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Classification (6
gen, 15 esp)
Mammifères-Euthériens-Ongulés-Cétacés-Mysticètes
(Baleines, rorquals...)
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Genre |
Famille |
Espèces representatives |
Description |
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Balaena
(1 espèce) |
Balénidés |
Balaena mysticetus — Baleine boréale
ou baleine du Groenland
(14-18 m, moins de 100 t)
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Description Le genre Balaena ne comprend qu’une
seule espèce vivante : Balaena mysticetus, la baleine boréale ou
baleine du Groenland. C’est un mysticète massif, sans nageoire dorsale, à la
tête très volumineuse représentant jusqu’à 40 % de la longueur corporelle.
Sa bouche est arquée, ses fanons sont les plus longs de tous les cétacés
(jusqu’à 4 m), et sa peau est épaisse et noire, parfois marbrée de gris.
Elle mesure entre 14 et 18 mètres et peut peser jusqu’à 100 tonnes.
Distribution et habitat La baleine boréale est strictement confinée
aux eaux arctiques et subarctiques. Elle fréquente les mers bordières de
l’Arctique : mer de Béring, mer des Tchouktches, mer de Beaufort, mer du
Groenland et mer de Barents. Elle est adaptée à la vie sous la glace et
utilise sa tête puissante pour briser des couches de glace jusqu’à 60 cm
d’épaisseur. Elle reste généralement dans les zones côtières ou les
plateformes continentales, mais peut aussi migrer vers les bassins plus
profonds en été.
Comportement C’est une espèce lente, grégaire et peu acrobatique.
Elle vit en petits groupes ou en solitaire, émet des vocalisations complexes
et utilise l’écholocation. Elle se nourrit par filtration en nage lente,
capturant du zooplancton, principalement des copépodes et des euphausiacés.
Elle peut plonger jusqu’à 40 minutes mais reste souvent en surface. Sa
longévité est exceptionnelle : certains individus dépassent les 200 ans. La
reproduction est saisonnière, avec une gestation d’environ 13 à 14 mois.
Particularité La baleine boréale est le seul mysticète entièrement
adapté à la vie arctique. Elle possède la plus grande bouche et les plus
longs fanons du règne animal. Son épaisseur de graisse peut atteindre 50 cm.
Elle est aussi l’un des mammifères les plus longs vivants. Son génome montre
des adaptations uniques à la réparation cellulaire et à la résistance au
cancer, ce qui pourrait expliquer sa longévité. Elle est également l’un des
rares cétacés à ne jamais quitter les eaux polaires.
Chasse Historiquement, Balaena mysticetus fut l’une des
espèces les plus intensément chassées par les baleiniers européens et
américains du XVIIe au XXe siècle, notamment pour son huile et ses fanons.
Cette chasse a entraîné l’effondrement de plusieurs populations.
Aujourd’hui, la chasse est interdite sauf pour certaines communautés
autochtones (Inuits, Tchouktches) dans le cadre de quotas de subsistance. La
pression actuelle est faible mais les effets historiques sont encore
visibles.
Effectif Les estimations varient selon les stocks. Le stock
occidental de l’Arctique canadien et de l’Alaska est le mieux connu, avec
environ 10 000 à 12 000 individus. Les populations de l’Atlantique Nord-Est
sont plus réduites, parfois inférieures à 1 000 individus. Le stock de la
mer d’Okhotsk est très mal connu et probablement en danger. Globalement,
l’espèce est classée comme « de préoccupation mineure » par l’UICN, mais
certains stocks sont considérés comme vulnérables ou en danger. |
Eubalaena
(3 espèces) |
Balénidés |
Eubalaena glacialis — Baleine franche de l’Atlantique
Nord
(13-17 m, moins de 100 t)
Eubalaena australis — Baleine franche australe
(16-18 m, moins de 100 t)
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Description Le genre Eubalaena regroupe les
baleines franches, mysticètes de grande taille au corps trapu, à la tête
massive et arquée, sans nageoire dorsale. Leur peau est sombre, souvent
noire, et porte des callosités blanchâtres sur la tête, utilisées pour
l’identification individuelle. Les fanons sont longs et fins, adaptés à la
filtration du zooplancton. Les adultes mesurent entre 13 et 18 mètres et
pèsent de 40 à 100 tonnes selon l’espèce.
Distribution et habitat Trois espèces sont reconnues :
Eubalaena glacialis dans l’Atlantique Nord, Eubalaena australis
dans l’hémisphère Sud, et Eubalaena japonica dans le Pacifique
Nord. Ce sont des baleines côtières et migratrices, fréquentant les eaux
tempérées à froides. Elles se reproduisent dans des baies abritées et se
nourrissent dans des zones riches en copépodes et krill. E. glacialis
est présente sur les côtes est de l’Amérique du Nord, E. australis
autour de l’Afrique australe, de l’Amérique du Sud et de l’Australie, E.
japonica dans les eaux russes et japonaises du Pacifique Nord.
Comportement Ce sont des baleines lentes, souvent solitaires ou en
petits groupes. Elles passent beaucoup de temps en surface, effectuent des
sauts et des comportements de socialisation. Leur régime alimentaire est
basé sur la filtration de zooplancton, principalement des copépodes. Elles
utilisent des vocalisations graves pour communiquer. La reproduction est
saisonnière, avec une gestation d’environ 12 à 13 mois. Les femelles mettent
bas tous les trois à cinq ans.
Particularité Les callosités faciales sont uniques à chaque
individu et hébergent des colonies de balanes et de poux de mer. Le souffle
est en V, très caractéristique. Contrairement aux rorquals, elles nagent
lentement et ne plongent pas profondément. Leur comportement côtier les rend
facilement observables mais aussi vulnérables. Elles sont parmi les cétacés
les plus étudiés en raison de leur proximité avec les zones habitées et de
leur histoire de chasse.
Chasse Les Eubalaena ont été les premières grandes
baleines ciblées par les chasseurs européens et américains dès le XVIIe
siècle. Leur lenteur, leur flottabilité après la mort et leur richesse en
huile les rendaient particulièrement vulnérables. La chasse commerciale a
décimé les populations, notamment E. glacialis et E. japonica.
Aujourd’hui, la chasse est interdite, mais les effets historiques
persistent. Certaines populations ne se sont jamais rétablies.
Effectif Eubalaena glacialis est en danger critique
d’extinction avec moins de 350 individus recensés, dont moins de 100
femelles reproductrices. Eubalaena japonica est également très
rare, avec quelques centaines d’individus. Eubalaena australis est
la seule espèce en relatif bon état, avec environ 10 000 à 15 000 individus
répartis en plusieurs stocks. Le genre reste globalement vulnérable, avec
des menaces persistantes comme les collisions avec les navires, les
enchevêtrements dans les engins de pêche et le bruit sous-marin. |
Caperea
(1 espèce) |
Cétothériidés |
Caperea marginata — Baleine pygmée
(500-650 cm, moins de 3 t)
 |
Description Caperea marginata, seule espèce du
genre Caperea, est appelée baleine pygmée. C’est le plus petit des
mysticètes, avec une taille adulte de 5 à 6,5 mètres et un poids de 2 à 3
tonnes. Son corps est fuselé, sa tête courte et arquée, ses fanons sont fins
et relativement courts. Elle ne possède pas de nageoire dorsale et sa
pigmentation est sombre, souvent gris ardoise. Sa morphologie présente des
traits à la fois archaïques et convergents avec les rorquals.
Distribution et habitat La baleine pygmée est confinée Ã
l’hémisphère Sud, principalement dans les eaux tempérées de l’océan Austral.
Elle est observée autour de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, de
l’Afrique du Sud et parfois au large des côtes sud-américaines. Elle
fréquente les zones côtières et les plateaux continentaux mais peut aussi
s’aventurer dans les eaux plus profondes. Son habitat reste mal connu en
raison de sa discrétion et de sa rareté.
Comportement C’est une espèce solitaire ou en petits groupes. Elle
est peu acrobatique et rarement observée en surface. Son régime alimentaire
repose sur la filtration de petits crustacés planctoniques, notamment des
copépodes. Elle utilise probablement des vocalisations simples pour
communiquer mais les données acoustiques sont très limitées. Sa reproduction
est peu documentée, mais la gestation est estimée à environ 10 à 12 mois.
Particularité Caperea marginata est un mysticète
énigmatique, longtemps classé parmi les balénidés avant d’être reconnu comme
appartenant à une lignée distincte. Son anatomie combine des traits
primitifs et des adaptations convergentes. Elle possède un crâne très
particulier, avec des arcs zygomatiques larges et une boîte crânienne
réduite. Son statut phylogénétique a été révisé grâce à la génétique et Ã
l’imagerie 3D. Elle est aussi connue pour sa rareté dans les relevés visuels
et acoustiques.
Chasse La baleine pygmée n’a jamais été chassée de manière
industrielle en raison de sa petite taille et de sa discrétion. Elle a pu
être capturée accidentellement ou localement mais ne figure pas dans les
registres majeurs de la chasse baleinière. Son absence des statistiques
historiques contribue à la méconnaissance de son écologie.
Effectif Les effectifs globaux sont inconnus. Il n’existe aucune
estimation fiable de population. L’espèce est classée comme « données
insuffisantes » par l’UICN. Sa rareté dans les observations, les échouages
et les relevés acoustiques suggère une population faible ou très dispersée.
Elle n’est pas considérée comme menacée à court terme mais reste vulnérable
à la pollution sonore, aux collisions et aux changements climatiques
affectant le plancton. |
Balaenoptera
(8 espèces) |
Balaenoptéridés |
Balaenoptera musculus — Rorqual bleu
(34-30 m, moins de 200 t)
Balaenoptera physalus — Rorqual commun
(18-25 m, moins de 100 t)
Balaenoptera borealis — Rorqual boréal
(12-16 m, moins de 50 t)
Balaenoptera acutorostrata — Petit rorqual
(6-10 m, moins de 10 t)
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Description Le genre Balaenoptera regroupe les
rorquals, mysticètes à corps fuselé, tête plate et fanons courts. Ils
possèdent une nageoire dorsale bien développée, des sillons ventraux
extensibles et une pigmentation variable selon les espèces. Ce sont les plus
grands animaux vivants, avec des tailles allant de 6,5 mètres pour le petit
rorqual à plus de 30 mètres pour le rorqual bleu. Leur poids varie de 5 Ã
180 tonnes. Le genre comprend plusieurs espèces : B. musculus
(rorqual bleu), B. physalus (rorqual commun), B. borealis
(rorqual boréal), B. edeni (rorqual d’Eden), B. omurai
(rorqual d’Omura), B. acutorostrata (petit rorqual) et B.
bonaerensis (petit rorqual antarctique).
Distribution et habitat Les Balaenoptera sont cosmopolites
et présents dans tous les océans. B. musculus et B. physalus
fréquentent les eaux profondes tempérées à polaires. B. borealis
est pélagique et migrateur dans les zones tempérées. B. edeni et
B. omurai sont tropicaux et côtiers. B. acutorostrata et
B. bonaerensis occupent respectivement les eaux tempérées de
l’hémisphère Nord et les eaux froides de l’hémisphère Sud. Leur habitat
varie selon les espèces mais inclut les zones pélagiques, les plateformes
continentales et parfois les baies côtières.
Comportement Ce sont des nageurs puissants et solitaires ou en
petits groupes. Ils se nourrissent par engouffrement de bancs de krill ou de
poissons, grâce à leurs sillons ventraux qui permettent une expansion
buccale. Leur comportement migratoire est bien marqué chez les grandes
espèces, avec des déplacements saisonniers entre les zones de nourrissage et
de reproduction. Ils émettent des vocalisations graves, parfois audibles sur
des centaines de kilomètres. La reproduction est saisonnière, avec une
gestation de 10 à 12 mois selon l’espèce.
Particularité Les Balaenoptera se distinguent par leur
mode d’alimentation par engouffrement, leur vitesse de nage et leur capacité
à plonger profondément. Le rorqual bleu est le plus grand animal ayant
jamais existé. B. omurai, récemment décrit, présente une
pigmentation asymétrique et une distribution encore mal connue. Le genre
montre une grande diversité morphologique et écologique, allant des espèces
côtières tropicales aux géants migrateurs polaires.
Chasse Les rorquals ont été intensément chassés au XXe siècle,
notamment B. musculus, B. physalus et B. borealis,
pour leur huile et leur viande. Cette chasse industrielle a provoqué un
effondrement des populations. Depuis le moratoire de 1986, la chasse est
interdite sauf exceptions (Japon, Norvège, Islande). Certaines espèces comme
B. edeni et B. omurai ont été moins ciblées. Les captures
accidentelles et les collisions avec les navires restent des menaces
actuelles.
Effectif Les effectifs varient fortement selon les espèces. B.
musculus est estimé à environ 10 000 à 25 000 individus, avec des
sous-populations distinctes. B. physalus compte plusieurs dizaines
de milliers d’individus mais reste vulnérable. B. borealis est en
déclin avec moins de 15 000 individus. B. acutorostrata est la plus
abondante, avec plusieurs centaines de milliers d’individus. B.
bonaerensis est également bien représentée dans l’Antarctique. B.
edeni et B. omurai sont mal connus et probablement en faible
effectif. Le genre dans son ensemble montre une résilience partielle mais
reste exposé aux menaces anthropiques. |
Megaptera
(1 espèce) |
Balaenoptéridés |
Megaptera novaeangliae — Baleine à bosse
(12-16 m, moins de 50 t)
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Description Megaptera novaeangliae, la baleine Ã
bosse, est un mysticète de taille moyenne à grande, reconnaissable à ses
très longues nageoires pectorales pouvant atteindre un tiers de la longueur
corporelle. Elle mesure entre 12 et 16 mètres et pèse de 25 à 40 tonnes. Son
corps est robuste, sa tête bosselée porte des tubercules, et sa pigmentation
est noire avec des motifs variables sur la face ventrale de la queue,
utilisés pour l’identification individuelle.
Distribution et habitat La baleine à bosse est cosmopolite et
présente dans tous les océans. Elle effectue des migrations saisonnières
entre les zones de nourrissage en été (eaux froides et riches en plancton)
et les zones de reproduction en hiver (eaux tropicales et subtropicales peu
profondes). Les principales zones de nourrissage incluent l’Atlantique Nord,
le Pacifique Nord, l’Antarctique et les régions subarctiques. Les zones de
reproduction sont situées autour des Caraïbes, de l’Afrique de l’Est, de
l’Australie et des îles du Pacifique.
Comportement C’est une espèce très active en surface, connue pour
ses sauts spectaculaires, ses claquements de nageoires et ses comportements
sociaux. Elle vit en petits groupes temporaires et communique par des chants
complexes, surtout chez les mâles en période de reproduction. Elle se
nourrit par engouffrement de krill et de petits poissons, souvent en
utilisant des techniques coopératives comme les filets de bulles. Elle peut
plonger jusqu’à 30 minutes mais reste souvent en surface. La reproduction
est saisonnière, avec une gestation d’environ 11 à 12 mois.
Particularité La baleine à bosse est célèbre pour ses chants
structurés, qui peuvent durer plusieurs minutes à plusieurs heures et
évoluer au fil des saisons. Ses longues nageoires pectorales lui confèrent
une grande maniabilité. Elle est aussi l’une des espèces les plus étudiées
et les plus observées par les écotouristes. Son comportement acrobatique et
sa tolérance à la présence humaine en font une ambassadrice des cétacés.
Chasse Elle a été intensément chassée jusqu’au moratoire de 1986,
notamment dans l’Atlantique Sud et le Pacifique Nord. Cette chasse a
provoqué un effondrement des populations dans plusieurs régions. Depuis
l’interdiction, certaines populations se sont partiellement rétablies. La
chasse est aujourd’hui limitée à quelques prises traditionnelles ou
scientifiques. Les menaces actuelles incluent les collisions avec les
navires, les enchevêtrements dans les engins de pêche et le dérangement
acoustique.
Effectif Les effectifs varient selon les stocks. La population
globale est estimée à environ 80 000 individus. Certaines populations comme
celle de l’Atlantique Nord-Ouest ou du Pacifique Sud montrent des signes de
rétablissement. D’autres, comme celle de la mer d’Arabie, restent très
réduites et vulnérables. L’espèce est classée comme « préoccupation mineure
» par l’UICN, mais plusieurs sous-populations sont considérées comme
menacées ou en danger. |
Eschrichtius
(1 espèce) |
Eschrichtiidés |
Eschrichtius robustus — Baleine grise
(11-15 m, moins de 50 t)
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Description Eschrichtius robustus, unique espèce
du genre Eschrichtius, est appelée baleine grise. C’est un
mysticète de taille moyenne, au corps robuste, à la peau grise marbrée de
cicatrices et de balanes. Elle mesure entre 11 et 15 mètres et pèse de 25 Ã
40 tonnes. Elle possède entre 130 et 180 sillons ventraux, une tête
triangulaire et des fanons courts. Elle ne possède pas de nageoire dorsale
mais une série de bosses sur le dos.
Distribution et habitat La baleine grise est présente dans l’océan
Pacifique uniquement. Deux populations sont reconnues : la population
orientale du Pacifique Nord (côte ouest de l’Amérique du Nord) et la
population occidentale (mer d’Okhotsk et mer du Japon). Elle effectue une
des plus longues migrations connues chez les mammifères marins, entre les
zones de nourrissage arctiques (mer de Béring, mer des Tchouktches) et les
lagunes de reproduction du Mexique (Baja California). Elle fréquente les
eaux côtières peu profondes, les estuaires et les baies sablonneuses.
Comportement C’est une espèce côtière, lente et souvent curieuse
envers les embarcations. Elle se nourrit en filtrant les sédiments du fond
marin, en se couchant sur le flanc pour aspirer les invertébrés benthiques,
principalement des amphipodes. Elle vit en petits groupes ou en solitaire.
La reproduction a lieu dans les lagunes tropicales, avec une gestation
d’environ 13 mois. Les femelles mettent bas tous les deux à trois ans. Les
jeunes restent avec leur mère pendant plusieurs mois.
Particularité La baleine grise est le seul mysticète à se nourrir
par aspiration benthique. Son comportement migratoire est extrêmement
régulier et bien documenté. Elle est aussi connue pour ses interactions
pacifiques avec les humains dans les lagunes de Baja California. Sa peau est
souvent couverte de balanes et de poux de mer, ce qui lui donne un aspect
rugueux. Elle est également l’un des mysticètes les plus étudiés en raison
de sa proximité avec les côtes et de sa résilience après la chasse.
Chasse La baleine grise a été intensément chassée au XIXe et au
début du XXe siècle, notamment dans les lagunes de mise bas. La population
orientale a frôlé l’extinction mais s’est partiellement rétablie après
l’interdiction de la chasse commerciale. La population occidentale a été
encore plus touchée et reste aujourd’hui très réduite. La chasse est
désormais interdite sauf pour certaines communautés autochtones dans le
cadre de quotas de subsistance.
Effectif La population orientale est estimée à environ 14 000 à 18
000 individus, avec des fluctuations liées aux conditions environnementales.
La population occidentale est en danger critique, avec moins de 200
individus recensés. Des cas d’échouages massifs et de mortalité accrue ont
été observés ces dernières années, liés à la diminution des ressources
alimentaires et aux changements climatiques. L’espèce est classée comme «
préoccupation mineure » globalement, mais la population occidentale est
considérée comme en danger. |
|
Nom usuel |
Genre |
espèce |
Environnement princ. |
Statut |
Photos |
Autres noms usuels |
Distribution |
|
Baleine australe |
Eubalaena |
australis |
Hautes mers |
Stable |
 |
Baleine franche |
Eaux froides et glaciales de l'Hémisphère Sud |
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Baleine de Biscaye |
Eubalaena |
glacialis |
Hautes mers |
En danger d'extinction |
 |
Baleine noire,
baleine franche de l'Atlantique |
Côtes du Nord de l'Atlantique |
|
Baleine du Groenland |
Balaena |
Mysticetus |
|
Stable |
 |
Baleine Boréale |
Mers glaciales de l'Hémisphère Nord |
|
Baleine franche du Pacifique |
Eubalaena |
japonica |
|
En danger d'extinction |
 |
Baleine noire du Pacifique |
Mers tempérées et froides du Pacifique Nord |
|
Baleine bleue |
Balaenoptera |
musculus |
|
En danger d'extinction |
 |
Rorqual bleu |
Rare, mais dans toutes les mers du globe |
|
Rorqual de Rudolphi |
Balaenoptera |
borealis |
Hautes mers |
En danger d'extinction |
 |
Rorqual boréal |
Rare, mais dans toutes les mers du globe |
|
Rorqual de Bryde |
Balaenoptera |
bryde |
|
|
 |
|
|
|
Rorqual commun |
Balaenoptera |
physalus |
|
Vulnérable |
 |
|
Rare, mais dans toutes les mers du globe |
|
Petit rorqual |
Balaenoptera |
acutorostrata |
Hautes mers |
Stable |
 |
Rorqual de Minke |
Quasiment toutes les mers du globe |
|
Rorqual d'Omura |
Balaenoptera |
omurai |
|
Découvert en 2003 |
 |
|
|
|
Rorqual d'Eden |
Balaenopetra |
edeni |
|
|
 |
|
|
|
Petit rorqual de l'Antarctique |
Balaenoptera |
bonarensis |
|
|
 |
|
Mers tempérées et froides du Sud |
|
Baleine pygmée |
Caperea |
marginata |
|
|
 |
|
Hémisphère Sud |
|
Baleine grise |
Eschrichtius |
robustus |
|
|
 |
|
Régions côtières du Pacifique Nord |
|
Baleine à bosse |
Megaptera |
novaeangliae |
Hautes mers |
Stable |
 |
Mégaptère, Jubarte |
Quasiment toutes les mers du globe |
|