Carnivores en danger critique

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Félidés en danger critique d'extinction

Nom Statut Effectifs restants, aire de répartition actuel et risque d'extinction (EW ou CR)
Chat de Bornéo (Catopuma badia) 

Chat de Bornéo (Catopuma badia) en action dans son milieu naturel, avec son nom français et scientifique visible

 

CR Effectifs restants Le chat de Bornéo (Catopuma badia) est extrêmement rare, avec une population estimée à moins de 2 500 individus matures à l’état sauvage. Aucun programme d’élevage en captivité n’est actuellement en place, et les observations directes sont très limitées.
Aire de répartition actuelle
Ce félin est endémique de l’île de Bornéo, réparti entre les territoires de la Malaisie (Sabah et Sarawak), de l’Indonésie (Kalimantan) et du Brunei. Il habite principalement les forêts tropicales humides primaires, souvent en altitude, et évite les zones perturbées par l’activité humaine.
Risque d’extinction
Le chat de Bornéo est classé en danger par l’UICN. Ses principales menaces sont la déforestation liée à l’exploitation forestière et aux plantations de palmiers à huile, le braconnage indirect, et le manque de données biologiques qui freine les actions de conservation. Sa discrétion et son habitat difficile d’accès rendent son étude complexe, ce qui renforce les incertitudes sur son avenir.
Tigre de Sumatra (Panthera tigris sumatrae)

Tigre de Sumatra (Panthera tigris sumatrae) en action dans son habitat naturel, format 1025x1536, avec les noms français et scientifique visibles

CR Effectifs restants Le Tigre de Sumatra compte environ 400 à 600 individus à l’état sauvage selon les estimations les plus récentes. Ces chiffres sont en déclin constant en raison de la perte d’habitat, du braconnage et de la fragmentation des populations. Il s’agit de la dernière sous-espèce de tigre encore présente en Indonésie.
Aire de répartition actuelle
L’espèce est endémique de l’île de Sumatra en Indonésie. Elle occupe principalement les forêts tropicales humides, allant des plaines aux zones montagneuses. Les populations les plus importantes se trouvent dans les parcs nationaux de Kerinci Seblat et Gunung Leuser. L’expansion agricole, notamment des plantations de palmiers à huile, a fortement réduit et morcelé son territoire.
Risque d’extinction
Le Tigre de Sumatra est classé en danger critique d’extinction (CR) par l’UICN. Il est également inscrit à l’Annexe I de la CITES, interdisant son commerce international. Les principales menaces incluent le braconnage pour le commerce illégal de produits dérivés, la perte de proies naturelles et la déforestation. Des programmes de conservation existent, mais la survie de l’espèce dépend fortement de la protection de son habitat et de la lutte contre le trafic.
Léopard de l'Amour, ou de Chine (Panthera pardus orientalis)

Léopard d’Amour (Panthera pardus orientalis) en action dans son milieu naturel, avec les noms Français et scientifique visibles

CR Effectifs restants Le Léopard d’Amour compte environ 110 individus adultes à l’état sauvage, principalement dans le sud-est de la Russie.
Environ 200 individus supplémentaires vivent en captivité dans des zoos et centres de conservation à travers le monde.
Ces chiffres représentent une amélioration par rapport aux années précédentes, où la population sauvage était estimée à seulement 30 à 50 individus.
Aire de répartition actuelle
L’espèce est présente dans la région du Primorié en Russie et dans le nord-est de la Chine, notamment dans les provinces du Jilin et du Heilongjiang. Son habitat se compose de forêts tempérées mixtes, souvent enneigées en hiver, avec une végétation dense et des reliefs montagneux. Ce territoire est limité à environ 5 000 km² et reste fortement fragmenté.
Risque d’extinction
Le Léopard d’Amour est classé en danger critique d’extinction (CR) par l’UICN depuis 1996. Les principales menaces incluent la perte d’habitat due à la déforestation, le braconnage pour sa fourrure et la consanguinité liée à la faible diversité génétique. Il est protégé par la CITES (Annexe I), ce qui interdit son commerce international. Des efforts de conservation ont permis une légère reprise de la population, notamment grâce à la création du parc national « Terre du Léopard » en Russie 
Léopard d’Arabie (Panthera pardus nimir)

Léopard d’Arabie (Panthera pardus nimir) en action dans son milieu naturel, format 1025x1536, avec noms Français et scientifique

CR Effectifs restants Le léopard d’Arabie (Panthera pardus nimr) compte moins de 200 individus à l’état sauvage. En captivité, une centaine sont élevés dans des programmes de conservation. Ces chiffres incluent plusieurs petites populations isolées, ce qui limite les échanges génétiques et augmente le risque d’extinction.
Aire de répartition actuelle
Autrefois présent dans toute la péninsule Arabique, il est aujourd’hui confiné à quelques zones montagneuses. En Oman, il survit dans les montagnes du Dhofar. Au Yémen, il est présent dans les hauts plateaux du sud et de l’ouest. En Arabie Saoudite, il est probablement éteint à l’état sauvage, bien que des dispersions soient possibles depuis le Yémen. Il est considéré comme localement éteint en Israël, Jordanie, Émirats arabes unis et Égypte.
Risque d’extinction
Classé en danger critique d’extinction par l’UICN, le léopard d’Arabie est menacé par la perte de son habitat, la chasse, les empoisonnements et la fragmentation de ses populations. Sa faible diversité génétique complique les efforts de conservation. Des programmes de reproduction en captivité et des projets de réintroduction sont en cours, mais sa survie dépend d’une coopération régionale et d’un engagement durable.
Chat de l'Iriomote (Prionailurus bengalenis iriomotensis)

Chat de l'Iriomote (Prionailurus bengalenis iriomotensis) en action dans son milieu naturel, format 1025x1536, avec les noms français et scientifique visibles

CR Effectifs restants La population sauvage est estimée à environ 100 à 110 individus. Il s’agit de l’un des félins les plus rares du Japon, et aucun programme d’élevage en captivité n’est actuellement en place. Sa faible densité et son comportement discret rendent les estimations difficiles, mais les données issues de pièges photographiques confirment sa rareté.
Aire de répartition actuelle
Ce félin est strictement endémique de l’île d’Iriomote, située dans la préfecture d’Okinawa, au Japon. Il habite principalement les forêts tropicales humides côtières, souvent dans des zones peu accessibles. Son territoire est limité à moins de 300 km², ce qui en fait l’un des carnivores les plus localisés au monde.
Risque d’extinction
Le Chat de l’Iriomote est classé en danger critique d’extinction (CR) par l’UICN. Les principales menaces incluent la fragmentation de son habitat due à l’urbanisation, les collisions routières, les maladies transmises par les chats domestiques et le dérangement humain. Malgré son statut de monument naturel national au Japon depuis 1972, sa survie dépend de mesures de conservation strictes et d’une limitation du développement touristique sur l’île.
Tigre de Chine méridionale (Panthera tigris amoyensis)

Tigre de Chine méridionale (Panthera tigris amoyensis) en action dans son milieu naturel, format 1025x1536, avec son nom français et scientifique

EW Effectifs restants Le tigre de Chine méridionale est considéré comme éteint à l’état sauvage depuis 2008. Aucun individu n’a été observé dans la nature depuis les années 1970. En captivité, environ 177 tigres sont recensés, principalement dans des centres d’élevage en Chine et dans la réserve de Laohu Valley en Afrique du Sud.
Aire de répartition actuelle
Historiquement présent dans les provinces du sud de la Chine telles que le Fujian, le Guangdong, le Hunan et le Jiangxi, le tigre de Chine méridionale n’occupe plus aucun territoire naturel. Tous les individus vivants sont en captivité, et aucun habitat sauvage ne leur est actuellement attribué.
Risque d’extinction
Classé comme éteint à l’état sauvage par l’UICN, cette sous-espèce est menacée par la perte d’habitat, la chasse passée, et une diversité génétique très faible. Des projets de réintroduction existent mais sont freinés par des défis écologiques, politiques et génétiques majeurs.

 

Canidés en danger critique d'extinction

Nom Statut Effectifs restants, aire de répartition actuel et risque d'extinction (EW ou CR)
Loup rouge (Canis rufus)

 Loup rouge (Canis rufus) en action dans son milieu naturel, avec son nom français et scientifique visible

CR Effectifs restants
À l’état sauvage, il ne reste qu’environ 20 individus, tous localisés dans une zone restreinte de la Caroline du Nord, aux États-Unis. En captivité, plusieurs centaines sont maintenus dans des centres de reproduction et de conservation.
Aire de répartition actuelle

Le loup rouge est aujourd’hui limité à une petite région de la côte est de la Caroline du Nord, notamment autour du refuge national de Pocosin Lakes et de la rivière Alligator. Historiquement, il occupait une vaste zone allant du Texas jusqu’à la Pennsylvanie.
Risque d’extinction

Le loup rouge est classé en danger critique d’extinction par l’UICN. Ses principales menaces sont la perte d’habitat, l’hybridation avec les coyotes, les conflits avec les humains, le braconnage et les accidents routiers. Malgré les efforts de réintroduction, sa survie à l’état sauvage reste extrêmement précaire.
Lycaon (Lycaon pictus)

 Lycaon (Lycaon pictus) en action dans son milieu naturel, avec les noms "Lycaon" et "Lycaon pictus" visibles dans l'image, format 1025x1536

EN Effectifs restants
 La population totale est estimée entre 3000 et 5000 individus à l’état sauvage. Elle est répartie en 600 à 1000 meutes, mais ces chiffres sont approximatifs en raison de la fragmentation extrême des populations et du manque de données précises. La tendance est à la baisse, avec une disparition dans 25 des 39 pays africains où l’espèce était autrefois présente.
Aire de répartition actuelle

Le lycaon est désormais limité à quelques zones protégées en Afrique subsaharienne. Ses bastions principaux se trouvent au Botswana, en Zambie, en Tanzanie et au Zimbabwe. Il a disparu d’Afrique du Nord et de nombreuses régions d’Afrique de l’Ouest. Il occupe des habitats variés : savanes, forêts ouvertes, zones semi-arides, mais il nécessite de vastes territoires pour survivre.
Risque d’extinction

La fragmentation de l’habitat Les maladies transmises par les chiens domestiques (comme la rage ou la maladie de Carré) Les conflits avec les humains (chasse, empoisonnement) La compétition avec les grands prédateurs comme les lions et les hyènes Des efforts de conservation sont en cours, notamment la création de corridors écologiques, la surveillance sanitaire, et des programmes de sensibilisation dans les communautés locales.
Chien chanteur de Nouvelle-Guinée (Canis lupus hallstromi)

Chien chanteur de Nouvelle-Guinée (Canis lupus hallstromi) en action dans son milieu naturel, format 1025x1536, avec noms Français et scientifique

VU Effectifs restants
Captivité : Environ 200 individus sont recensés dans des centres de conservation et des zoos à travers le monde. État sauvage : Longtemps considéré comme disparu à l’état sauvage, il a été redécouvert récemment dans les montagnes reculées de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Le nombre exact d’individus sauvages reste inconnu, mais il est extrêmement faible.
Aire de répartition actuelle
Localisation : Hautes terres de Papouasie-Nouvelle-Guinée, principalement dans des zones montagneuses difficiles d’accès
Répartition historique : Autrefois présent sur l’ensemble de l’île de Nouvelle-Guinée, il est aujourd’hui limité à quelques poches isolées.
Risque d’extinction
Menaces principales : Fragmentation de l’habitat Hybridation avec des chiens domestiques Isolement génétique Manque de données scientifiques fiables Faible diversité génétique en captivité
Ce canidé est particulièrement célèbre pour ses vocalisations uniques, proches du chant, qui lui ont valu son nom. Il représente un enjeu majeur pour la conservation des espèces primitives et pour la compréhension de l’évolution des chiens domestiques.
Loup d'Éthiopie, ou d'Abyssinie (Canis simensis)

 Loup d'Éthiopie (Canis simensis) en action dans son milieu naturel, format 1025x1536, avec noms Français et scientifique

EN Effectifs restants
La population totale est estimée à moins de 500 individus à l'état sauvage
Il n'existe pas de population en captivité connue La majorité des individus se trouvent dans le parc national du mont Balé, en Éthiopie centrale, avec environ 300 loups
Aire de répartition actuelle
Le loup d'Éthiopie
vit exclusivement dans les hauts plateaux éthiopiens, à plus de 3000 mètres d'altitude Les principales zones de présence sont les massifs du Balé, du Simien, d'Arsi, de Menz et de Gojjam Son habitat est constitué de prairies afro-alpines, souvent froides la nuit et exposées au soleil le jour
Risque d'extinction
l est classé "En danger" par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) Les menaces incluent la fragmentation de l'habitat, les maladies transmises par les chiens domestiques (rage, parvovirose), la pression agricole et humaine, ainsi que la faible diversité génétique L'isolement des populations rend leur survie encore plus précaire
Ce canidé est le plus rare d'Afrique et l'un des plus spécialisés au monde, notamment dans la chasse aux rongeurs. Sa conservation est un enjeu majeur pour la biodiversité des hauts plateaux éthiopiens.
Renard de Darwin (Lycalopex fulvipes)

 Renard de Darwin (Lycalopex fulvipes) en action dans son milieu naturel, avec son nom français et scientifique visible

EN Effectifs restants
 Le renard de Darwin (Lycalopex fulvipes) compte moins de 1 000 individus à l’état sauvage. Il n’existe aucune population connue en captivité. Les effectifs sont répartis principalement entre l’île de Chiloé et quelques zones continentales comme le parc national Nahuelbuta.
Aire de répartition actuelle
 Cette espèce est endémique du Chili et vit exclusivement dans les forêts tempérées humides du sud du pays. Son habitat se limite à l’île de Chiloé et à certaines réserves continentales telles que Oncol, Alerce Costero et la réserve côtière valdivienne. La déforestation, l’expansion humaine et la fragmentation écologique réduisent fortement son aire de répartition.
Risque d’extinction

Le renard de Darwin est classé en danger (EN) par l’UICN. Les principales menaces incluent la perte d’habitat, la prédation et la compétition avec les chiens domestiques, l’isolement génétique des populations et le manque de données sur son écologie. Découvert par Charles Darwin en 1834, il est aujourd’hui l’un des mammifères les plus menacés d’Amérique du Sud.

 

Ursidés en danger critique d'extinction

Nom Statut Effectifs restants, aire de répartition actuel et risque d'extinction (EW ou CR)
Ours à collier de l’Himalaya – (Ursus thibetanus japonicus)

Ours à collier de l’Himalaya (Ursus thibetanus japonicus) en action dans son milieu naturel

CR  
Ours brun mexicain – (Ursus arctos nelsoni)

Ours brun mexicain (Ursus arctos nelsoni) en action dans son milieu naturel, format 1025x1536, avec son nom français et scientifique

CR  

 

Mustélidés en danger critique d'extinction

Nom Statut Effectifs restants, aire de répartition actuel et risque d'extinction (EW ou CR)
Vison d’Europe (Mustela lutreola)

Vison d’Europe (Mustela lutreola) en action dans son milieu naturel, avec son nom français et scientifique visible

CR Le Vison d’Europe (Mustela lutreola) est classé en danger critique d’extinction (CR) par l’UICN.
Effectifs restants : les populations ont chuté de plus de 90 % depuis le début du XXe siècle. L’espèce est aujourd’hui extrêmement rare, avec des noyaux résiduels très fragmentés. En France, elle n’est plus présente que dans deux départements du Sud-Ouest.
Aire de répartition actuelle : limitée à quelques zones en Espagne (nord), France (Sud-Ouest), Roumanie (delta du Danube), Ukraine et Russie. Autrefois présente de la façade atlantique jusqu’à Moscou, son aire s’est fortement réduite au fil des siècles.
Risque d’extinction : l’espèce est en danger critique (CR) selon les listes rouges mondiales et européennes de l’UICN. Elle est également classée en danger critique dans les listes françaises et régionales (Aquitaine, Poitou-Charentes).
Les causes principales du déclin sont la destruction de son habitat aquatique, la concurrence avec le vison d’Amérique, et le piégeage historique pour sa fourrure.
Loutre de Sumatra (Lutra sumatrana)

Loutre de Sumatra (Lutra sumatrana) en action dans son habitat naturel, format 1025x1536, avec les noms français et scientifique visibles

CR La Loutre de Sumatra (Lutra sumatrana), aussi appelée loutre à nez poilu, est une espèce rare et menacée d’Asie du Sud-Est.
Effectifs restants : inconnus. La taille de la population mondiale n’est pas précisément estimée, mais elle est considérée comme très faible. L’espèce était même présumée éteinte jusqu’à sa redécouverte en 1998. Aire de répartition actuelle : elle survit dans des zones fragmentées du sud du Cambodge, du Vietnam (delta du Mékong), de la Malaisie, de Sumatra, de Bornéo et du sud de la Thaïlande. Elle fréquente les forêts humides, les marécages, les mangroves et les ruisseaux d’altitude jusqu’à 1800 mètres. Risque d’extinction : classée En danger (EN) par l’UICN. Elle ne relève donc pas des catégories EW (Extinct in the Wild) ou CR (Critically Endangered), mais reste dans une situation critique.
Furet à pieds noirs (Mustela nigripes)

Furet à pieds noirs (Mustela nigripes) en action dans son milieu naturel, avec son nom français et scientifique visible, format 1025x1536

CR Le furet à pieds noirs (Mustela nigripes) compte environ 200 individus dans la nature. Il avait été déclaré éteint à l’état sauvage en 1987, mais a été réintroduit grâce à un programme de reproduction en captivité. Son aire de répartition actuelle se limite à quelques zones protégées aux États-Unis comme le Wyoming, le Montana, l’Arizona, ainsi que certaines régions du Canada et du Mexique. Il est classé en danger (EN) par l’UICN, donc non éteint à l’état sauvage (EW) ni en danger critique (CR), mais reste extrêmement vulnérable. Les principales menaces sont la disparition des chiens de prairie, les maladies comme la peste sylvatique et la fragmentation de son habitat. Son statut ici est CR.

 

Procyonidés en danger critique d'extinction

Nom Statut Effectifs restants, aire de répartition actuel et risque d'extinction (EW ou CR)
Procyon lotor maynardi (raton laveur des Bahamas)

Procyon lotor maynardi (raton laveur des Bahamas) en action dans son milieu naturel, avec son nom français et scientifique visible dans l'image

CR Effectifs restants Le Procyon lotor maynardi, ou raton laveur des Bahamas, est une sous-espèce insulaire extrêmement rare. Sa population est estimée à moins de 300 individus vivant exclusivement à l’état sauvage. Aucun programme d’élevage en captivité n’est actuellement connu.
Aire de répartition actuelle
Cette sous-espèce est endémique de l’île de New Providence, dans l’archipel des Bahamas. Elle ne se trouve nulle part ailleurs dans le monde. Son habitat est principalement constitué de zones boisées côtières et de mangroves, mais il est fortement fragmenté par l’urbanisation et le développement touristique.
Risque d’extinction
Le raton laveur des Bahamas est classé En danger (EN) par l’UICN. Il n’est pas encore considéré comme éteint à l’état sauvage (EW), mais il est proche de ce seuil. Les principales menaces incluent la destruction de l’habitat, les collisions routières, les espèces introduites comme les chiens et les chats, et le manque de protection spécifique.
Nasua narica nelsoni (coati de l’île de Cozumel)

Nasua narica nelsoni (coati de l’île de Cozumel) en action dans son milieu naturel, avec son nom français et scientifique

CR Le Nasua narica nelsoni, ou coati de l’île de Cozumel, est une sous-espèce insulaire du coati à nez blanc, endémique de l’île de Cozumel au large du Quintana Roo, au Mexique.
Effectifs restants
La taille exacte de la population est inconnue, mais elle est considérée comme faible et vulnérable en raison de son aire de répartition très restreinte et de la pression anthropique sur l’île. Aire de répartition actuelle Cette sous-espèce est strictement endémique de l’île de Cozumel, ce qui signifie qu’elle ne vit nulle part ailleurs dans le monde. Elle occupe principalement les forêts tropicales humides et les zones boisées sèches de l’île.
Risque d’extinction
Le coati de Cozumel est actuellement classé comme Préoccupation mineure (LC) par l’UICN. Cela peut sembler paradoxal vu sa distribution très limitée, mais ce statut reflète le fait qu’il n’y a pas encore de déclin documenté suffisamment rapide ou étendu pour justifier une catégorie plus critique. Toutefois, son isolement géographique, les menaces liées à la déforestation, aux espèces introduites et au développement touristique en font une espèce potentiellement à risque.

 

Viverridés en danger critique d'extinction

Nom Statut Effectifs restants, aire de répartition actuel et risque d'extinction (EW ou CR)
Viverra megaspila — Civette à grandes taches

Viverra megaspila — Civette à grandes taches en action dans son milieu naturel, avec son nom français et scientifique visible, format 1025x1536

CR Effectifs restants La taille exacte de la population de Viverra megaspila, ou civette à grandes taches, est inconnue. Les données sont rares et fragmentaires, mais les observations indiquent une tendance générale à la baisse dans l’ensemble de son aire de répartition. En Chine et au Vietnam, la population pourrait avoir été fortement réduite, voire localement disparue.
Aire de répartition actuelle
Cette espèce est présente en Asie du Sud-Est, notamment au Cambodge, au Laos, en Thaïlande, en Malaisie, au Myanmar et au Vietnam. Elle occupe principalement des forêts tropicales humides et des forêts décidues sèches, souvent en dessous de 300 mètres d’altitude. Elle peut survivre dans des forêts dégradées, mais semble dépendre de grands blocs forestiers pour se maintenir durablement.Risque d’extinction La civette à grandes taches est classée En danger (EN) par l’UICN. Elle n’est pas considérée comme éteinte à l’état sauvage (EW), mais elle est menacée par la perte de son habitat, la fragmentation forestière, et la chasse intensive, notamment au moyen de collets et de chiens. La demande de viande de civette sur les marchés régionaux aggrave cette pression.
Viverra civettina — Civette des Malabars

Viverra civettina — Civette des Malabars en action dans son milieu naturel, avec son nom français et scientifique visible

CR Viverra civettina, la civette des Malabars, compte moins de 250 individus matures, avec aucune sous-population dépassant 50 individus.
Aucun individu n’est connu en captivité et les relevés récents n’ont produit aucune observation confirmée. Elle est endémique des Ghâts occidentaux dans le sud de l’Inde, historiquement présente dans les forêts tropicales humides de basse altitude, notamment dans la région de Malabar.
 Son aire de répartition actuelle est incertaine en raison de l’absence prolongée d’observations. Elle est classée en danger critique d’extinction (CR) par l’UICN. Certains experts estiment qu’elle pourrait être éteinte à l’état sauvage (EW), bien que ce statut ne soit pas officiellement reconnu. La destruction de son habitat et l’absence de données récentes renforcent cette inquiétude.

Viverra megaspila — Civette à grandes taches en action dans son milieu naturel, avec son nom français et scientifique visible, format 1025x1536 Viverra civettina — Civette des Malabars en action dans son milieu naturel, avec son nom français et scientifique visible

 

Pinnipèdes en danger critique d'extinction

Nom Statut Effectifs restants, aire de répartition actuel et risque d'extinction (EW ou CR)
Phoque moine de Méditerranée (Monachus monachus)

Phoque moine de Méditerranée (Monachus monachus) en action dans son milieu naturel, format 1025x1536, avec son nom français et scientifique

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Phoque moine d’Hawaï (Neomonachus schauinslandi)

Phoque moine d’Hawaï (Neomonachus schauinslandi) en action dans son milieu naturel, avec son nom français et scientifique visible

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Méphitidés en danger critique d'extinction

Nom Statut Effectifs restants, aire de répartition actuel et risque d'extinction (EW ou CR)
Moufette à nez blanc (Conepatus leuconotus)

Moufette à nez blanc (Conepatus leuconotus) en action dans son milieu naturel, avec les noms Français et scientifique visibles

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