Otarie
des Galapagos (Zalophus wollebaeki)
(150-250 cm, moins de 250 kg)
Otarie à
fourrure des Galapagos (Arctocephalus
galapagoensis)
(120-1500 cm, moins de 65 kg)
L’image montre deux pinnipèdes endémiques des
Galápagos dans un décor côtier
rocheux baigné par une eau turquoise : au premier plan, l’otarie
des Galápagos (Zalophus wollebaeki)
est assise sur les rochers, sa fourrure luisante mise en valeur par la
lumière, tandis qu’à l’arrière, l’otarie
à fourrure des Galápagos (Arctocephalus
galapagoensis) émerge partiellement de l’eau en regardant vers le haut,
illustrant la diversité et l’adaptation marine de ces espèces emblématiques
de l’archipel des Galápagos. |
Otariidés
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Distribution L’otarie
des Galápagos (Zalophus
wollebaeki) est largement répandue sur la plupart des îles de
l’archipel, occupant les plages rocheuses et sableuses, tandis que l’otarie
à fourrure des Galápagos (Arctocephalus
galapagoensis) est plus restreinte et se concentre sur les zones
côtières escarpées et ombragées, principalement dans l’ouest et le nord de
l’archipel.
Description Zalophus wollebaeki
est de taille moyenne avec un pelage brun clair à foncé et une morphologie
proche des lions de mer, alors que
Arctocephalus galapagoensis est plus petit, avec un pelage dense et
sombre qui lui confère une apparence plus trapue et adaptée à la rétention
de chaleur.
Comportement L’otarie des
Galápagos est très sociale, formant de grandes colonies sur les
plages et interagissant fréquemment avec les humains, tandis que l’otarie
à fourrure des Galápagos est plus discrète, préférant les grottes
et les zones rocheuses isolées, avec des comportements nocturnes plus
marqués.
Particularités Zalophus
wollebaeki se nourrit principalement de poissons et de calmars,
plongeant à des profondeurs modérées, alors que
Arctocephalus galapagoensis est
capable de plongées plus profondes et plus longues grâce à son adaptation
physiologique et à son pelage isolant.
Comparaison L’otarie des
Galápagos est considérée comme une espèce vulnérable mais
relativement abondante, tandis que l’otarie
à fourrure des Galápagos est en danger critique d’extinction en
raison de sa population réduite et de sa sensibilité aux perturbations
climatiques et humaines, illustrant la différence entre une espèce
généralisée et visible et une espèce rare et spécialisée. |