Némertiens

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Classification (env 1.000 esp)
Métazoaires-Triploblastiques-Invertébrés-Protostomiens-Lophotrochozoaires-Lophozoaires-Némertiens
 
( )

 

Ordres

Espèces representatives Description
Heteronemertea (Anopla)
(env 500 esp)
Lineus longissimus Ver ruban géant des fjords
Cerebratulus lacteus Ver ruban laiteux des sables côtiers
Hubrechtella dubia Ver ruban discret des fonds vaseux
Micrura alaskensis Ver ruban d’Alaska aux reflets nacrés

Taille Les Heteronemertea sont parmi les plus grands vers rubanés connus. Certaines espèces comme Lineus longissimus peuvent dépasser 30 mètres en longueur lorsqu’elles sont étirées, bien que la plupart mesurent entre 10 centimètres et 1 mètre. Leur corps est généralement cylindrique, aplati ventralement, et très extensible.
Distribution
Ils sont largement répartis dans les zones tempérées et froides, notamment sur les côtes de l’Atlantique nord, de la Manche, de la mer du Nord et de la Méditerranée. En France, ils sont présents sur les littoraux rocheux et sableux, souvent dans les cuvettes intertidales, sous les pierres ou enfouis dans les sédiments.
Description
Ce sont des vers non segmentés, au corps lisse et souvent coloré (brun, vert, rose, noir). Ils possèdent un proboscis non armé situé dans une cavité rhynchocoele, utilisé pour capturer leurs proies. Leur système nerveux est relativement complexe, avec des yeux rudimentaires chez certaines espèces. Ils se déplacent par ondulation ou glissement sur le mucus.
Particularités
Ils sont capables de régénération impressionnante et peuvent se fragmenter en cas de stress. Leur proboscis est éversible et peut être projeté rapidement pour capturer des proies. Ils sont carnivores, se nourrissant principalement de petits invertébrés comme les polychètes. Certaines espèces comme Lineus ruber sont utilisées comme bioindicateurs en écologie marine.
Dangerosité
Ils ne sont pas dangereux pour l’homme. Leur mucus peut être légèrement irritant chez certaines espèces, mais ils ne possèdent ni venin ni mécanisme de défense actif contre les humains. Leur rôle écologique est bénéfique en tant que prédateurs régulateurs de la microfaune benthique.
Palaeonemertea (Anopla)
 (env 100 esp)
Tubulanus polymorphus Ver ruban polymorphe des galets
Carinina ochracea Ver ruban ocre des vasières nordiques
Prostoma graecense
Ver ruban d’eau douce à trompe nue
Tubulanus superbus Ver ruban superbe des fonds sableux

 

Taille Les Palaeonemertea sont des vers rubanés généralement fins et allongés. Leur longueur varie de quelques millimètres à plus de 1 mètre selon les espèces, bien que leur diamètre reste très réduit, souvent inférieur à 5 millimètres. Certaines espèces comme Tubulanus annulatus ou Cephalothrix linearis peuvent atteindre plusieurs dizaines de centimètres lorsqu’elles sont étirées.
Distribution
Ils sont présents dans les zones côtières tempérées et froides, notamment en Europe occidentale, sur les littoraux de l’Atlantique, de la Manche et de la Méditerranée. En France, ils sont signalés dans les substrats sableux, les cuvettes intertidales et les habitats interstitiels. Ils sont également présents dans les zones rocheuses et les fonds meubles peu profonds.
Description
Ce sont des vers non segmentés, au corps cylindrique, souvent coloré (orange, brun, rose, rayé). Leur musculature corporelle est primitive, avec une couche circulaire externe recouvrant une couche longitudinale. Le proboscis est non armé et situé dans une cavité rhynchocoele. Les espèces du genre Tubulanus présentent des bandes transversales ou longitudinales distinctives. Les cordons nerveux sont positionnés différemment selon les genres, parfois à l’intérieur de la musculature ou entre l’épiderme et les muscles.
Particularités
Ils sont considérés comme les némertes les plus primitifs sur le plan morphologique. Leur structure interne est simple mais fonctionnelle, avec une capacité de régénération élevée. Ils se déplacent par glissement sur le mucus et peuvent se contracter rapidement en cas de stress. Ils sont carnivores, se nourrissant de petits invertébrés interstitiels. Leur discrétion les rend difficiles à observer sans prélèvement ciblé.
Dangerosité
Ils ne présentent aucun danger pour l’homme. Ils ne sont ni venimeux ni urticants. Leur mucus est inoffensif et leur proboscis ne possède pas de stylet. Ils jouent un rôle écologique discret mais utile dans la régulation des microfaunes benthiques.
Bdellonemertea (Enopla)
 (env 10 esp)
Malacobdella grossa Ver commensal du Solen
Malacobdella japonica
Ver commensal du bivalve japonais
Malacobdella arrokeana
Ver d’Arrokea
Malacobdella auriculaeformis
Ver oreille de mer

 

 

Taille Les Bdellonemertea sont des vers rubanés de petite taille. La plupart des espèces mesurent entre 1 et 5 centimètres de long, avec un corps aplati et discret. Leur morphologie est adaptée à la vie commensale, souvent dans des cavités internes de mollusques bivalves.
Distribution
Ils sont présents dans les zones côtières tempérées et tropicales. En France, Malacobdella grossa est signalée sur les côtes atlantiques et méditerranéennes, notamment dans la cavité palléale du bivalve Solen marginatus. Leur répartition dépend étroitement de celle de leurs hôtes.
Description
Ce sont des némertes commensaux, appartenant à la classe Enopla. Leur corps est lisse, sans segmentation, souvent translucide ou légèrement pigmenté. Contrairement aux autres Enopla, ils ne possèdent pas de stylet dans le proboscis. Leur système digestif est simple, et leur proboscis est réduit ou absent. Ils vivent fixés ou libres dans la cavité palléale de mollusques, sans provoquer de lésions visibles.
Particularité
Ils sont les seuls némertes commensaux stricts connus. Leur mode de vie est spécialisé : ils ne parasitent pas activement mais cohabitent avec leur hôte, se nourrissant probablement de particules ou de mucus. Leur anatomie est simplifiée, avec une réduction des structures de capture. Leur présence est souvent ignorée sans dissection ciblée du mollusque hôte.
Dangerosité
Ils ne présentent aucun danger pour l’homme ni pour leur hôte. Leur relation est commensale, sans effet pathogène connu. Ils ne possèdent ni venin, ni mécanisme de défense actif. Leur rôle écologique est discret, et leur étude reste limitée à la taxonomie et à la biologie des associations.
Hoplonemertea ( Enopla)
 (env 400 esp)
Oerstedia dorsalis Ver rayé d’Oersted
Paranemertes peregrina
Ver vagabond de Paranemertes
Amphiporus lactifloreus
Ver laiteux d’Amphiporus
Prosorhochmus claparedii
Ver de Claparede

 

Taille Les Hoplonemertea présentent une grande variabilité de taille selon les espèces. Les formes intertidales comme Oerstedia dorsalis mesurent entre 1 et 5 centimètres, tandis que certaines espèces profondes ou pélagiques peuvent dépasser 30 centimètres. Leur corps est souvent aplati, extensible, et capable de se contracter rapidement.
Distribution
Ils sont présents dans tous les océans, des zones intertidales aux abysses. En France, ils sont bien représentés sur les côtes de la Manche, de l’Atlantique et de la Méditerranée. On les trouve sous les pierres, dans les sédiments, sur les algues ou parfois en pleine eau. Certaines espèces comme Paranemertes peregrina sont cosmopolites et bien documentées en Europe occidentale.
Description
Ce sont des vers rubanés non segmentés, appartenant à la classe Enopla. Ils possèdent un proboscis armé d’un stylet central, utilisé pour capturer leurs proies. Leur corps est souvent coloré (orange, rose, brun, noir), avec une tête arrondie ou en forme de flèche. Ils disposent d’un système nerveux centralisé, parfois avec des yeux rudimentaires. Leur locomotion repose sur le glissement sur mucus et l’ondulation musculaire.
Particularité
Leur proboscis armé est une adaptation prédatrice unique parmi les némertes. Ils sont carnivores, se nourrissant de polychètes, petits crustacés ou mollusques. Certaines espèces sont commensales ou associées à des hôtes spécifiques. Ils présentent une forte capacité de régénération et peuvent se fragmenter en cas de stress. Leur diversité génétique est élevée, avec de nombreux genres encore mal décrits.
Dangerosité
Ils ne sont pas dangereux pour l’homme. Leur stylet n’est pas venimeux et ne provoque pas de blessure. Leur mucus est inoffensif. Ils jouent un rôle écologique important comme prédateurs benthiques. Aucune espèce n’est urticante ni pathogène connue dans les eaux françaises.