Macropodidés

Genre	Distribution	Description
Lagostrophus (1 espèce) Le dessin montre un lièvre-wallaby rayé en plein saut sur un terrain herbeux légèrement sablonneux, avec un pelage brun clair marqué de bandes horizontales sombres sur le dos et les flancs. Ses oreilles sont dressées et sa queue tendue vers l’arrière, traduisant le mouvement. L’arrière-plan présente une végétation sèche et clairsemée, typique de son habitat naturel. Le texte indique « Lièvre-wallaby rayé – Lagostrophus fasciatus	Lagostrophus fasciatus — Lièvre-wallaby rayé	Le lièvre-wallaby rayé (Lagostrophus fasciatus) est un petit marsupial nocturne et herbivore endémique d’Australie-Occidentale, aujourd’hui confiné à quelques îles protégées. Il est inoffensif pour l’humain mais vulnérable face aux prédateurs introduits. Description morphologique Lagostrophus fasciatus mesure environ 80 cm de la tête à la queue, avec un poids moyen de 1,7 kg. La femelle peut atteindre 3 kg. Il possède une fourrure grise épaisse marquée de bandes noires transversales sur le dos, un museau court et glabre, et une queue légèrement plus courte que le corps. Il est le seul représentant vivant de la sous-famille des Sthenurinae. Répartition géographique Autrefois présent dans le sud-ouest de l’Australie continentale, il a disparu de cette région depuis le début du XXe siècle. Il ne subsiste aujourd’hui que sur les îles Bernier et Dorre, au large de l’Australie-Occidentale, et a été réintroduit avec succès sur l’île Faure en 2004 Comportement et vie de couple C’est une espèce nocturne et sociable, qui se regroupe en petits groupes sous les broussailles durant la journée. Les mâles sont territoriaux et agressifs entre eux, surtout pour l’accès à la nourriture, mais ils ne manifestent pas d’agressivité envers les femelles. La reproduction a lieu entre décembre et septembre. Les femelles donnent généralement naissance à un seul petit par an, parfois deux. Le jeune reste environ six mois dans la poche marsupiale, puis trois mois supplémentaires auprès de la mère. En cas de perte du petit, un embryon en diapause peut reprendre son développement pour le remplacer. Particularités écologiques Le lièvre-wallaby rayé est adapté à un mode de vie sauteur et à un environnement xérique. Il se nourrit principalement d’herbes et de fruits, tirant l’essentiel de son eau de son alimentation. Il est bien camouflé dans les broussailles denses des îles arides où il vit. Sa stratégie reproductive inclut une gestation différée, ce qui optimise la survie de l’espèce dans un environnement instable. Dangerosité potentielle Il est totalement inoffensif pour l’humain. Sa petite taille, son comportement discret et son isolement géographique le rendent peu susceptible d’interactions avec l’homme. En revanche, il est très vulnérable aux prédateurs introduits comme le renard roux, le chat sauvage et l’aigle d’Australie, ce qui justifie son statut d’espèce vulnérable selon l’UICN
Dendrolagus (14 espèces) Les deux dessins représentent des dendrolagues dans leur habitat forestier naturel. Le premier montre un dendrolague de Goodfellow, au pelage brun-roux, perché sur une branche, et un dendrolague de Doria, plus sombre, debout sur un rocher couvert de mousse, tous deux entourés d’une végétation dense. Le second dessin illustre un dendrolague doré (Dendrolagus pulcherrimus) et un dendrolague de Matschie (Dendrolagus matschiei), tous deux perchés sur des branches au milieu d’une forêt luxuriante, avec un pelage brun-roux et des extrémités jaunâtres, soulignant leur adaptation à la vie arboricole et la diversité des espèces dans les écosystèmes tropicaux.	Dendrolagus goodfellowi — Dendrolague de Goodfellow Dendrolagus lumholtzi — Dendrolague de Lumholtz Dendrolagus pulcherrimus — Dendrolague doré Dendrolagus matschiei — Dendrolague de Matschie	Le genre Dendrolagus regroupe les kangourous arboricoles, marsupiaux agiles et discrets vivant dans les forêts tropicales montagneuses de Nouvelle-Guinée et du nord-est de l’Australie. Leur dangerosité est faible mais leurs griffes peuvent infliger des blessures en cas de défense. Description morphologique Les dendrolagues mesurent entre 40 et 120 cm avec une queue de 40 à 87 cm et un poids allant jusqu’à 15 kg. Leur pelage varie du brun clair au marron sombre avec un ventre beige. Ils possèdent des pattes arrière puissantes et des pieds étroits pour sauter, ainsi que des pattes avant musclées et griffues pour grimper. Leur queue-balancier assure l’équilibre dans les arbres. Contrairement aux kangourous terrestres, ils peuvent marcher en alternant les pattes. Répartition géographique Les dendrolagues sont endémiques des forêts tropicales montagneuses de Papouasie-Nouvelle-Guinée, de Nouvelle-Guinée occidentale et du Queensland australien. Ils vivent entre 1000 et 3000 mètres d’altitude dans des zones boisées denses. Le genre comprend quatorze espèces, toutes menacées à divers degrés selon l’UICN. Comportement et vie de couple Ce sont des animaux principalement diurnes et arboricoles. Ils passent plus de quinze heures par jour à se reposer dans les frondaisons. Généralement solitaires, ils peuvent former de petits groupes familiaux composés d’un mâle, d’une femelle et de son petit. La reproduction n’est pas saisonnière. La gestation dure environ 32 jours et la femelle donne naissance à un seul petit qui reste dans la poche marsupiale jusqu’à dix mois. Il devient indépendant vers douze mois et sexuellement mature à deux ans. Particularités écologiques Les dendrolagues sont folivores et consomment feuilles, fruits, fleurs, sève, graines, écorces, œufs et parfois oisillons. Leur système digestif est adapté à la fermentation de la cellulose. Ils sont capables de sauts de neuf mètres entre les arbres et peuvent se laisser tomber de dix-huit mètres sans se blesser. Leur agilité arboricole contraste avec leur maladresse au sol. Ils communiquent par grognements, sifflements, claquements de langue et signaux olfactifs. Dangerosité potentielle Leur comportement est paisible et timide. Ils n’ont pas de prédateurs naturels dans leur habitat d’origine mais peuvent se défendre avec leurs griffes très aiguisées. Bien que non agressifs, ils peuvent blesser en cas de capture ou de stress. Leur dangerosité pour l’humain est donc faible mais non nulle en captivité ou lors de manipulations.
Dorcopsis (4 espèces)	Dorcopsis atrata — Wallaby forestier noir Dorcopsis muelleri — Wallaby de Müller
Dorcopsulus (2 espèces)	Dorcopsulus macleayi — Wallaby de Macleay Dorcopsulus vanheurni — Petit wallaby forestier
Lagorchestes (4 espèces)	Lagorchestes hirsutus — Lièvre-wallaby de l’ouest Lagorchestes conspicillatus — Lièvre-wallaby à lunettes
Macropus (14 espèces)	Macropus rufus — Kangourou roux Macropus giganteus — Kangourou gris de l’est Macropus robustus — Wallaroo Macropus eugenii — Wallaby de Tammar
Onychogalea (3 espèces)	Onychogalea fraenata — Wallaby bridé à queue cornée Onychogalea unguifera — Wallaby du Nord à queue cornée
Petrogale (17 espèces)	Petrogale xanthopus — Pétrogale à pied jaune Petrogale purpureicollis — Pétrogale à col pourpre Petrogale penicillata — Wallaby des rochers à queue en pinceau Petrogale lateralis — Pétrogale d’Australie occidentale
Setonix (1 espèce)	Setonix brachyurus — Le quokka
Thylogale (7 espèces)	Thylogale billardierii — Pademelon à ventre rouge Thylogale thetis — Pademelon à cou rouge Thylogale stigmatica — Pademelon à pattes rouges Thylogale brunii — Pademelon à queue courte
Wallabia (1 espèce)	Wallabia bicolor — Wallaby bicolore

Les fiches

Nom usuel	Genre	espèce	Statut	Photos	Environnement principal	Distribution
Dendrolague de Matschie	Dendrolagus	matschei	En danger d'extinction		Forêt tropicale	Nouvelle-Guinée
Tenkile	Dendrolagus	sottae	Au seuil de l' extinction			Nouvelle-Guinée
Dingiso	Dendrolagus	mbaiso	En danger d'extinction			Nouvelle-Guinée occidentale
Wallaby noir	Dorcopsis	atrata	Au seuil de l'extinction			Papouasie-Nouvelle-Guinée
Wallaby de Macleay	Dorcopsulus	macleayi	Stable		Moyennes montagnes	Est de Nouvelle-Guinée
Petit wallaby forestier ou petit wallaby buissonnier	Dorcopsulus	vanheurni	Quasi-menacée			Indonésie, Nouvelle-Guinée
Lièvre-wallaby du lac Maclay	Lagorchestes	asomatus	Espèce éteinte (nc)
Lièvre-wallaby de l'est	Lagorchestes	leporides	Espèce éteinte (1890)
Wallaby bicolore, ou wallaby noir	Wallabia	bicolor	Stable		Mangrove	Est de l'Australie
Wallaby de Bennet, ou à queue rouge	Macropus	rufogriseus	Stable		Prairies	Est de l'Australie
Wallaby de l'île Eugène	Macropus	eugenii	Stable		Savane	Est de l'Australie
Quokka, ou wallaby à queue courte	Setonix	brachyurus	Vulnérable		Maquis	Sud-ouest de l'Australie
Wallaby de Parma, ou à gorge blanche	Macropus	parma	Peu menacée		Forêt tropicale	Sud-est de l'Australie
Wallaby de Grey	Macropus	greyi	Espèce éteinte (1939)
Wallaby agile	Macropus	agilis	Stable		Savane	Nord de l'Australie
Walaroo de l'est	Macropus	robustus	Stable		Steppes	Australie
Kangourou roux	Macropus	rufus	Stable		Maquis	Australie
Warabi	Petrogale	burbidgei	Peu menacée			Kimberley & l'archipel Bonaparte
Nabarlek, ou pétrogale des rochers	Petrogale	concinna				Isolé, Centre-nord de l'Australie
Pétrogale à pieds jaunes	Petrogale	xanthopus	Peu menacée		Maquis	Isolé, sud de l'Australie
Wallaby à queue cornée, ou Onychogale croissant, ou Waurong	Onychogalea	lunata	Espèce éteinte (1982)
Thylogale à queue courte, ou de Nouvelle-Guinée	Thylogale	brunii	Vulnérable		Forêt tropicable	Nouvelle-Guinée
Thylogale à ventre rouge	Thylogale	billardieri	Stable		Savane	Australie, Nouvelle-Guinée
Kangourou géant	Macropus	giganteus	Stable		Savane	Australie
Wallaby -lièvre rayé	Lagostrophus	fasciatus	En danger d'extinction			Rarissime. Iles Bernier & Dorre (Australie)