant les vulnérabilités
des sociétés face à l’invisible
La variole a décimé des populations entières notamment en
Amérique après l’arrivée des conquistadors. Edward Jenner
met au point le premier vaccin en 1796 ouvrant la voie à l’immunisation
moderne. La tuberculose surnommée la grande tueuse au XIXe siècle
inspire Alexandre Dumas fils dans La Dame aux
camélias et mobilise Robert Koch qui identifie le
bacille en 1882. La grippe espagnole de 1918 tue plus de cinquante
millions de personnes dans un monde affaibli par la guerre. Le typhus
accompagne les famines et les conflits comme en Russie ou dans les camps
nazis. Le paludisme reste endémique dans de nombreuses régions
tropicales malgré les efforts de Ronald Ross et les
campagnes de l’OMS. Le VIH apparu dans les années 1980 bouleverse les
représentations de la sexualité de la solidarité et de la recherche
biomédicale. Le SRAS le MERS Ebola et la Covid-19 rappellent que les
zoonoses sont des menaces permanentes dans un monde globalisé. Toutes
ces maladies ont en commun de révéler les inégalités d’accès aux soins
les failles des systèmes de santé et la nécessité d’une vigilance
scientifique et politique constante. |
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Cette illustration sépia représente un personnage encapuchonné au visage
déformé, vêtu d’une robe médiévale et tenant un bâton de marche,
incarnant un lépreux. Une cloche suspendue à son cou
signale sa présence, conformément aux pratiques d’isolement imposées aux
malades dans l’Europe médiévale. À l’arrière-plan, des
bâtiments anciens et un clocher d’église situent la
scène dans un village historique. Le titre « L’Enigmatique Lèpre
» évoque à la fois le mystère médical et la stigmatisation sociale
entourant cette maladie longtemps incomprise. L’ensemble suggère
l’exclusion, la peur et la solitude vécues par les lépreux dans les
sociétés anciennes. |
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L'énigmatique lèpre
La lèpre est une maladie infectieuse chronique provoquée
par la bactérie Mycobacterium leprae identifiée par le Norvégien Gerhard
Armauer Hansen en 1873 elle touche la peau les nerfs
périphériques et les muqueuses provoquant des infirmités sévères et des
stigmates sociaux durables
Longtemps considérée comme hautement contagieuse et incurable la lèpre a
suscité la peur l’exclusion et la mise à l’écart des malades dans des
léproseries dès le Moyen Âge. Elle est mentionnée dans la Bible et dans
les textes médiévaux comme une punition divine ou une souillure morale.
Les lépreux sont souvent contraints de porter des clochettes ou des
signes distinctifs et de vivre en marge de la société. Au XIXe siècle
Alexandre Leloir publie un traité illustré sur la lèpre
qui témoigne de son impact médical et social. La maladie reste
énigmatique par sa longue incubation pouvant aller jusqu’à vingt ans et
sa faible contagiosité malgré les mutilations qu’elle provoque. En 2008
une deuxième espèce bactérienne Mycobacterium lepromatosis
est identifiée chez des patients au Mexique et aux États-Unis révélant
une diversité génétique insoupçonnée. Des recherches menées par
l’Institut Pasteur et le CNRS montrent
que cette forme était déjà présente en Amérique bien avant l’arrivée des
Européens. Aujourd’hui la lèpre est traitable par antibiotiques comme la
rifampicine la clofazimine et la dapsone mais elle reste endémique dans
certaines régions d’Asie d’Afrique et d’Amérique latine. Elle incarne
une maladie négligée à forte charge symbolique révélant les liens entre
biologie exclusion et mémoire collective |