| |
Siréniens en danger critique
Nom |
Statut |
Effectifs restants, aire
de répartition actuel et risque d'extinction (EW ou CR) |
Lamantin
des Caraïbes (Trichechus manatus manatu) |
CR |
Le lamantin des Caraïbes occupe les eaux côtières tropicales
de l’Atlantique Ouest : Du nord-est du Brésil jusqu’au
sud-est des États-Unis Présent dans : Amérique
centrale : Panama, Costa Rica, Nicaragua, Honduras Caraïbes
: Cuba, Jamaïque, Antilles néerlandaises, République dominicaine
Amérique du Sud : Venezuela, Colombie, Guyane française
Golfe du Mexique : Mexique, sud des États-Unis (hors Floride) La
répartition est très fragmentée et de nombreuses zones sont
désormais inhospitalières à cause de la pollution, de la
navigation motorisée et de la perte d’habitat
Les estimations précises sont rares, mais les populations
sont très fragmentées et souvent en déclin : Belize
: quelques centaines d’individus, l’une des plus grandes populations
restantes Guyane française : population indigène, mais très
réduite Antilles (Cuba, Haïti, République dominicaine) :
populations résiduelles Disparitions locales : Martinique,
Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy. |

Monotrème en danger critique
Nom |
Statut |
Effectifs restants, aire
de répartition actuel et risque d'extinction (EW ou CR) |
Échidné à
long bec de l’ouest (Zaglossus bruijni)
 |
CR |
Les effectifs exacts sont inconnus, mais considérés comme
très faibles. L’espèce est rarement observée et pourrait
être fonctionnellement éteinte dans certaines zones. Aucune
estimation fiable de population globale n’est disponible, ce qui renforce
l’inquiétude. Région principale : Nouvelle-Guinée
occidentale (Indonésie) Provinces de Papouasie
occidentale et Sorong Altitudes : entre
1 300 et 4 000 mètres, dans les forêts humides
montagnardes et prairies alpines Monts Foja
(expédition en 2006) Îles proches : Salawati, Batanta, Waigeo (présence
possible mais non confirmée). |

Marsupiaux en danger critique
Nom |
Statut |
Effectifs restants, aire
de répartition actuel et risque d'extinction (EW ou CR) |
Dunnart
de Julia Creek (Sminthopsis douglasi)
 |
CR |
|
Quoll
de montagne (Dasyurus spartacus)
 |
CR |
|
Dendrolague de Scott, ou tenkile (Dendrolagus scottae)
 |
CR |
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Potoroo à
nez long occidental (Potorous longipes)
 |
CR |
|

Proboscidiens en danger critique
Nom |
Statut |
Effectifs restants, aire
de répartition actuel et risque d'extinction (EW ou CR) |
Eléphant
de forêt d'Afrique (Loxodonta cyclotis)
 |
CR |
|

Xénarthres
en danger critique
Nom |
Statut |
Effectifs restants, aire
de répartition actuel et risque d'extinction (EW ou CR) |
Tatou à
trois bandes du Brésil (Tolypeutes tricinctus)
 |
CR |
|
Paresseux
nain de l’île Escudo (Bradypus pygmaeus)
 |
CR |
|

Lagomorphes en danger critique
Nom |
Statut |
Effectifs restants, aire
de répartition actuel et risque d'extinction (EW ou CR) |
Lapin des
rivières (Bunolagus monticularis)
 |
CR |
|
Lapin des
volcans (Romerolagus diazi)
 |
CR |
|
Pika
d'Ili (Ochotona iliensis)
 |
CR |
|

Rongeurs en danger critique
Nom |
Statut |
Effectifs restants, aire
de répartition actuel et risque d'extinction (EW ou CR) |
Rat-kangourou à pieds lourds (Dipodomys gravipes)
 |
CR |
|
Gaufre
tropical (Geomys tropicalis)
 |
CR |
( |
Tuco-tuco
sociable (Ctenomys sociabilis)
 |
CR |
|
Cochon
d’Inde de Santa Catarina (Cavia intermedia)
 |
CR |
|
Souris
moissonneuse de Cozumel (Reithrodontomys spectabilis)
 |
CR |
|
Souris de
Guardia (Peromyscus guardia)
 |
CR |
|
La souris
de Bonhote (Mus famulus)
 |
CR |
|
Rat de
Narborough (Nesoryzomys narboroughi)
 |
CR |
|

Cétartiodactyles en danger critique
Nom |
Statut |
Effectifs restants, aire
de répartition actuel et risque d'extinction (EW ou CR) |
Sus
cebifrons (Sanglier des Visayas)
 |
CR |
|
Camelus
ferus (Chameau sauvage)
 |
CR |
( |
Catagonus
wagneri (Pécari du Chaco)
 |
CR |
|

Cétacés
en danger critique
Nom |
Statut |
Effectifs restants, aire
de répartition actuel et risque d'extinction (EW ou CR) |
Vaquita,
ou Marsouin du Pacifique (Phocoena sinus)
 |
CR |
Estimation actuelle : moins de 10 individus
survivants En 1997, on comptait encore 567 individus ; la
population a chuté de plus de 94 % en deux générations
L’espèce est considérée comme fonctionnellement éteinte,
c’est-à-dire incapable de se rétablir sans intervention humaine majeure
Endémique du nord du golfe de Californie, aussi appelé
mer de Cortés, au Mexique Eaux peu
profondes (11 à 50 m de profondeur) Fonds de limon et de
glaise À 11–25 km des côtes, dans des
lagunes turbides riches en nutriments Le Vaquita n’a jamais
été élevé en captivité, et son mode de vie reste très mal
connu Menaces principales Piégeage accidentel dans les
filets de pêche illégaux, notamment ceux utilisés pour le
totoaba, un poisson également en danger critique Braconnage
indirect lié au commerce noir de vessies natatoires de totoaba
Pollution, trafic maritime, et
bruit sous-marin e petit cétacé discret est devenu un
symbole mondial de la conservation marine. |
Baleine
bleue pygmée de l’Antarctique (Balaenoptera musculus brevicauda) |
EN |
Estimation globale pour toutes les baleines bleues : entre
5 000 et 15 000 individus Pour brevicauda, les
données sont très limitées ; certains chercheurs estiment
qu’elle représente quelques milliers d’individus, mais les
chiffres sont incertains Avant la chasse industrielle, les
populations de baleines bleues dépassaient les 200 000 individus
dans l’Atlantique seul B. m. brevicauda est principalement présente
dans : Océan Indien sud Sud-ouest de l’océan Pacifique Zones
tropicales et subtropicales, contrairement aux autres sous-espèces
qui migrent vers les pôles Le nom « baleine bleue pygmée de
l’Antarctique » est franchement trompeur. On pourrait croire
qu’elle nage entre les icebergs du pôle Sud, alors qu’en réalité, elle
préfère les eaux tropicales et subtropicales de l’océan
Indien et du Pacifique sud-ouest. Et puis, le terme « pygmée » est relatif :
elle mesure quand même 22 à 24 mètres de long… pas
exactement un format de poche. Récemment reclassé en "EN". |
Baleine
noire de l’Atlantique Nord (Eubalaena glacialis)
 |
CR |
|
Baleine
noire du Pacifique Nord (Eubalaena japonica)
 |
CR |
|

"Ruminants"
en danger critique
Nom |
Statut |
Effectifs restants, aire
de répartition actuel et risque d'extinction (EW ou CR) |
Girafe du Kordofan (Giraffa camelopardalis
antiquorum) |
CR |
Environ 1 400 individus à l’état sauvage (estimation de
2018) Répartition par pays : Tchad : ~1 000 individus,
surtout dans le Parc national de Zakouma Cameroun : < 650
individus, concentrés dans le Parc national de Waza République
centrafricaine : ~150 individus, Parc de Bamingui-Bangoran
RDC : ~38 individus en 2016, Parc national de la Garamba Aire de
répartition actuelle Afrique centrale et de l’Ouest,
notamment : Sud du Tchad Nord du Cameroun Ouest du Soudan République
centrafricaine République démocratique du Congo Le nom « Kordofan » vient
d’une ancienne province du Soudan, mais l’espèce est
aujourd’hui plus présente dans les pays voisins. La girafe du Kordofan est
l’une des sous-espèces les plus menacées du genre Giraffa. |
Girafe de Nubie (Giraffa camelopardalis
camelopardalis) |
CR |
Moins de 600 individus à l’état sauvage (estimation
récente) La population est en déclin rapide, avec des
groupes très isolés Certaines études génétiques incluent la girafe
de Rothschild (G. c. rothschildi) dans la girafe de Nubie,
ce qui pourrait légèrement augmenter les chiffre Aujourd’hui, elle est
principalement observée dans : Parc national de Murchison Falls
(Ouganda) Quelques zones protégées au Soudan du Sud, mais
les données sont limitées La girafe de Nubie a quasiment disparu de son aire
d’origine au Soudan, où elle était autrefois abondante. |
Porte-musc de l’Himalaya (Moschus cupreus)
 |
EN |
Les données précises sont rares, mais les estimations suggèrent une
population très réduite et fragmentée L’espèce est
difficile à observer en raison de son comportement discret et de
son habitat escarpé Des études indiquent que l’habitat convenable en
Afghanistan couvre environ 1 300 km², mais est très
fragmenté Régions montagneuses de l’Himalaya, notamment :
Cachemire (Inde et Pakistan) Nord-Est du Pakistan
(Gilgit-Baltistan) Est de l’Afghanistan (provinces de
Nouristan, Kounar, Laghman) Ouest du Népal (découvert
plus récemment) Altitudes typiques : 2 700 à 4 000 mètres,
dans des forêts de chênes et de conifères sur pentes raides Ce cervidé est
l’un des plus anciens et mystérieux d’Asie. Il est passé en statue "EN"
récemment. |
Porte-musc noir (Moschus fuscus)
 |
EN |
Les données précises sont rares, mais les populations sont très
réduites et fragmentées L’espèce est nocturne, solitaire et
difficile à observer, ce qui rend les estimations complexes Les
experts estiment que les effectifs sont en déclin, mais
sans chiffre global officiel Régions montagneuses d’Asie,
notamment : Chine : nord-ouest du Yunnan, sud-est du Tibet
Inde : État de l’Arunachal Pradesh Bhoutan Népal Myanmar
Altitudes typiques : 2 600 à 4 200 mètres Habitat préféré :
forêts de conifères, bordures boisées, crêtes rocheuses
Reclassé en statut "EN" récemment. |
Porte-musc à ventre blanc (Moschus
leucogaster)
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CR |
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Cerf de Hangul (Cervus hanglu hanglu) |
CR |
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Cerf de Bawean (Axis kuhlii)
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CR |
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Cerf des Calamianes (Rusa calamianensis)
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CR |
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Cerf de Panay (Rusa alfredi)
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CR |
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Bos sauveli (Kouprey)
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CR |
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Pseudoryx nghetinhensis (Saola)
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CR |
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Bubalus mindorensis (Tamaraw)
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CR |
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Cerf du Père David (Elaphurus davidianus) |
EW |
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