Genres Classification Trace et période Description Eldredgeops Trilobite marin Eldredgeops est un genre de trilobites qui a vécu durant le Dévonien moyen à supérieur, plus précisément entre les étages Givétien et Frasnien, soit environ 387 à 372 millions d’années Ce genre est principalement connu en Amérique du Nord, notamment aux États-Unis (New York, Ohio, Iowa, Michigan, Wisconsin, Illinois, Maryland) Milieux fossiles : Roches marines du Dévonien moyen à supérieur, comme les formations de Ludlowville, Tully, Traverse et Chemung. Les spécimens typiques, comme Eldredgeops rana, mesuraient environ 3 à 5 cm de long, bien que certains individus exceptionnellement bien conservés puissent atteindre jusqu’à 6 cm Leur taille varie selon l’espèce et le stade de développement, mais ils restent dans la gamme des trilobites de taille modeste. Ils possédaient des yeux schizochroaux : des lentilles séparées sans cornée commune, typiques des Phacopina Leur thorax comportait 11 segments articulés, ce qui leur permettait de s’enrouler pour se protéger. Olenellus   Trilobite marin Olenellus est un genre de trilobites primitif ayant vécu durant le Cambrien inférieur, plus précisément entre 522 et 510 millions d’années. Il est typique du continent ancien Laurentia, qui correspond aujourd’hui à l’Amérique du Nord, le Groenland et une partie de l’Écosse. Milieux fossiles : Formations marines peu profondes comme le Pioche Shale et le Puertoblanco Formation, datant de 522 à 510 millions d’années C’est l’un des premiers trilobites à apparaître dans les archives fossiles. Les espèces d’Olenellus mesuraient en général environ 5 cm de long Certains spécimens pouvaient atteindre jusqu’à 10 cm, mais cela reste rare. Corps allongé avec de nombreux segments thoraciques (jusqu’à 44 !) Glabelle (partie centrale de la tête) très allongée Absence de suture faciale, ce qui le distingue des trilobites plus évolués Anomalocris   Invertébré primitif Anomalocaris (littéralement « crevette étrange ») est l’un des plus célèbres prédateurs marins du Cambrien, ayant vécu entre 535 et 520 millions d’années. Présent dans les faunes de Burgess (Canada), Chengjiang (Chine), Emu Bay (Australie) Canada : Schistes de Burgess (Colombie-Britannique) Chine : Biota de Chengjiang, Formation de Kaili Australie : Schistes d’Emu Bay (Australie-Méridionale) États-Unis : Schistes de Spence et de Wheeler (Utah) Il appartient au groupe des Radiodonta, des arthropodes primitifs qui ont marqué l’Explosion cambrienne par leur diversité et leur complexité.  La plupart des espèces mesuraient entre 50 cm et 1 mètre de long Certaines estimations suggèrent des individus pouvant atteindre jusqu’à 2 mètres, notamment dans des genres apparentés comme Hurdia Opabinia   Invertébré primitif Opabinia est une créature marine énigmatique du Cambrien moyen, ayant vécu il y a environ 505 millions d’années. Elle est célèbre pour son apparence étrange : cinq yeux, une trompe frontale flexible, et un corps segmenté avec des lobes latéraux. Les fossiles d’Opabinia ont été retrouvés dans deux sites majeurs Schistes de Burgess (Colombie-Britannique, Canada) Schistes de Maotianshan (Province du Yunnan, Chine) Ces deux gisements sont des Lagerstätten, des dépôts fossilifères exceptionnels qui ont préservé des détails fins de la faune cambrienne. Elle fait partie de la faune de l’Explosion cambrienne, une période de diversification rapide des formes de vie. es spécimens connus mesuraient entre 4,3 et 7 cm de long Son corps souple et segmenté lui permettait de nager en ondulant, probablement près du fond marin. Hallucigenia   Invertébré primitif Hallucigenia est l’une des créatures les plus étranges de l’Explosion cambrienne, célèbre pour ses épines dorsales et ses pattes tubulaires. Elle a vécu il y a environ 500 à 505 millions d’années, durant le Cambrien moyen. Hallucigenia a été retrouvée dans plusieurs gisements cambrien remarquables : Canada : Schistes de Burgess (Colombie-Britannique) Chine : Schistes de Maotianshan (Province du Yunnan) Ces deux sites sont des Lagerstätten, des dépôts fossilifères qui ont permis une conservation exceptionnelle des tissus mous, révélant les détails anatomiques de cette créature. Elle apparaît dans les faunes de Burgess (Canada) et Maotianshan (Chine), deux sites fossilifères exceptionnels. Les spécimens mesuraient généralement entre 1 et 3,5 cm de long Corps tubulaire, segmenté, avec 7 paires de pattes et 7 paires d’épines dorsales Wiwaxia   Invertébré primitif Wiwaxia est une créature énigmatique du Cambrien, célèbre pour ses épines dorsales et ses plaques chitineuses. Elle a vécu entre 520 et 505 millions d’années, durant le Cambrien inférieur à moyen Wiwaxia avait une répartition mondiale dans les mers peu profondes du Cambrien.  Elle apparaît dans les faunes de Burgess (Canada), Xiaoshiba (Chine), et d’autres gisements cambrien remarquables.  Les plus petits fossiles connus mesurent environ 2 mm, ce qui montre une large gamme de stades de croissance on apparence étrange et sa structure corporelle ont longtemps intrigué les paléontologues. Elle pourrait être liée aux annélides ou aux mollusques, mais son appartenance exacte reste débattue Ottoia Invertébré primitif Ottoia est un ver marin fossile appartenant aux Priapuliens, célèbre pour sa présence dans les schistes de Burgess. C’est l’un des premiers prédateurs fouisseurs connus du Cambrien moyen, il y a environ 505 millions d’années anada : Schistes de Burgess (Colombie-Britannique) — site principal avec plus de 1 500 spécimens fossiles connus Microfossiles (dents isolées) retrouvés dans tout le bassin sédimentaire de l’Ouest canadien Présent dans la zone à Bathyuriscus-Elrathina jusqu’à celle à Ptychagnostus punctuosus Les spécimens typiques mesuraient environ 8 cm de long Certains individus atteignaient jusqu’à 15 cm, avec des juvéniles de seulement 1 cm Ottoia vivait dans des terrains vaseux marins peu profonds, creusant des terriers en forme de U pour tendre sa trompe dentée à la recherche de proies comme Haplophrentis. Il montre aussi des signes de cannibalisme, comme ses cousins priapuliens modernes. Canadia Invertébré primitif Canadia vivait durant le Cambrien moyen, il y a environ 505 millions d’années. Cette période est célèbre pour l’explosion cambrienne, une phase de diversification rapide des formes de vie marines. Les fossiles ont été retrouvés principalement dans les schistes de Burgess, situés en Colombie-Britannique, Canada. Cette région est un site paléontologique majeur, riche en fossiles de l’ère cambrienne Les spécimens de Canadia mesuraient environ 3 à 6 centimètres de long. Leur corps allongé et segmenté était recouvert de soies (ou soies parapodiales) qui leur donnaient une apparence plumeuse. Canadia est un exemple précoce d’annélide marin, possiblement apparenté aux vers polychètes modernes. Sa découverte a aidé les scientifiques à mieux comprendre l’évolution des invertébrés segmentés. Pikaia Céphalocordé primitif Pikaia vivait durant le Cambrien moyen, il y a environ 505 millions d’années Les fossiles ont été découverts dans les schistes de Burgess, en Colombie-Britannique, Canada Ce site est l’un des plus riches en fossiles de l’ère cambrienne, révélant une biodiversité étonnante.  Les spécimens mesuraient entre 5 et 10 centimètres de long Son corps mince et allongé ressemblait à une petite anguille ou un ver vertébré, avec une chorde dorsale primitive. Pikaia est souvent considéré comme un précurseur des vertébrés, grâce à la présence de structures comme les myomères (muscles segmentés) et une chorde dorsale. Il occupe une place centrale dans les discussions sur l’origine des animaux à colonne vertébrale Archéocyathes Porifère primitif Ils ont vécu exclusivement durant le Cambrien inférieur, soit entre 530 et 510 millions d’années environ Ils étaient largement répandus dans les mers peu profondes tropicales du Cambrien. On retrouve leurs fossiles en Sibérie, Australie, Espagne, Maroc, Canada, Chine, et Amérique du Nord Leur répartition mondiale est liée à leurs larves planctoniques, capables de coloniser de vastes zones marines Ce sont les premiers organismes constructeurs de récifs, bien avant les coraux. La plupart des Archéocyathes mesuraient quelques centimètres de haut, souvent entre 1 et 5 cm, bien que certaines espèces aient pu atteindre jusqu’à 10 cm Leur forme typique : un cône calcaire poreux, souvent double, avec des parois internes et externes reliées par des cloisons. Les Archéocyathes sont aujourd’hui classés parmi les éponges calcaires (Porifera), bien qu’ils aient longtemps été un mystère taxonomique. Leur extinction au Cambrien moyen a laissé un vide dans les récifs marins pendant des millions d’années. Isotelus Trilobite marin Isotelus a vécu durant l’Ordovicien moyen à supérieur, soit entre environ 478 et 433 millions d’années Il a prospéré dans les mers peu profondes de cette époque, riches en biodiversité marine. Fossiles retrouvés principalement en Amérique du Nord, notamment : Canada (Manitoba) tats-Unis (Ohio, Kentucky, Pennsylvanie) La taille varie selon les espèces : Isotelus gigas : jusqu’à 20 cm. Isotelus maximus : jusqu’à 60 cm. sotelus rex : le record absolu avec 72 cm de long et 40 cm de large — c’est le plus grand trilobite complet jamais trouvé  Ces trilobites vivaient dans les fonds marins peu profonds, où ils se déplaçaient lentement sur le sédiment. Asaphus Trilobite marin Asaphus a vécu durant l’Ordovicien inférieur à moyen, soit entre environ 485 et 460 millions d’années. Cette période est marquée par une forte diversification des trilobites et autres invertébrés marins Fossiles retrouvés dans de nombreuses régions du globe : Europe du Nord : Suède, Estonie, région de Saint-Pétersbourg en Russie Amérique du Nord, Chine, Australie, et Espagne La taille varie selon les espèces, mais en général : Les spécimens mesuraient entre 5 et 15 cm de long. Certaines espèces comme Asaphus kowalewskii sont célèbres pour leurs yeux pédonculés, une adaptation visuelle étonnante. Ils vivaient dans des mers peu profondes, souvent riches en sédiments fins, favorables à leur fossilisation. Asaphus est un excellent exemple de l’évolution des systèmes visuels chez les trilobites. Certaines espèces ont développé des yeux sur tiges, probablement pour mieux voir au-dessus du sédiment tout en restant partiellement enfouis. Calymene Trilobite marin Calymene a vécu du Trémadocien (Ordovicien inférieur) jusqu’au Praguien (Dévonien inférieur), soit entre environ 485 et 407 millions d’années Il a traversé plusieurs périodes géologiques, ce qui témoigne de sa résilience évolutive. ossiles retrouvés dans de nombreuses régions : Europe : Angleterre (Midlands de l’Ouest), Pays de Galles, Irlande, Suède, Cornouailles, Estonie, Russie Amérique du Nord : États-Unis (Ohio, Indiana, Illinois, New York), Canada Afrique du Nord : Maroc Australie et Chine également mentionnées dans certaines collections Les trilobites du genre Calymene sont généralement petits, mesurant environ 2 cm de long Leur corps est composé d’un céphalon large, d’un thorax à 13 segments, et d’un pygidium bien défini Calymene est célèbre pour sa capacité à se rouler sur lui-même en position défensive, comme un cloporte. Ce comportement fossile est bien conservé et souvent observé dans les spécimens enroulés. Cryptolithus Trilobite marin Cryptolithus a vécu durant l’Ordovicien, plus précisément entre 505 et 438 millions d’années Il est souvent utilisé comme fossile-guide pour dater les roches de cette période Fossiles retrouvés dans de nombreuses régions : Amérique du Nord : États-Unis (Kentucky, Ohio), Canada Europe : Royaume-Uni, France, République tchèque Afrique du Nord : Maroc Amérique du Sud : Venezuela Asie mineure : Turquie Ce trilobite était petit, mesurant généralement quelques centimètres de long, souvent moins de 3 cm Il possédait un céphalon large avec des épines génales longues, et était dépourvu d’yeux — ce qui en fait un trilobite aveugle Cryptolithus est célèbre pour son frange céphalique perforée de petits trous, lui donnant une apparence délicate et unique. Il vivait en suspension sur le fond marin, filtrant les particules nutritives — un mode de vie typique des épifaunes filtreuses Agnostus Trilobite marin Agnostus a vécu du Cambrien inférieur jusqu’à l’Ordovicien supérieur, soit entre environ 540 et 438 millions d’années Il est donc présent sur une large portion de l’ère paléozoïque, ce qui en fait un excellent fossile stratigraphique. Fossiles retrouvés dans de nombreuses régions du monde : Europe : Suède, France, République tchèque, Russie Amérique du Nord : États-Unis, Canada Amérique du Sud : Venezuela Afrique du Nord : Maroc Asie mineure : Turquie Ces trilobites étaient minuscules, mesurant généralement entre 3 et 5 mm Leur corps est composé de deux segments thoraciques, avec un céphalon et un pygidium de taille similaire — une caractéristique typique des Agnostida Agnostus est souvent aveugle, ce qui suggère un mode de vie benthique ou pélagique profond. Son nom vient du grec agnostos (« inconnu »), car les premiers paléontologues ne savaient pas à quel groupe l’attribuer. Athenacrinus Invertébré primitif Athenacrinus a vécu durant le Tremadocien, soit le tout début de l’Ordovicien (environ 485 à 477 millions d’années). Il représente l’un des plus anciens crinoïdes connus, apportant des indices précieux sur l’origine des échinodermes à bras Les fossiles d’Athenacrinus ont été retrouvés dans des formations géologiques du Tremadocien, notamment en Amérique du Nord. Les études impliquent des chercheurs de France, des États-Unis et du Canada, ce qui suggère une répartition paléogéographique large, bien que les spécimens soient rares Les spécimens fossiles montrent une taille modeste, généralement de quelques centimètres. Sa morphologie est remarquable par ses bras complexes et sa structure biradiale, une innovation précoce chez les crinoïdes. Athenacrinus appartient à une famille nouvellement définie (Athenacrinidae) et joue un rôle clé dans la compréhension de l’évolution des bras chez les crinoïdes. Il est considéré comme un membre précoce du clade Disparida, un groupe de crinoïdes à bras simples. Cystoids Invertébré primitif Les Cystoids ont vécu du Ordovicien inférieur (environ 460 millions d’années) jusqu’à la fin du Dévonien (vers 392 millions d’années) Leur diversité a culminé durant l’Ordovicien supérieur et le Silurien, avant de disparaître au Dévonien ossiles retrouvés dans de nombreuses régions du monde : Amérique du Nord : États-Unis, Canada Europe : France, Royaume-Uni, République tchèque, Russie Afrique du Nord : Maroc Amérique du Sud : Venezuela Asie mineure : Turquie Généralement de quelques centimètres de long. Leur corps en forme de sac ovoïde était protégé par une thèque calcaire rigide, percée de pores respiratoires et ornée de brachioles filtreuses Les Cystoids sont apparentés aux crinoïdes et blastoïdes, et appartiennent au groupe des échinodermes sessiles filtreurs. Leur structure pentaradiale imparfaite et leurs pores spécialisés (hydrospires) en font des fossiles très étudiés pour comprendre l’évolution des échinodermes Blastoids Invertébré primitif Les Blastoïdes sont apparus au Ordovicien (vers 488 millions d’années) Leur apogée s’est produite au Mississippien (sous-période du Carbonifère, vers 350 millions d’années) Ils ont disparu lors de l’extinction Permien-Trias, il y a environ 252 millions d’années Fossiles retrouvés principalement dans : Amérique du Nord : États-Unis (notamment Illinois, Wisconsin) Europe : France, Royaume-Uni Asie : quelques occurrences en Chine et Russie Ils vivaient dans des mers peu profondes, souvent agitées, sur des plateformes continentales Généralement de quelques centimètres à plusieurs centimètres de long. Leur corps, appelé thèque, avait une forme de noix de pécan ou de bourgeon, avec une symétrie pentaradiaire marquée Ils étaient fixés au fond marin par une tige calcaire courte ou absente selon les espèces Les Blastoïdes étaient des suspensivores sessiles, filtrant les particules alimentaires grâce à leurs brachioles. Leur système respiratoire complexe, avec des hydrospires internes, est unique parmi les échinodermes Diplograptus Invertébré primitif Ordovicien moyen à supérieur : environ 470 à 443 millions d’années. Certains fossiles sont également signalés jusqu’au Dévonien inférieur, bien que leur apogée soit clairement ordovicienne Fossiles retrouvés dans : Amérique du Nord : États-Unis, Canada Europe : Royaume-Uni, Scandinavie, Pays baltes, France Asie : Chine, Russie Présents dans les formations marines profondes, souvent utilisés comme fossiles stratigraphiques pour dater les roches de l’Ordovicien Les colonies (rhabdosomes) mesuraient généralement quelques centimètres de long. Chaque rhabdosome était composé de branches plumeuses suspendues à une structure flottante, parfois en forme de capuchon Plusieurs individus coexistaient dans une même colonie, chacun logé dans une petite loge tubulaire. Diplograptus est précieux pour les géologues car ses espèces sont des fossiles guides : elles permettent de corréler des couches géologiques éloignées dans le temps et l’espace. Leur structure coloniale et leur mode de vie planctonique en font des témoins clés de l’évolution des hémichordés. Orthograptus Invertébré primitif Orthograptus a vécu principalement durant l’Ordovicien moyen à supérieur, soit entre 470 et 443 millions d’années. Certaines espèces comme Orthograptus quadrimucronatus sont bien représentées dans les zones graptolitiques du Darriwilien au Sandbien Fossiles retrouvés dans : Europe : Suède, Lettonie, Lituanie, Royaume-Uni, République tchèque Amérique du Nord : États-Unis (Utica Shale), Canada sie : Kazakhstan, Russie Présents dans des roches sédimentaires marines profondes, souvent utilisés comme fossiles stratigraphiques pour corréler les couches géologiques Les colonies (rhabdosomes) mesuraient généralement entre 2 et 6 cm de long. Composées de branches simples ou bifurquées, avec des loges tubulaires (thèques) alignées, parfois ornées de épines apicales selon les espèces Orthograptus est un fossile guide précieux pour l’Ordovicien, notamment grâce à sa large distribution et à ses variations morphologiques. Certaines espèces comme O. quadrimucronatus ont été divisées en plusieurs sous-groupes évolutifs, révélant des adaptations aux changements de température et de chimie marine Amplexograptus Invertébré primitif Amplexograptus a vécu principalement durant l’Ordovicien moyen à supérieur, soit entre 470 et 443 millions d’années. Certaines espèces comme A. baltoscandicus et A. fallax sont bien représentées dans les zones du Kukruse au Sandbien, ce qui en fait des fossiles stratigraphiques utiles Fossiles retrouvés dans : Europe : Suède, Lettonie, Estonie, République tchèque, Russie Amérique du Nord : États-Unis, Canada Asie : Kazakhstan Présents dans des roches sédimentaires marines profondes, souvent utilisées pour la corrélation stratigraphique entre bassins éloignés. Les colonies (rhabdosomes) mesuraient généralement entre 2 et 5 cm de long. Composées de branches simples ou bifurquées, avec des loges tubulaires (thèques) alignées et parfois ornées de épines ou extensions selon les espèces. Amplexograptus est souvent étudié pour ses variations morphologiques évolutives, notamment dans les bassins de la Baltoscandie. Il est aussi lié à des groupes comme Climacograptus, avec lesquels il partage des traits évolutifs intéressants Dendrograptus Invertébré primitif Dendrograptus a vécu principalement durant l’Ordovicien moyen à supérieur, soit entre 470 et 443 millions d’année Certaines espèces comme Dendrograptus maximus sont datées de l’Ordovicien supérieur, tandis que d’autres comme D. balticus ou D. nanus sont typiques de l’Ordovicien moyen Fossiles retrouvés dans : Europe : Suède, Estonie, Lettonie, Russie, République tchèque Amérique du Nord : Canada, États-Unis (notamment dans les formations de l’Ordovicien moyen) Asie : Kazakhstan Présents dans des roches sédimentaires marines profondes, souvent en association avec d’autres graptolites dendroïdes. Les colonies fossiles (rhabdosomes) mesurent généralement entre 3 et 10 cm, mais certaines espèces comme D. maximus peuvent atteindre des tailles plus grandes Leur structure est arborescente, avec de nombreuses branches secondaires portant des loges tubulaires (thèques), ce qui leur donne une allure de petit buisson marin Contrairement aux graptolites planctoniques comme Diplograptus, les Dendrograptus étaient probablement fixés au fond marin, vivant en colonies sessiles. Leur structure complexe en fait des fossiles précieux pour étudier la diversité écologique des graptolites de l’Ordovicien Calathium Invertébré primitif Calathium a vécu principalement durant l’Ordovicien inférieur à moyen, soit entre 485 et 460 millions d’années environ. Il a joué un rôle important dans la formation des récifs marins primitifs, en association avec des éponges lithistides. Fossiles retrouvés dans plusieurs régions du globe : Amérique du Nord : notamment dans l’Utah et le Canada Asie : Plateforme du Yangtze en Chine, bassin du Tarim Europe : quelques occurrences en République tchèque et Russie Ils vivaient dans des mers peu profondes tropicales, souvent sur des plateformes carbonatées. Les spécimens fossiles mesurent généralement quelques centimètres de haut. Leur structure est tubulaire et calcaire, avec des parois internes reliées par des tiges (et non des septa comme chez les archéocyathes), ce qui leur donne une apparence de petit vase perforé. a classification de Calathium reste controversée : longtemps considéré comme un receptaculite, il est aujourd’hui vu comme un sponge-like organism, peut-être apparenté aux Porifères hypercalcifiés ou aux archéocyathes. Sa structure unique en fait un sujet d’étude passionnant pour comprendre l’évolution des récifs avant les coraux. Receptaculites Invertébré primitif Receptaculites a vécu du Début de l’Ordovicien (~488 Ma) jusqu’au Permien (~250 Ma)Son apogée se situe au Ordovicien moyen, période durant laquelle il était abondant dans les récifs marins. Fossiles retrouvés sur tous les continents sauf l’Antarctique. Présents dans des mers peu profondes tropicales, souvent en association avec des récifs carbonatés. Amérique du Nord : Missouri, Manitoba (Canada) Europe : Estonie, Russie Asie : Birmanie Australie : quelques occurrences dans les dépôts récifaux Les spécimens varient en taille, mais la plupart mesurent entre 5 et 15 cm de diamètre. Leur forme est généralement discoïdale ou sphérique, avec une structure en spirale de plaques en forme de losange soutenues par des éléments appelés méroïdes Sa structure en spirale évoque celle d’un tournesol, d’où son surnom, mais il ne s’agit ni d’un corail ni d’une plante. Caryocrinites Invertébré primitif     Dictyonema Invertébré primitif     Favosites Invertébré primitif     Halysites Invertébré primitif     Phacops Trilobite marin     Calymene Trilobite marin     Dalmanites Trilobite marin     Mucrospirifer Invertébré primitif     Ammonites Invertébré primitif     Conodontes   Invertébré primitif