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Genres |
Ere |
Trace
et période |
Description |
Hylonomus |
Carbonifère
(Sauropsides) |
Hylonomus
a vécu au Carbonifère supérieur, il y a environ 318
à 313 millions d’années Cette époque est marquée par des
forêts marécageuses luxuriantes, riches en fougères géantes et en
insectes géants comme Meganeura Les fossiles ont été découverts en
Nouvelle-Écosse (Canada), dans des troncs creux de
fougères fossiles Ces troncs, partiellement décomposés et remplis
de débris végétaux, attiraient les insectes… et donc Hylonomus, qui s’y
aventurait pour se nourrir, mais s’y retrouvait parfois piégé. |
Taille
: environ 20 à 30 cm de long, avec un corps élancé et une
queue fine Alimentation : insectivore, grâce à de
petites dents coniques adaptées à la capture de proies comme les
coléoptères et les larves Morphologie : il possédait des
pattes bien développées, un crâne léger,
et une ossature adaptée à la vie terrestre, ce qui le
distingue des amphibiens. Il descend probablement d’un groupe d’amphibiens,
mais marque une étape clé dans l’évolution vers les reptiles
amniotes. |
Gephyrostegus |
Carbonifère
(Reptiles) |
ephyrostegus a vécu au Carbonifère
supérieur, il y a environ 310 à 307 millions d’années
ette période est marquée par des forêts marécageuses riches en
végétation et en arthropodes géants, un environnement idéal pour un chasseur
insectivore comme lui Les fossiles ont été retrouvés à Nýřany,
en République tchèque Les fossiles incluent des
crânes bien conservés et des squelettes partiels,
parfois articulés, ce qui permet une bonne reconstitution de sa morphologie |
Taille
: environ 22 cm de long, avec une silhouette proche de
celle d’un lézard Mode de vie : terrestre mais probablement
encore lié à des environnements humides Alimentation :
insectivore actif, comme en témoignent ses dents pointues
et ses grands yeux adaptés à la chasse Crâne relativement
large Membres bien développés Vertèbres peu fusionnées, ce qui suggère une
certaine souplesse mais aussi une structure primitive |
Eogyrinus |
Carbonifère
(Amphibiens) |
Eogyrinus
a vécu au Carbonifère supérieur, il y a environ 310
à 300 millions d’années. Cette époque était dominée par des
forêts marécageuses, riches en végétation dense et en faune
aquatique, parfaites pour un prédateur comme lui. Les fossiles ont été
retrouvés principalement en Angleterre, notamment dans des
dépôts de charbon. Eogyrinus appartient à la famille des Eogyrinidae,
un groupe de grands tétrapodes aquatiques appelés Anthracosaures
(littéralement “lézards des charbons”) Les fossiles incluent des
crânes massifs, des vertèbres et des os longs, indiquant une taille
impressionnante.
Eogyrinus est un exemple spectaculaire de la diversité des
tétrapodes du Carbonifère, à une époque où les vertébrés
exploraient les limites entre terre et eau. Il incarne une étape clé dans
l’évolution vers les formes plus spécialisées du Permien. |
Taille
: jusqu’à 4,6 mètres de long Corps allongé et musclé,
semblable à celui d’un crocodile Pattes courtes, adaptées à
la nage plutôt qu’à la marche terrestre Crâne large avec de
grandes mâchoires garnies de dents pointues Mode de vie :
entièrement aquatique, probablement un prédateur
embusqué dans les eaux stagnantes, se nourrissant de poissons et
d’autres vertébrés aquatiques. Il possédait des caractéristiques
reptiliennes, bien qu’il soit classé parmi les amphibiens
embolomères, un groupe intermédiaire entre les amphibiens et les
reptiles. |
Crassigyrinus |
Carbonifère
(Amphibiens) |
Eogyrinus est un grand amphibien du
Carbonifère supérieur, ayant vécu il y a environ 310 à 300 millions
d’années. Son nom signifie littéralement « têtard ancien », bien qu’il soit
loin d’être petit : il pouvait atteindre jusqu’à 4,5 mètres de long, ce qui
en fait l’un des plus grands tétrapodes de son époque. |
Il vivait principalement dans les marécages et
les rivières d’Europe, notamment en Angleterre, où ses fossiles ont été
retrouvés dans des couches de charbon. Son corps était long et
serpentiforme, avec une queue puissante et des membres courts, ce qui
suggère un mode de vie aquatique. Il ressemblait un peu à une anguille
géante, mais avec une tête large et des mâchoires garnies de dents acérées,
parfaites pour attraper des proies comme des poissons ou d'autres
amphibiens. Bien qu’il ait des traits qui évoquent les reptiles,
Eogyrinus n’en est pas un. Il appartient à un groupe appelé les
anthracosaures, des amphibien reptiliomorphes — c’est-à-dire des
tétrapodes proches des amniotes, mais qui pondent encore leurs œufs dans
l’eau et conservent des caractéristiques larvaires à certains stades. Son
importance évolutive est majeure : il représente une étape dans la
transition entre les amphibiens primitifs et les premiers reptiles. En
somme, Eogyrinus est un géant discret, tapi dans les eaux sombres du
Carbonifère, témoin d’un monde en pleine mutation biologique. |
Anthracosaurus |
Carbonifère
(Amphibiens) |
Anthracosaurus
a vécu durant le Carbonifère supérieur, plus précisément
entre les stades Westphalien A et B (≈ 315 à 310 millions
d’années). Ses fossiles ont été retrouvés
principalement en Écosse, dans les couches de charbon de
Lanarkshire, ainsi qu’en Angleterre (Durham et
Northumberland) et même en Ohio (États-Unis) Bien qu’il ne
soit pas un reptile, Anthracosaurus est un reptiliomorphe,
c’est-à-dire un amphibien proche des amniotes. Il représente une
étape clé dans l’évolution vers les reptiles, avec des
caractéristiques qui préfigurent les vertébrés terrestres plus avancés |
C’était un grand amphibien
semi-aquatique, appartenant au groupe des Embolomères,
des tétrapodes primitifs proches des reptiles. Taille :
jusqu’à 3 mètres de long — un véritable géant pour son
époque Morphologie : corps allongé, queue puissante,
membres robustes, peau épaisse résistante à la dessiccation Crâne
: massif (≈ 40 cm), avec de grandes dents coniques sur les
mâchoires et le palais, parfaites pour déchiqueter ses proies Mode
de vie : prédateur des marécages et rivières, probablement capable
de se déplacer sur terre mais surtout adapté à la nage. Nom
: "Anthracosaurus" signifie littéralement « lézard du charbon »,
en référence à ses fossiles trouvés dans les gisements houillers |

Genres |
Ere |
Trace
et période |
Description |
Proterosuchus |
Trias |
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Euparkeria |
Trias |
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Metoposaurus |
Trias |
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Cyclotosaurus |
Trias |
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Placodus |
Trias |
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Nothosaurus |
Trias |
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Lagosuchus |
Trias |
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Postosuchus |
Trias |
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Genres |
Ere |
Trace
et période |
Description |
Ichthyosaurus |
Jurassique |
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Mixosaurus |
Jurassique |
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Dimorphodon |
Jurassique |
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Rhamphorhynchus |
Jurassique |
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Anurognathus |
Jurassique |
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Pterodactylus |
Jurassique |
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Genres |
Ere |
Trace
et période |
Description |
Plesiosaurus |
Crétacé |
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Liopleurodon |
Crétacé |
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Elasmosaurus |
Crétacé |
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Quetzalcoatlus |
Crétacé |
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Pteranodon |
Crétacé |
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Ichthyornis |
Crétacé |
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L’Ichthyornis, souvent surnommé « oiseau poisson » en
raison de ses vertèbres concaves comme celles des poissons, était un
oiseau marin préhistorique du Crétacé supérieur, considéré c omme
un chaînon évolutif entre les dinosaures et les oiseaux
modernes. Longueur du corps : environ 24 à 60 cm,
selon les spécimens Envergure : environ 43 cm
(hors plumes), comparable à celle d’un pigeon ou d’une sterne
Estimé entre 0,5 et 1 kg, soit le poids d’un
oiseau marin de taille moyenne ossédait des dents dans ses
mâchoires, une rareté chez les oiseaux Son bec était partiellement corné,
avec des dents uniquement au centre des mâchoires Capable
de vol actif, avec un sternum développé et des muscles
puissants Ichthyornis vivait en Amérique du Nord, notamment dans les zones
côtières de la mer intérieure occidentale, et se
nourrissait probablement de poissons, qu’il attrapait en
vol plongeant comme les oiseaux marins actuels. |
Mosasaurus |
Crétacé |
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Archelon |
Crétacé |
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Protostega |
Crétacé |
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Bothremys |
Crétacé |
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Adocus |
Crétacé |
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Paramacellodus |
Crétacé |
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Priscagama |
Crétacé |
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Eolacerta |
Crétacé |
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Dinilysia |
Crétacé |
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Najah |
Crétacé |
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Genres |
Ere |
Trace
et période |
Description |
Titanoboa |
Paléocène |
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Le Titanoboa cerrejonensis est le plus grand serpent jamais
découvert, un véritable monstre du Paléocène qui régnait sur les marécages
tropicaux de l’actuelle Colombie il y a environ 60 millions d’années.
Longueur : estimée entre 12,8 et 14,3 mètres
Diamètre corporel : jusqu’à 80 cm, soit plus épais
qu’un anaconda moderne Estimé entre 730 et 1 135 kg, selon
les modèles comparatifs avec les boas et anacondas actuels Ce serpent géant
était probablement un prédateur aquatique, se nourrissant
de tortues géantes, de poissons et même de crocodiles. Il tuait ses proies
par constriction, en les écrasant dans ses anneaux
puissants avant de les avaler entières. Fait fascinant : sa taille
exceptionnelle serait liée à un climat tropical très chaud,
permettant à ce reptile à sang froid d’atteindre des dimensions extrêmes |
Carbonemys |
Paléocène |
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Le Carbonemys cofrinii était une tortue d’eau douce géante
ayant vécu il y a environ 60 millions d’années en Colombie,
peu après l’extinction des dinosaures. Longueur totale :
environ 2,5 mètres Carapace : jusqu’à 1,8 mètre
de long Estimé à environ 1 tonne, soit le poids d’une
petite voiture Ce mastodonte à carapace imposante possédait : Des
mâchoires puissantes, capables de broyer des proies comme des
crocodiles de taille moyenne Un mode de vie semi-aquatique,
dans des marécages tropicaux Une cohabitation fascinante avec le
Titanoboa, le plus grand serpent connu, dans la même région
géologique Carbonemys n’était pas la plus grande tortue préhistorique, mais
sa découverte a marqué les esprits par sa taille impressionnante et son
potentiel de prédation. Un vrai tank vivant du Paléocène ! |
Palaeophis |
Paléocène |
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Gygantophis |
Paléocène |
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Champsosaurus |
Paléocène |
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Genres |
Ere |
Trace
et période |
Description |
Borealosuchus |
Eocène |
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Dyrosaurus |
Eocène |
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Megalania |
Pléistocène |
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Le Megalania, aussi appelé Varanus priscus, était un lézard géant
du Pléistocène australien, considéré comme le plus grand lézard terrestre
ayant jamais existé Longueur : généralement estimée entre
5 et 7 mètres Certaines reconstitutions plus audacieuses
suggèrent jusqu’à 8 mètres, voire plus de 9 mètres
dans des cas extrêmes es estimations varient de 300 à 600 kg
Certains modèles extrapolés vont jusqu’à 1 300 kg,
voire 2 tonnes dans les scénarios les plus généreux Ce
varan géant ressemblait au dragon de Komodo, mais en version XXL. Il
possédait des dents dentelées en forme de lame, idéales pour trancher la
chair de ses proies, qui incluaient probablement des marsupiaux géants comme
le Diprotodon ou le Procoptodon. Il aurait été un superprédateur dans les
plaines australiennes, avec une posture basse et des membres puissants. |

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