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Groupe |
Espèces
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Description |
Chaetonotida-Multitubulatina
(env 5 esp)
Illustration scientifique représentant des micro-organismes
marins dans un habitat benthique sableux. À gauche, Macrodasys
caudatus, un macrodasyide caudé allongé et
transparent, laisse apparaître ses structures internes. À droite,
Thaumastoderma heideri, un thaumastoderme épineux
de Heider, présente une forme ovale et des cils externes distincts.
Sur un autre plan, Tetranchyroderma papii, le
tétranchyrodème de Papi, et Tetranchyroderma commuta
sont illustrés sur un fond granuleux évoquant une surface cellulaire.
Enfin, Turbanella cornuta, la turbanelle cornue,
complète cette représentation de la diversité des gastrotriches dans
leur environnement aquatique microscopique |
Macrodasys caudatus macrodasyide caudé Thaumastoderma
heideri thaumastoderme épineux de Heider
Tetranchyroderma papii tétranchyrodème de Papi
Turbanella cornuta turbanelle cornue
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Taille Les Multitubulatina sont des gastrotriches
microscopiques. Leur taille varie généralement entre 0,2 mm et 1,5 mm
selon les espèces. Certaines formes vermiformes atteignent
exceptionnellement 2 mm. Ils appartiennent à la méiofaune benthique.
Présence en France et en Aquitaine Ce groupe est présent sur
les littoraux sableux de France, notamment en Atlantique, Méditerranée
et Corse. En Nouvelle-Aquitaine, plusieurs espèces ont été recensées
dans les sables fins des plages de Gironde, des estuaires et des
lagunes. Les genres Macrodasys, Thaumastoderma,
Turbanella et Tetranchyroderma sont régulièrement observés
dans les campagnes de méiofaune.
Particularité Les Multitubulatina se distinguent par la
présence de nombreux tubules adhésifs répartis sur le corps. Ces
structures fonctionnent selon un système duo-glandulaire permettant la
fixation temporaire au substrat. Leur pharynx présente des pores
latéraux caractéristiques. Leur cuticule peut être ornée d’écailles, de
soies ou d’épines. Ils sont hermaphrodites, avec un développement direct
et une eutélie cellulaire. Leur diversité morphologique est élevée
malgré leur taille réduite.
Dangerosité Ils sont totalement inoffensifs pour l’humain.
Aucun mécanisme urticant, toxique ou pathogène n’est connu. Leur rôle
écologique est bénéfique, participant à la décomposition de la matière
organique et à la régulation microbienne dans les sédiments. |
Chaetonotida-Paucitubulatina
(env 50 esp)
Illustration scientifique de quatre micro-organismes aquatiques
dans un environnement benthique végétalisé. Heteroxenotrichula
squamosa, la xénotriche squameuse, présente une
structure segmentée et ciliée adaptée à la locomotion sur substrat.
Musellifer delamarei, le musellifère de Delamare,
se distingue par son corps fuselé et ses appendices sensoriels.
Dichaetura tesselata, la dichaéture tesselée, arbore
une cuticule ornée de motifs réguliers. Chaetonotus maximus,
le chaétonote géant, domine par sa taille et ses touffes de
cils dorsaux, illustrant la diversité morphologique des gastrotriches. |
Heteroxenotrichula squamosa — Xénotriche squameuse
Musellifer delamarei — Musellifère de Delamare
Dichaetura tesselata — Dichaéture tesselée
Chaetonotus maximus — Chaétonote géant
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Taille Les Paucitubulatina sont des gastrotriches
microscopiques. Leur taille varie généralement entre 0,1 mm et 0,5 mm.
Ils font partie de la méiofaune benthique et sont invisibles à l’œil nu
sans loupe binoculaire.
Présence en France et en Aquitaine Ce groupe est bien
représenté dans les eaux douces françaises. Il est recensé dans les
étangs, mares forestières, rivières et substrats vaseux. En
Nouvelle-Aquitaine, plusieurs espèces sont signalées en Gironde,
Dordogne, Landes et Pyrénées, notamment dans les zones humides et les
sédiments fins. Les genres Chaetonotus, Aspidiophorus,
Lepidodermella, Ichthydium et Heterolepidoderma
sont régulièrement observés.
Particularité Les Paucitubulatina se distinguent par la
réduction du nombre de tubules adhésifs, généralement limités à la
région postérieure. Leur cuticule peut être ornée d’écailles, de soies
ou de plaques. La face ventrale est ciliée, assurant le déplacement par
glissement. Ils sont souvent parthénogénétiques, avec un développement
direct et une eutélie cellulaire. Leur diversité morphologique est
élevée malgré leur taille réduite. Certains genres sont utilisés comme
bioindicateurs de la qualité des eaux.
Dangerosité Ils sont totalement inoffensifs pour l’humain.
Aucun mécanisme urticant, toxique ou pathogène n’est connu. Leur rôle
écologique est bénéfique, participant à la décomposition de la matière
organique et à la régulation microbienne dans les sédiments. |
Macrodasyida
(env 30 esp)
Illustration benthique représentant quatre micro-organismes
marins dans un décor sableux et végétalisé. Macrodasys
buddenbrocki, le macrodasy de Buddenbrock,
possède un corps allongé avec des cirres fins à l’extrémité
postérieure. Thaumastoderma heideri, le
thaumastoderme de Heider, se distingue par sa forme ovale
et sa cuticule hérissée de spicules. Turbanella cornuta,
la turbanelle cornue, présente une silhouette spiralée
avec des prolongements céphaliques évoquant des cornes.
Lepidodasys castoroides, le lépidodasy castoroïde,
arbore une morphologie segmentée et une texture évoquant une
microfaune spécialisée des fonds marins.
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Macrodasys buddenbrocki — Macrodasy de Buddenbrock
Thaumastoderma heideri — Thaumastoderme de Heider
Turbanella cornuta — Turbanelle cornue
Lepidodasys castoroides — Lépidodasy castoroïde
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Taille Les Macrodasyida mesurent généralement entre 0.1
et 1.5 millimètre. Leur corps allongé est souvent aplati ventralement et
couvert de cils locomoteurs. Certaines espèces présentent des
prolongements latéraux ou caudaux.
Présence en France et en Aquitaine Les Macrodasyida sont
exclusivement marins et benthiques. Ils sont présents sur les côtes
françaises, notamment en Manche, Atlantique et Méditerranée. En
Nouvelle-Aquitaine leur présence est probable dans les sédiments
intertidaux sableux du littoral girondin et charentais mais peu
documentée. Aucune étude exhaustive ne semble couvrir leur répartition
régionale fine. Leur détection nécessite des prélèvements spécifiques et
des techniques de microscopie avancée.
Particularités Ils se distinguent des Chaetonotida (autre ordre
de gastrotriches) par leur mode de vie marin, leur symétrie bilatérale
plus marquée et la présence de tubes adhésifs multiples. Leur système
digestif est complet avec bouche antérieure et anus postérieur. Ils
possèdent souvent des glandes adhésives et des structures sensorielles
rudimentaires. Leur reproduction est généralement hermaphrodite avec
développement direct sans larve.
Dangerosité Aucune dangerosité pour l’humain ni pour les
écosystèmes n’est connue. Ce sont des micro-organismes non parasites
vivant dans les interstices sableux. Leur rôle écologique est discret
mais réel dans le recyclage de matière organique et la microfaune
benthique. |
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