Classification Espèces représentatives Description
Hexacorallia (Anthozoaires)
env 4.300 esp
Actinia equina, dite anémone tomate, présente une base bulbeuse rouge vif et des tentacules courts, épais et pointus disposés en couronne, souvent rétractés hors de l’eau, typiques des zones intertidales rocheuses tempérées. Acropora cervicornis, ou corail corne de cerf, forme des ramifications brun clair à pointes blanchâtres évoquant des bois de cervidé, avec une croissance rapide et une structure essentielle aux récifs tropicaux. Zoanthus sociatus, appelé zoanthide sociable, constitue des colonies de petits polypes serrés aux centres verts fluorescents cerclés d’orange, fixés sur substrat dur, souvent en symbiose avec des algues. Corallimorphus profundus, corallimorphe abyssal, se distingue par ses disques sombres à symétrie radiale, bordés de tentacules fins, vivant en profondeur sur les fonds marins froids, sans squelette calcaire mais proche morphologiquement des coraux vrais.
Actinia equina — Anémone tomate
Acropora cervicornisCorail corne de cerf
Zoanthus sociatus —  Zanthide sociable
Corallimorphus profundus — Corallimorphe abyssal

 

Taille Polypes généralement millimétriques à centimétriques. Anémones de mer jusqu’à 1 mètre de diamètre. Colonies coralliennes pouvant atteindre plusieurs mètres de largeur et de hauteur.
Distribution
Majoritairement tropicale et subtropicale, dans les mers chaudes peu profondes. Présence abyssale chez certaines espèces comme Relicanthus daphneae. Coraux noirs (Antipatharia) fréquents sur les pentes récifales profondes et les monts sous-marins.
Description
Sous-classe des Anthozoaires (Cnidaria), environ 4 300 espèces. Symétrie hexamère : tentacules et mésentères en multiples de six. Inclus : Scleractinia (coraux durs), Actiniaria (anémones), Corallimorpharia (coraux mous), Zoantharia (zoanthides), Antipatharia (coraux noirs). Présence de spirocystes collants pour la capture des proies.
Particularités
Constructeurs de récifs coralliens tropicaux. Symbiose avec des zooxanthelles chez les coraux durs. Diversité morphologique : formes solitaires, coloniales, encroûtantes, ramifiées. Phylogénie encore débattue, notamment entre Scleractinia et Corallimorpharia.
Dangerosité
Faible pour l’humain. Anémones urticantes comme Stichodactyla
Octocorallia (Anthozoaires)
env 3.000 esp

Tubipora musica, appelé corail orgue, forme des colonies de tubes calcaires rouges disposés en faisceaux parallèles, surmontés de polypes blancs qui s’ouvrent en étoile, souvent présents dans les récifs peu profonds et appréciés pour leur structure rigide et décorative. Sarcophyton glaucum, ou corail champignon, présente une large tête lobée en forme de disque beige à jaune, couverte de petits polypes rétractables, avec un pied épais fixé au substrat, typique des coraux mous des lagons tropicaux. Virgularia gustaviana, plume de mer, se distingue par son axe central orangé et ses rangées latérales de polypes blancs, évoquant une plume dressée sur les fonds meubles, capable de se rétracter dans le sédiment en cas de perturbation. Paramuricea chamelion, gorgone rouge, développe un réseau ramifié en éventail de couleur rouge vif, avec une surface rugueuse couverte de polypes, souvent orientée perpendiculairement au courant pour maximiser la capture de particules alimentaires.
Tubipora musicaCorail orgue
Sarcophyton glaucumCorail champignon
Virgularia gustavianaPlume de mer
Paramuricea chamaeleonGorgone rouge

 
Taille Polypes généralement de 1 à 10 mm. Colonies variables : de quelques centimètres (ex. Xenia) à plus de 2 mètres chez certaines gorgones (Subergorgia, Leptogorgia). Les pennatules comme Ptilosarcus gurneyi peuvent dépasser 50 cm de hauteur.
Distribution
Présents dans tous les océans, des récifs tropicaux peu profonds jusqu’aux abysses (jusqu’à 6400 m de profondeur). Forte diversité dans l’Indo-Pacifique, notamment dans le triangle corallien (Philippines, Papouasie, Indonésie). Espèces cosmopolites rares, endémisme élevé dans certaines zones (Alaska, Antarctique, Afrique du Sud, Brésil).
Description
Cnidaires anthozoaires à symétrie octomère : 8 tentacules plumeux et 8 mésentères. Toujours sous forme polype, jamais méduse. Squelette interne protéique (gorgones) ou absent (alcyonaires mous). Ordres principaux : Alcyonacea, Pennatulacea, Helioporacea, Telestacea. Environ 3400 espèces valides, taxonomie encore instable
Particularités
Grande diversité morphologique : formes encroûtantes, arborescentes, filiformes, plumeuses. Peu ou pas de calcification, donc non constructeurs de récifs. Certaines espèces symbiotiques avec des zooxanthelles (ex. Heliopora coerulea). Rôle écologique important dans les communautés benthiques profondes et récifales.
Dangerosité
Faible pour l’humain. Pas de cnidocytes puissants comme chez les méduses. Quelques espèces peuvent provoquer des irritations cutanées légères. Pas de toxines connues comparables à la palytoxine des Zoantharia. Manipulation en aquarium sans danger majeur, mais précautions recommandées pour les espèces à mucus abondant ou à croissance invasive.
Ceriantharia (Anthozoaires)
env 75 esp
Cerianthus membranaceus, grand cérianthe, possède de longs tentacules fins et souples disposés en couronne, émergeant d’un tube enfoui dans le sable, avec une coloration souvent brunâtre ou verdâtre, adapté aux fonds meubles des zones tempérées. Ceriantheopsis royelli, petit cérianthe, se distingue par sa taille plus réduite et ses tentacules violets plus courts, également enfoui dans le substrat, vivant en eaux plus profondes et calmes. Pachycerianthus maua, cérianthe neri, présente une couronne dense de tentacules violets très fins, rayonnant depuis un tube souple, souvent observé dans les lagons tropicaux, avec une forte sensibilité aux perturbations. Ceriantbus americanus, cérianthe américain, arbore des tentacules orange vif disposés en cercle, émergeant d’un tube enfoui dans le sable, vivant dans les zones côtières de l’Atlantique, avec une morphologie robuste et une grande capacité de rétraction.
Cerianthus membranaceusGrand cérianthe
Cerianthus lloydii — Petit cérianthe
Pachycerianthus mana — Cérianthe nain
Cerianthus americanus — Cérianthe américain

Taille Polypes solitaires de grande taille. Le corps peut atteindre 30 à 40 cm de long, avec une couronne tentaculaire de 40 cm de diamètre. Le tube muqueux enfoui dans le substrat peut dépasser 1 mètre de longueur.
Distribution
Présents dans les mers tempérées et tropicales. Espèces comme Cerianthus membranaceus fréquentes en Méditerranée, Atlantique Nord-Est, mer Rouge et Indo-Pacifique central. Habitat typique : fonds meubles (sable, vase), souvent à l’entrée des grottes ou dans les herbiers de posidonies, entre quelques centimètres et 40 m de profondeur.
Description
Sous-classe des Anthozoaires (Cnidaria), distincte des Hexacorallia et Octocorallia. Polypes solitaires, jamais coloniaux. Corps cylindrique rétractable dans un tube muqueux sécrété par des ptychocystes. Deux types de tentacules : externes longs et effilés, internes courts autour de la bouche. Couleurs souvent vives et contrastées. Ordres : Penicilaria et Spirularia.
Particularités
Capacité à se rétracter totalement dans leur tube en cas de menace. Tube souple mais solide, ancré dans le substrat. Tentacules non rétractables mais très nombreux (jusqu’à 200). Morphologie proche des anémones mais phylogénétiquement distincts. Pas de squelette calcaire. Vie benthique discrète, souvent sciaphile.
Dangerosité
Faible pour l’humain. Tentacules urticants mais peu puissants. Pas de toxines connues dangereuses. Manipulation possible en aquarium avec précautions de base. Aucun cas documenté d’envenimation grave.
Myxosporea (Myxozoaires)
env 2.400 esp
Myxobolus cerebralis est un parasite intracrânien des salmonidés, responsable de la maladie du tournis, avec des spores ovales à deux capsules polaires, s’attaquant au cartilage et provoquant des troubles neurologiques et des déformations osseuses. Myxobolus pfafferi infeste les tissus musculaires de poissons d’eau douce, ses spores sont similaires mais légèrement plus allongées, causant des lésions fibreuses sans atteinte cérébrale directe. Myxidium giardi se loge dans les reins et les voies urinaires de poissons marins, ses spores sont allongées et croissantiformes, avec une polarité marquée et une transmission souvent indirecte via des invertébrés. Chloromyxum shasta parasite les salmonidés nord-américains, ses spores en croissant possèdent une capsule polaire unique, provoquant une entérite sévère et souvent mortelle, avec une transmission complexe impliquant des vers aquatiques.
Myxobolus cerebralisMyxobole cérébral
Myxobolus pfeifferiMyxobole de Pfeiffer
 Myxidium giardiMyxidie de Giard
Ceratomyxa shastaCératomyxie de Shasta

 

Taille Les Myxosporea sont des parasites microscopiques dont les spores mesurent généralement entre 10 et 20 micromètres. Chaque spore est constituée de plusieurs cellules différenciées, dont deux capsules polaires contenant des filaments d’injection.
Distribution
Ils sont présents dans les milieux aquatiques du monde entier, principalement chez les poissons d’eau douce et marins. Leur répartition dépend de celle de leurs hôtes, avec une forte concentration dans les zones tempérées et tropicales. Certains sont spécifiques à une espèce de poisson, d’autres ont une distribution plus large.
Description
Les Myxosporea sont des parasites multicellulaires appartenant au groupe des cnidaires très simplifiés. Leur forme la plus reconnaissable est la spore, dotée de capsules polaires et de filaments éversibles servant à pénétrer les cellules de l’hôte. Le cycle de vie inclut une alternance entre un hôte vertébré (souvent un poisson) et un hôte invertébré (comme un annélide aquatique). La phase végétative se développe dans les tissus de l’hôte, souvent sous forme de kystes.
Particularités
Ils présentent une grande diversité morphologique et une forte spécialisation parasitaire. Le cycle est souvent complexe, avec des stades syncytiaux et des sporoblastes. Certaines espèces comme Myxobolus cerebralis ont un impact économique majeur en pisciculture. Leur classification a été révisée : ils sont désormais considérés comme des cnidaires, proches des méduses et coraux, malgré leur apparence unicellulaire.
Parasitisme
Le parasitisme est obligatoire chez les Myxosporea. Ils infectent les tissus internes de leurs hôtes, notamment les muscles, les reins, le système nerveux ou digestif. La transmission se fait par ingestion de spores ou via des vecteurs invertébrés. Les effets varient selon l’espèce : de l’infection bénigne à des pathologies graves comme la maladie du tournis chez la truite.
Dangerosité
Ils ne sont pas dangereux pour l’homme directement, mais peuvent causer des pertes économiques importantes en aquaculture. Certaines infections provoquent des déformations, des troubles neurologiques ou la mort des poissons. Leur présence peut compromettre la qualité sanitaire des élevages et nécessiter des mesures de contrôle strictes.
Malacosporea (Myxozoaires)
env 4 esp

Tetracapsuloides bryosalmonae est un myxozoaire microscopique responsable de la maladie rénale proliférative chez les salmonidés, avec des spores multicapsulaires à quatre cellules distinctes, transmis via des bryozoaires d’eau douce, provoquant une inflammation chronique des reins et des troubles osmorégulateurs. La boudinette de la mer, probablement une forme larvaire ou un stade associé à un bryozoaire hôte, représente l’organisme colonial impliqué dans le cycle de vie complexe du parasite, servant de vecteur intermédiaire et de réservoir écologique dans les habitats lentiques ou faiblement courants.
Tetracapsuloides bryosalmonaeTétracapsuloïde du saumon
Buddenbrockia plumatellaeBuddenbrockie des bryozoaires

Taille Les Malacosporea sont des parasites microscopiques. Leurs spores mesurent généralement entre 10 et 20 micromètres. Certaines formes mobiles comme celles du genre Buddenbrockia peuvent atteindre quelques millimètres et ressemblent à de minuscules vers segmentés.
Distribution
Ils sont présents dans les eaux douces d’Europe, notamment au Royaume-Uni, en Suisse et en France. Leur répartition dépend de celle de leurs hôtes, principalement les bryozoaires d’eau douce et les poissons salmonidés. Des infections ont été détectées chez la truite fario, la truite arc-en-ciel, le gardon, le goujon et le vairon.
Description
Les Malacosporea sont des cnidaires parasites très simplifiés appartenant à la classe des Myxozoaires. Ils possèdent des spores multicellulaires avec capsules polaires et filaments d’injection. Leur cycle de vie implique deux hôtes : un bryozoaire d’eau douce comme hôte définitif et un poisson comme hôte intermédiaire. Le genre Buddenbrockia présente une forme mobile segmentée, tandis que Tetracapsuloides bryosalmonae se développe sous forme de sacs dans les reins des poissons.
Particularités
Ils sont rares et peu diversifiés : seuls trois espèces sont décrites formellement, bien que plus d’une vingtaine aient été détectées par séquençage ADN. Leur cycle parasitaire est complexe et leur morphologie varie selon le stade. Buddenbrockia possède des muscles longitudinaux et une épithélium basal, ce qui est inhabituel pour des parasites aussi dégénérés.
Parasitisme
Le parasitisme est obligatoire. Tetracapsuloides bryosalmonae est l’agent de la maladie rénale proliférative (PKD) chez les salmonidés. Les spores infectent les reins, provoquant une inflammation chronique, une hypertrophie et parfois la mort du poisson. Buddenbrockia infecte les bryozoaires comme Plumatella fungosa ou Lophopus crystallinus, causant des déformations internes et des troubles de croissance.
Dangerosité
Ils ne sont pas dangereux pour l’homme. Leur impact est indirect, via les pertes économiques en pisciculture et les atteintes aux populations sauvages de poissons. La PKD est une maladie émergente préoccupante dans les élevages de truites, avec des taux de mortalité élevés et des effets chroniques sur les reins
Hydroidolina (Hydrozoaires)
env 3.000 esp
Obelia dichotoma est un hydrozoaire colonial à ramifications dichotomiques, avec des polypes blancs plumeux disposés régulièrement le long des branches, souvent fixé sur des substrats durs en zone littorale tempérée, caractérisé par une alternance nette entre phase polype et méduse. Eudendrium racemosum forme des colonies plus épaisses et irrégulièrement ramifiées, avec des polypes terminaux rougeâtres en forme de grappes, vivant sur les rochers ou les algues, souvent en eaux peu profondes et calmes. Sertularia argentea présente une structure argentée et symétrique, avec des polypes insérés dans des loges opposées le long des rameaux, typique des milieux sablo-vaseux ou des herbiers, souvent utilisé comme modèle en biologie du développement. Campanularia luctuosa se distingue par ses polypes en forme de cloche fixés sur des tiges rouges ramifiées, vivant en colonies sur les substrats durs ou les coquilles, avec une phase méduse libre bien développée dans son cycle de vie.
Obelia dichotomaObélie dichotome
Eudendrium racemosumEudendrium en grappes
Sertularia argenteaSertulaire argentée
Campanularia lacerataCampanulaire lacérée

 

Les Hydroidolina sont des cnidaires hydrozoaires majoritairement marins, mesurant de quelques millimètres à plusieurs centimètres, répartis dans tous les océans, caractérisés par une alternance polype-méduse souvent réduite, parfois symbiotiques ou parasites, et totalement inoffensifs pour l’humain.
Taille
La taille des Hydroidolina varie selon les formes et les stades. Les polypes coloniaux mesurent généralement entre 1 et 30 mm, tandis que les méduses issues de certaines espèces peuvent atteindre plusieurs centimètres. Les siphonophores, qui font partie de ce groupe, peuvent former des colonies dépassant plusieurs mètres de long.
Distribution
Les Hydroidolina sont présents dans tous les océans, depuis les zones intertidales jusqu’aux abysses. La majorité des espèces sont marines, mais quelques familles comme les Moerisiidae ou les Hydridae vivent en eaux douces ou saumâtres. Ils colonisent les substrats durs, les algues, les coquilles, les fonds meubles et même la colonne d’eau pour les formes planctoniques.
Description
Les Hydroidolina forment une sous-classe de la classe Hydrozoa, embranchement Cnidaria. Ils se caractérisent par une organisation en polypes souvent coloniaux, parfois solitaires, et une alternance de générations appelée métagenèse : reproduction asexuée par polypes et sexuée par méduses. Certains groupes comme les Leptothecatae et les Anthoathecatae ont des polypes protégés par des structures périsarcales. Les siphonophores forment des colonies flottantes complexes avec division du travail entre individus spécialisés.
Particularités
Le cycle de vie est très variable. Certaines espèces ont perdu totalement le stade méduse (hypogenèse), tandis que d’autres conservent une alternance complète. Les larves planulae peuvent contenir des zooxanthelles symbiotiques. Les siphonophores comme Physalia physalis (faussement appelée méduse) sont des colonies polymorphes spectaculaires. Certaines espèces comme Hydra sont utilisées en biologie pour leur régénération exceptionnelle.
Parasitismes
Certains Hydroidolina peuvent être impliqués dans des interactions parasitaires ou commensales. Des espèces comme Polypodium hydriforme parasitent les ovocytes d’esturgeons et de polyodons. D’autres vivent en symbiose avec
des algues ou des crustacés. Le parasitisme reste rare dans ce groupe comparé aux Myxozoaires.Dangerosité Les Hydroidolina sont généralement inoffensifs pour l’humain. Toutefois, certaines espèces comme Physalia physalis possèdent des cnidocytes puissants pouvant provoquer des brûlures douloureuses. Ces cas sont exceptionnels et concernent surtout les siphonophores pélagiques. Les formes fixées ou d’eau douce comme Hydra ne présentent aucun danger. 
Trachylina (Hydrozoaires)
env 170 esp

Gostionemus virideus, appelé gostionème vert, est une méduse abyssale à ombrelle translucide teintée de vert, dotée de longs tentacules filamenteux pendants, vivant dans les zones profondes et peu éclairées, probablement associée à une bioluminescence discrète pour la capture de proies. Halitrephes maasi, halitrephe de Maas, se distingue par une ombrelle rougeâtre ornée de tentacules rayonnants en étoile, avec une symétrie radiale marquée et une capacité à produire des éclairs lumineux, typique des cnidaires des grandes profondeurs. Craspedota rotifera est une méduse à ombrelle globuleuse et tentacules orange, appartenant aux hydrozoaires, avec une mobilité active et une capacité de pulsation rapide pour la nage verticale. Bougainvillia superciliaris, appelée eurydice de l’élite, représente un groupe de petites anémones blanches à tentacules fins et plumeux, fixées sur le substrat, vivant en colonies et dotées de cnidocytes puissants pour la capture de micro-organismes.
Gonionemus vertensGonionème vert
Halitrephes maasiHalitrèphe de Maas
Crossota norvegica
Crossote norvégienne
Bougainvillia superciliarisBougainvillée ciliée

Les Trachylina sont des hydrozoaires majoritairement pélagiques, mesurant de quelques millimètres à plusieurs centimètres, présents dans les océans du monde entier, caractérisés par une réduction ou absence du stade polype, parfois parasites, et généralement inoffensifs pour l’humain.
Taille
La taille des Trachylina varie selon les ordres et les espèces. Les méduses des Narcomedusae et Trachymedusae mesurent généralement entre 1 et 10 cm de diamètre, certaines atteignant jusqu’à 30 cm. Les Limnomedusae, parfois présentes en eau douce, sont plus petites, souvent inférieures à 2 cm. Les Actinulida sont microscopiques.
Distribution
Les Trachylina sont présents dans tous les océans, depuis les zones côtières jusqu’aux abysses. Les Narcomedusae et Trachymedusae sont typiquement pélagiques et vivent en pleine eau, souvent à grande profondeur. Les Limnomedusae colonisent les eaux douces ou saumâtres, notamment en Amérique du Nord, en Asie et en Europe. Les Actinulida sont interstitielles, vivant dans les sédiments marins.
Description
Les Trachylina forment une sous-classe de la classe Hydrozoa, embranchement Cnidaria. Ils se distinguent par une organisation centrée sur le stade méduse, avec une réduction voire une absence du stade polype chez les Narcomedusae et Trachymedusae. Les méduses ont souvent un velum bien développé, des tentacules marginaux et des statocystes. Les Limnomedusae conservent un polype fixé et une méduse libre. Les Actinulida sont des formes larvaires ou interstitielles à morphologie réduite.
Particularités
Les Narcomedusae ont des tentacules insérés au-dessus du bord de l’ombrelle, ce qui est atypique. Les Trachymedusae possèdent des canaux radiaires simples et une symétrie régulière. Les Limnomedusae comme Craspedacusta sowerbii sont célèbres pour leur apparition sporadique dans les étangs. Les Actinulida sont parfois considérés comme des formes larvaires ou des adultes miniaturisés. Le groupe montre une diversité morphologique et écologique remarquable malgré sa faible visibilité.
Parasitismes
Certaines espèces de Trachylina ont développé des formes parasitaires ou commensales. Des Narcomedusae peuvent parasiter temporairement des organismes planctoniques. Des études phylogénétiques récentes suggèrent que la perte du stade polype est associée à une évolution vers des modes de vie parasitaires ou symbiotiques dans certains groupes.
Dangerosité
Les Trachylina sont généralement inoffensifs pour l’humain. Leurs cnidocytes sont peu puissants et ne provoquent pas de réactions significatives. Toutefois, certaines Narcomedusae et Trachymedusae peuvent provoquer de légères irritations cutanées en cas de contact direct. Les Limnomedusae ne présentent aucun danger connu. Le groupe ne contient pas d’espèces urticantes majeures comme Physalia.
Discomedusae (Scyphozoaires)
env 150 esp
Aurelia auritaMéduse aurélie
Rhizostoma pulmoMéduse chou-fleur
Cotylorhiza tuberculataMéduse œuf au plat
Cassiopea andromedaMéduse inversée
Les Discomedusae sont des méduses scyphozoaires marines mesurant de quelques centimètres à plus de 50 cm, réparties dans tous les océans, caractérisées par une ombrelle bien développée, des bras buccaux ramifiés et une absence de velum, parfois impliquées dans des parasitismes planctoniques, et certaines espèces peuvent être urticantes pour l’humain.
Taille
La taille des Discomedusae varie selon les espèces et les ordres. Les méduses comme Rhizostoma pulmo ou Cassiopea andromeda atteignent souvent entre 20 et 50 cm de diamètre. D’autres comme Pelagia noctiluca sont plus petites, autour de 5 à 10 cm. Certaines espèces abyssales ou tropicales peuvent dépasser 1 mètre.
Distribution
Les Discomedusae sont présentes dans tous les océans, depuis les zones côtières tempérées jusqu’aux eaux tropicales et profondes. Elles sont particulièrement abondantes en Méditerranée, dans l’Atlantique Est, le Pacifique tropical et les mers chaudes. Certaines espèces comme Pelagia noctiluca sont pélagiques et migratrices, tandis que d’autres comme Cassiopea vivent posées sur les fonds peu profonds.
Description
Les Discomedusae forment une sous-classe de la classe Scyphozoa, embranchement Cnidaria. Elles regroupent deux ordres principaux : les Rhizostomeae et les Semaeostomeae. Elles se caractérisent par une ombrelle discoïde sans velum, des bras buccaux ramifiés, des gonades visibles par transparence et un système gastrovasculaire complexe. Les Rhizostomeae n’ont pas de tentacules marginaux, tandis que les Semaeostomeae en possèdent. Les rhopalies, organes sensoriels, sont disposées radialement.
Particularités
Certaines espèces comme Cassiopea vivent à l’envers, posées sur le fond, avec des algues symbiotiques dans leurs tissus. Pelagia noctiluca est bioluminescente et capable de migrations verticales. Rhizostoma pulmo est une espèce massive non urticante très commune en Méditerranée. Les Discomedusae ont un cycle de vie complexe avec alternance entre polype fixé (scyphistome) et méduse libre, sauf chez les espèces à développement direct.
Parasitismes
Des interactions parasitaires sont observées chez certaines Discomedusae, notamment avec des crustacés planctoniques ou des larves de poissons qui se réfugient sous l’ombrelle. Des copépodes peuvent s’attacher aux bras buccaux ou aux gonades. Ces relations sont souvent commensales mais peuvent devenir parasitaires selon les conditions.
Dangerosité
La dangerosité des Discomedusae dépend des espèces. Pelagia noctiluca est fortement urticante et peut provoquer des brûlures douloureuses. Cassiopea et Rhizostoma sont peu ou non urticantes. Les cnidocytes sont concentrés sur les tentacules et les bras buccaux. Les réactions chez l’humain varient de simples irritations à des douleurs plus marquées, mais les espèces mortelles sont rares dans ce groupe.
Coronamedusae (Scyphozoaires)
env 50 esp
Periphylla periphyllaPériphylle rouge
Atolla wyvilleiMéduse Atolla de Wyville
Nausithoe punctataNausithoé ponctuée
Linuche unguiculataLinuche onglée
Les Coronamedusae sont des méduses scyphozoaires marines mesurant de quelques millimètres à plus de 30 cm, réparties dans les océans du monde entier, surtout en eaux profondes, caractérisées par une ombrelle rigide avec sillon coronal, des tentacules marginaux puissants et une bouche à manubrium court, parfois symbiotiques ou parasitaires, et certaines espèces peuvent être modérément urticantes pour l’humain.
Taille
Les Coronamedusae présentent une grande variabilité de taille. Les espèces abyssales comme Periphylla periphylla peuvent atteindre entre 10 et 30 cm de diamètre, tandis que des formes tropicales comme Linuche unguiculata mesurent à peine quelques millimètres. La taille dépend fortement de l’espèce et de son habitat.
Distribution
Elles sont présentes dans tous les océans, avec une prédominance en eaux profondes. La majorité des espèces vivent entre 500 et 3000 mètres de profondeur, mais certaines comme Linuche unguiculata sont observées dans les mers tropicales peu profondes. Leur répartition est cosmopolite, allant des zones polaires aux régions équatoriales.
Description
Les Coronamedusae forment une sous-classe de la classe Scyphozoa et comprennent uniquement l’ordre Coronatae. Elles se distinguent par une ombrelle rigide avec un sillon coronal qui sépare la partie supérieure de la partie inférieure. La marge de l’ombrelle est lobée en pédalia, chacun portant un tentacule non rétractile. Elles possèdent entre quatre et huit rhopalies sensorielles situées entre des lappets. Le manubrium est court, à lèvres simples, et la cavité gastrique est divisée en quatre poches avec gonades et filaments gastriques.
Particularités
Le sillon coronal et la structure lobée de l’ombrelle confèrent une flexibilité inhabituelle à une cloche rigide. Certaines espèces comme Periphylla periphylla sont bioluminescentes et capables de migrations verticales. Linuche unguiculata héberge des zooxanthelles symbiotiques dans ses tissus. Les Coronamedusae sont souvent solitaires, lentes et vivent dans des environnements peu perturbés.
Parasitismes
Des copépodes et des larves de poissons peuvent s’associer aux Coronamedusae, notamment en se fixant sur les tentacules ou en se réfugiant sous l’ombrelle. Ces interactions sont généralement commensales mais peuvent devenir parasitaires selon les conditions. Les zooxanthelles présentes chez certaines espèces constituent une forme de symbiose mutualiste.
Dangerosité
La plupart des Coronamedusae sont peu urticantes. Linuche unguiculata peut provoquer des dermatites chez les baigneurs en raison de ses cnidocytes, phénomène connu sous le nom de « sea bathers eruption ». Les espèces abyssales comme Periphylla sont rarement en contact avec l’humain et ne présentent pas de danger significatif. Le groupe est globalement considéré comme modérément inoffensif.