Plathelminthes

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Classification (env 29.500 esp)
Métazoaires-Triploblastiques-Invertébrés-Protostomiens-Lophotrochozoaires-Platyzoaires-Plathelminthes
(Vers plats)

 

Classe

Espèces Distribution Description
Cestodes

 

env 6.500 esp Taenia saginataTénia du bœuf
Taenia soliumTénia du porc
Diphyllobothrium latumTénia du poisson
Hymenolepis nanaTénia nain

 

Taille des Cestodes Les cestodes adultes mesurent de quelques millimètres à plus de dix mètres selon l’espèce. Le ténia nain atteint à peine 4 cm tandis que Taenia saginata peut dépasser 10 mètres. Leur corps est segmenté en proglottis, chacun capable de reproduction.
Distribution géographique
Les cestodes sont présents dans le monde entier, mais leur répartition dépend des pratiques alimentaires et sanitaires. Taenia solium est fréquent en Amérique latine, Afrique et Asie du Sud. Diphyllobothrium latum se rencontre dans les régions froides et lacustres. Hymenolepis nana est cosmopolite, surtout chez les enfants dans les zones à faible hygiène.
Description morphologique
Le corps est divisé en trois parties : le scolex qui sert à l’ancrage, le cou qui génère les segments, et le strobile composé de proglottis. Le scolex peut porter des ventouses, des crochets ou des bothries selon l’espèce. Les cestodes n’ont ni bouche ni tube digestif et absorbent les nutriments par leur tégument.
Particularités biologiques
Ce sont des parasites stricts, hermaphrodites, avec des cycles complexes impliquant souvent un ou deux hôtes intermédiaires. Leurs œufs sont très résistants dans l’environnement. Certains comme Hymenolepis nana peuvent compléter leur cycle sans hôte intermédiaire, ce qui favorise leur propagation.
Dangerosité pour l’hôte
Les infections peuvent être bénignes ou graves selon l’espèce. Taenia saginata provoque une téniaise intestinale souvent asymptomatique. Taenia solium est plus dangereux car ses œufs peuvent migrer et causer une cysticercose, notamment cérébrale. Diphyllobothrium latum peut entraîner une anémie sévère par carence en vitamine B12. Hymenolepis nana provoque des troubles digestifs modérés, surtout chez les enfants.
Monogènes

 

env 4.500 esp Gyrodactylus salarisGyrodactyle du saumon
Dactylogyrus vastatorDactylogyre destructeur
Polystoma integerrimumPolystome des grenouilles
Diplozoon paradoxumDiplozoon paradoxal

Description générale Les Monogènes sont des vers plats ectoparasites appartenant aux Plathelminthes. Ils parasitent principalement les poissons, parfois les amphibiens ou les reptiles aquatiques. Leur corps est non segmenté, souvent allongé, avec un organe de fixation postérieur appelé haptor. Ce haptor est équipé de crochets, pinces ou ventouses permettant l’ancrage sur les branchies, la peau ou les nageoires de l’hôte. Leur système digestif est incomplet, sans anus, et leur reproduction est hermaphrodite.
Taille
La majorité des espèces mesurent entre 0.5 et 6 millimètres. Certaines formes exceptionnelles peuvent atteindre jusqu’à 30 millimètres.
Distribution
Les Monogènes sont présents dans tous les milieux aquatiques, marins comme dulçaquicoles. Ils sont particulièrement abondants chez les poissons tropicaux et les espèces élevées en aquaculture. Leur distribution dépend étroitement de celle de leurs hôtes.
Particularités
Le cycle de vie est direct, sans hôte intermédiaire. L’œuf donne une larve ciliée appelée oncomiracidium, qui nage librement pour trouver un hôte. Cette stratégie favorise une transmission rapide dans les environnements confinés comme les bassins d’élevage. Le haptor est souvent spécifique à l’espèce parasitée, ce qui rend les Monogènes utiles en études de coévolution.
Dangerosité
Chez les poissons sauvages, les infestations sont généralement modérées. En aquaculture, les Monogènes peuvent provoquer des épidémies graves. Ils causent des lésions tissulaires, des troubles respiratoires, une immunosuppression et une mortalité élevée. Les espèces du genre Gyrodactylus sont particulièrement redoutées en pisciculture. Aucun danger direct pour l’humain n’est connu, mais leur impact économique est significatif.
Trématodes

 

env 13.000 esp Fasciola hepaticaGrande douve du foie
Dicrocoelium dendriticumPetite douve du foie
Schistosoma mansoniBilharzie intestinale
Clonorchis sinensisDouve de Chine

Description générale Les Trématodes sont des vers plats non segmentés, généralement foliacés ou coniques. Ils sont exclusivement parasites, internes, et appartiennent à la classe Trematoda du phylum des Plathelminthes. Leur corps est recouvert d’une cuticule parfois épineuse et muni de deux ventouses : une buccale antérieure et une ventrale postérieure. Le système digestif est incomplet, sans anus. La majorité des espèces sont hermaphrodites, sauf les Schistosomes qui présentent une séparation des sexes.
Taille
La taille varie de 0.5 mm à plusieurs centimètres selon les espèces. Les formes adultes les plus grandes, comme Fasciola hepatica, peuvent atteindre 30 mm à 50 mm de long.
Distribution
Les Trématodes sont présents dans tous les milieux aquatiques et humides. Leur cycle de vie complexe implique généralement un ou plusieurs hôtes intermédiaires, souvent des mollusques d’eau douce. Ils sont cosmopolites, avec une forte prévalence dans les zones tropicales et subtropicales où les conditions favorisent la transmission.
Particularités
Leur cycle de vie est hétéroxène, avec reproduction asexuée dans l’hôte intermédiaire (souvent un gastéropode) et sexuée dans l’hôte définitif. Les larves successives (miracidium, sporocyste, rédie, cercaire, métacercaire) illustrent une polyembryonie remarquable. Les Schistosomes sont uniques par leur sexualité séparée et leur localisation intravasculaire. Certaines espèces s’enkystent sur des végétaux ou dans des hôtes secondaires avant d’infecter l’hôte final.
Dangerosité
Les Trématodes sont responsables de trématodoses humaines et animales. Les douves du foie (Fasciola hepatica, Dicrocoelium dendriticum) provoquent des troubles hépatiques. Les Schistosomes causent la bilharziose, maladie grave affectant les systèmes urinaire et digestif, avec des complications chroniques. Les infections peuvent entraîner des douleurs, des hématuries, des troubles digestifs, voire des cancers dans les cas prolongés. Leur impact est majeur en santé publique et en médecine vétérinaire
Turbellariés

 

env 5.500 esp Dugesia japonicaPlanaire japonaise
Pseudobiceros bedfordiPlathelminthe marin de Bedford
Convolutriloba retrogemmaPlanaire rouge à gemmes postérieures
Microstomum lineare
— Microstome linéaire.

 

 

Description générale Les Turbellariés désignent des vers plats majoritairement libres, autrefois regroupés dans une classe aujourd’hui considérée comme paraphylétique. Ils sont caractérisés par un épiderme cilié, souvent lubrifié par du mucus, facilitant la locomotion. Leur corps est aplati, non segmenté, avec un système digestif simple sans anus. Le système nerveux est diffus, parfois concentré en ganglions antérieurs. La reproduction est généralement hermaphrodite, avec fécondation croisée, mais certaines espèces pratiquent la scissiparité ou la régénération.
Taille
La taille varie de moins d’un millimètre à plusieurs centimètres. Les formes microscopiques sont fusiformes, tandis que les grandes espèces (jusqu’à 10 cm) sont foliacées, cylindriques ou filiformes selon leur mode de déplacement
Distribution
Les Turbellariés sont présents dans tous les milieux aquatiques : marins, dulçaquicoles et parfois terrestres humides. Ils sont cosmopolites, avec une forte diversité dans les zones tropicales et tempérées.
Particularités
Leur locomotion repose sur les cils épidermiques et les muscles circulaires et longitudinaux. Ils possèdent souvent des rhabdites, petits bâtonnets sécrétoires dans l’épiderme. Le pharynx est variable, parfois suceur ou préhensile. L’intestin est simple ou ramifié selon la taille. L’excrétion se fait par protonéphridies. Certaines espèces marines nagent par ondulation, d’autres rampent sur le substrat.
Dangerosité
Les Turbellariés sont généralement inoffensifs pour l’humain. Ils jouent un rôle écologique important comme prédateurs de microfaune et bioindicateurs de qualité de l’eau. Quelques espèces commensales ou parasites existent, mais leur impact pathogène est négligeable comparé aux Trématodes ou Cestodes.