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Classification (24 familles).
Mammifères-Euthériens-Cétartiodactyles
(Chameau, dromadaire, cochons, sangliers,
babiroussas, pécaris, dauphins, baleines, rorquals, béluga, narval,
marsouins, cachalots, inie, dauphin de Chine, plataniste, baleines à bec,
girafe, okapi, antilocapre, Dick-dicks, chevrotain, chèvres, buffles, antilopes,
gazelles, cerfs, élans, élands, rennes, daims, hippopotames...)

Famille |
Groupe |
Distribution géographique |
Description |
Camélidés |
Tylopodes |
Origine : les camélidés sont apparus en
Amérique du Nord, mais ont disparu de cette région il y a
environ 10 000 ans. Aujourd’hui : Afrique et
Asie : dromadaires et chameaux domestiqués. Amérique du
Sud : espèces sauvages et domestiques andines.
Australie : dromadaires introduits au XIXe siècle, aujourd’hui
retournés à l’état sauvage. |
Les Camélidés (famille Camelidae) sont des
mammifères artiodactyles herbivores, reconnaissables à leur silhouette
élancée, leur long cou, leurs pieds rembourrés et leur incroyable
adaptation aux milieux extrêmes. Ils se répartissent en deux grands
groupes : les camélidés de l’Ancien Monde (Afrique et Asie) et ceux du
Nouveau Monde (Amérique du Sud). Grande résistance :
capables de survivre avec peu d’eau et de nourriture. Pieds sans
sabots : dotés de coussinets larges et souples, parfaits pour
le sable ou les terrains rocailleux. |
Suidés |
Suinis |
Les suidés sont originaires d’Eurasie et d’Afrique, où
ils sont apparus à l’Éocène (il y a ~37 millions d’années). Leur
diversification s’est accélérée au Miocène, avec une expansion vers
l’Asie du Sud-Est et l’Afrique. Répartition introduite :
Amérique du Nord & du Sud : porcs domestiques et sangliers
introduits pour l’élevage ou la chasse. Australie &
Nouvelle-Zélande : espèces introduites devenues parfois
invasives, causant des dégâts écologiques Îles
océaniques : porcs souvent introduits par les colons, parfois
devenus sauvages (féralisation). |
Les Suidés (famille Suidae) sont des
mammifères artiodactyles omnivores, reconnaissables à leur museau
mobile, leurs canines proéminentes (souvent transformées en défenses) et
leur grande adaptabilité écologique. Cette famille inclut les porcs
domestiques, les sangliers, les phacochères, les potamochères et les
babiroussas. Corps trapu avec une tête massive et un
cou court. Comportement social : vivent souvent en
groupes familiaux appelés "compagnies". |
Tayassuidés |
Suinis |
Amérique centrale et du Sud : habitat principal,
notamment dans les forêts tropicales humides, les
zones sèches du Chaco, et les forêts de
montagne. Sud des États-Unis : Pecari
tajacu est présent au Texas, en Arizona et au Nouveau-Mexique.
Aucune espèce n’est naturellement présente en Afrique, Europe ou Asie Le
pécari du Chaco, longtemps considéré comme éteint, a été redécouvert
dans les années 1970. Il est aujourd’hui en danger critique
d’extinction. |
Les Tayassuidés (famille Tayassuidae), aussi
appelés pécaris, sont des mammifères artiodactyles
proches des porcs, mais exclusivement originaires du Nouveau
Monde. Ils se distinguent par leur comportement social
grégaire, leur morphologie robuste et leur adaptation aux milieux
tropicaux. Taille moyenne : entre 20 et 40 kg selon les
espèces. Régime omnivore, mais majoritairement
végétarien (fruits, racines, graines, petits animaux). Vie en
groupes : parfois jusqu’à 100 individus, avec une hiérarchie
sociale marquée. |
Delphinidés |
Cétacés |
Océans tropicaux et tempérés : la majorité des espèces
vivent en haute mer ou près des côtes. Zones pélagiques
: certaines espèces comme les sténelles préfèrent le large.
Estuaires et rivières côtières : quelques espèces, comme
Sotalia fluviatilis, s’aventurent en eau douce Présents sur
tous les continents sauf l’Antarctique intérieur. Les
delphinidés sont absents des eaux polaires extrêmes, mais certaines
espèces comme l’orque s’y aventurent. |
Les Delphinidés (Delphinidae) forment la plus
grande famille de cétacés odontocètes (à dents), regroupant environ
34 espèces de dauphins marins, y compris les orques,
les globicéphales et les sténelles. Ce sont des mammifères marins
hautement sociaux, intelligents et
adaptés à la vie aquatique. Corps fusiforme
: hydrodynamique, avec nageoire dorsale, nageoires pectorales et caudale
horizontale. Écholocation : utilisée pour la navigation
et la chasse, grâce à un organe appelé melon.
Comportement social : vivent en groupes appelés bancs ou pods,
parfois de plusieurs centaines d’individus. Communication
complexe : clics, sifflements, sauts et postures corporelles. |
Balaénidés |
Cétacés |
Mers arctiques et subarctiques (Groenland, mer de Béring) côtes est de
l’Amérique du Nord, migration entre Floride et Canada. hémisphère
sud, notamment au large de l’Argentine, de l’Afrique du Sud, de
l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. Baleine franche du
Pacifique Nord : très rare, observée dans le nord-ouest du
Pacifique (Japon, mer d’Okhotsk).Ces espèces fréquentent généralement
les eaux tempérées à froides, proches des côtes pendant
la saison de reproduction, et migrent vers des zones plus riches en
plancton pour se nourrir. |
Les Balaenidés (Balaenidae) sont une famille
de cétacés mysticètes, communément appelés baleines franches.
Ce sont de grands mammifères marins à fanons, connus pour leur nage
lente, leur silhouette massive et leur comportement placide. Leur nom
vient des chasseurs de baleines qui les considéraient comme des "prises
franches", faciles à capturer. bsence d’aileron dorsal
: contrairement aux rorquals (Balaenopteridae) Fanons très longs
: jusqu’à 3 mètres, utilisés pour filtrer le plancton Tête
énorme : représentant jusqu’à un tiers de la longueur totale du
corps Nage lente : ce qui les rendait vulnérables à la
chasse. |
Balaenoptéridés |
Cétacés |
Présents dans tous les océans du globe, des eaux
tropicales aux régions polaires Zones d’alimentation :
mers froides riches en krill (ex. Antarctique, Atlantique Nord).
Zones de reproduction : eaux tropicales ou subtropicales,
souvent proches des côtes. Espèces côtières : comme le
rorqual de Bryde, fréquentent les zones littorales. Espèces
pélagiques : comme la baleine bleue, parcourent les grands
bassins océaniques. Leur répartition est influencée par les migrations
saisonnières, la disponibilité en nourriture et les conditions
thermiques. |
Les Balaenoptéridés (Balaenopteridae), aussi
appelés rorquals, sont une famille de cétacés
mysticètes (à fanons) regroupant les plus grandes espèces de baleines
actuelles, dont la célèbre baleine bleue, le plus grand
animal ayant jamais existé. Fanons : au lieu de dents,
ils possèdent des fanons pour filtrer le krill et les petits poissons.
Taille : de 7 à plus de 30 mètres selon les espèces.
Comportement migrateur : alternent entre zones de
reproduction tropicales et zones d’alimentation polaires. |
Eschrichtiidés |
Cétacés |
Exclusivement dans le Pacifique Nord. Les baleines grises fréquentent
surtout les eaux côtières peu profondes, ce qui les
rendait autrefois vulnérables à la chasse, mais facilite aujourd’hui
leur observation |
Les Eschrichtiidés (Eschrichtiidae) sont une
petite famille de cétacés mysticètes (à fanons) aujourd’hui représentée
par une seule espèce vivante : la baleine grise (Eschrichtius
robustus). Ce sont des baleines de taille moyenne à grande, connues
pour leur migration spectaculaire et leur mode d’alimentation unique.
Taille : 12 à 15 mètres de long, jusqu’à 36 tonnes.
Fanons : utilisés pour filtrer des proies benthiques
(vers, crustacés) dans les sédiments marins. Comportement
migrateur : l’une des plus longues migrations connues chez les
mammifères marins (jusqu’à 20 000 km aller-retour). |
Monodontidés |
Cétacés |
Mers arctiques et subarctiques Arctique canadien, Groenland Ces espèces
fréquentent surtout les eaux côtières peu profondes,
les estuaires et les zones couvertes de glace,
où elles trouvent poissons, crustacés et céphalopodes. |
Les Monodontidés (Monodontidae) sont une
petite famille de cétacés odontocètes (à dents) comprenant deux espèces
emblématiques de l’Arctique : le béluga (Delphinapterus
leucas) et le narval (Monodon monoceros).
Ces mammifères marins sont parfaitement adaptés aux eaux froides et se
distinguent par leur morphologie unique et leur comportement social.
Taille : entre 4 et 6 mètres de long. Absence
de nageoire dorsale : remplacée par une crête dorsale, utile
pour nager sous la glace. Communication vocale riche :
surtout chez le béluga, surnommé le "canari des mers" Narval : une seule
défense torsadée (chez les mâles), issue d’une canine gauche
hypertrophiée. |
Phocoenidés |
Cétacés |
Zones tempérées et froides : majoritairement dans les
eaux côtières peu profondes des deux hémisphères.
Absents des zones polaires extrêmes et des eaux équatoriales profondes
Préférence pour les plateaux continentaux, estuaires,
baies et fjords. Espèces endémiques : certaines, comme
la vaquita, ont une aire de répartition extrêmement restreinte et sont
gravement menacées |
Les Phocoenidés (Phocoenidae), communément
appelés marsouins, sont une famille de cétacés
odontocètes (à dents) proches des dauphins, mais distincts par leur
morphologie plus trapue, leur rostre court et leurs dents en forme de
spatule. Ce sont des mammifères marins discrets, souvent méconnus, mais
essentiels à la biodiversité des zones côtières tempérées.
Taille modeste : entre 1,4 et 2,5 mètres selon les espèces.
Écholocation : utilisée pour la navigation et la
chasse, surtout en eaux troubles. Comportement social :
vivent en petits groupes, parfois solitaires. |
Kogiidés |
Cétacés |
Les deux espèces sont cosmopolites, mais rarement
observées en raison de leur comportement discret et de leur préférence
pour les eaux profondes. On les retrouve dans
l’Atlantique, le Pacifique, l’océan Indien, ainsi que dans les
Petites Antilles, où des études récentes ont confirmé leur
présence. |
Les Kogiidés (Kogiidae) sont une petite
famille de cétacés odontocètes (à dents), proches des cachalots, mais
bien plus discrets et de taille réduite. Ils regroupent deux espèces
vivantes : le cachalot nain (Kogia sima) et le
cachalot pygmée (Kogia breviceps), toutes deux
appartenant au genre Kogia. Taille modeste :
entre 2,5 et 3,5 mètres de long, pour 300 à 500 kg Tête massive
et carrée : semblable à celle du grand cachalot, avec un organe
spermaceti. Comportement furtif : plongées longues et
profondes, peu de sauts, difficile à observer. Défense
comportementale : expulsion d’un nuage de liquide rougeâtre
pour fuir les prédateurs (similaire à l’encre des céphalopodes)
Régime alimentaire : principalement des calmars, poissons
profonds et crustacés. |
Physétéridés |
Cétacés |
Le grand cachalot est cosmopolite, présent dans tous
les océans du globe, avec une préférence pour les zones
profondes où il peut plonger à la recherche de proies
abyssales. |
Les Physetéridés (Physeteridae) sont une
famille de cétacés odontocètes (à dents) représentée aujourd’hui par une
seule espèce vivante : le grand cachalot (Physeter
macrocephalus). Ce géant des mers est célèbre pour sa tête massive,
ses plongées abyssales et son rôle central dans l’histoire de la chasse
à la baleine. Taille impressionnante : jusqu’à 20 m
chez les mâles, 12–14 m chez les femelles. Tête énorme
: représente environ un tiers de la longueur totale, abritant l’organe
spermaceti (utilisé pour la flottabilité et l’écholocation)
Plongeur extrême : capable de descendre à plus de 2 000 mètres
pour chasser les calmars géants. Comportement social :
les femelles vivent en groupes stables, les mâles adultes sont plus
solitaires |
Iniidés |
Cétacés |
Amérique du Sud tropicale : principalement dans les
fleuves Amazone, Orénoque et leurs affluents. Présents
dans les eaux douces lentes, profondes et turbides,
souvent en forêt inondée. Endémiques : ils ne vivent
que dans ces systèmes fluviaux, contrairement à
d’autres dauphins qui peuvent fréquenter les estuaires. |
Les Iniidés (Iniidae) sont une famille de
cétacés odontocètes (à dents) adaptés à la vie
en eau douce, principalement dans les grands fleuves d’Amérique
du Sud. Ils sont souvent appelés dauphins de rivière,
et leur morphologie unique reflète leur adaptation à des environnements
fluviaux complexes, sombres et sinueux. Taille :
jusqu’à 2,5 mètres de long pour environ 160 kg. Corps robuste
: avec une nageoire dorsale très basse ou absente. Vue réduite
: mais fonctionnelle, compensée par un sonar très performant.
Comportement solitaire ou en petits groupes, contrairement aux
dauphins marins souvent grégaires. |
Lipotidés |
Cétacés |
Exlusivement dans le fleuve Yangzi Jiang. Le baiji était l’un des rares
dauphins d’eau douce au monde, et le seul représentant de sa famille. Sa
disparition est un symbole fort de la crise écologique des milieux
fluviaux. Depuis 2002, il est considéré comme éteint ! |
Les Lipotidés (Lipotidae) sont une famille de
cétacés odontocètes (à dents) aujourd’hui représentée par une seule
espèce éteinte ou présumée éteinte : le dauphin de Chine
(Lipotes vexillifer), aussi appelé baiji. Ce
dauphin d’eau douce était endémique du fleuve Yangzi Jiang (Yangtsé) en
Chine Taille : environ 2 à 2,5 mètres de long
omportement discret : solitaire ou en petits groupes, peu de
sauts ou d’interactions visibles. |
Platanistidés |
Cétacés |
Exclusivement en Asie du Sud : dans les grands fleuves
d’eau douce. Habitat : rivières larges, profondes, à
courant lent, souvent turbides Zones critiques :
fragmentation de l’habitat par les barrages, pollution, trafic fluvial. |
Les Platanistidés (Platanistidae) sont une
famille de cétacés odontocètes (à dents) adaptés à la vie en eau
douce, regroupant les dauphins du Gange et de l’Indus.
Ce sont des espèces rares, au mode de vie discret, et considérées comme
parmi les plus anciens dauphins encore vivants. Taille
: environ 2 à 2,5 mètres. Rostre très allongé : garni
de nombreuses dents fines (jusqu’à 120). Comportement solitaire
: contrairement aux dauphins marins, ils vivent seuls ou en petits
groupes. Respiration fréquente : ils remontent souvent
à la surface, avec un souffle discret. |
Pontoporiidés |
Cétacés |
Bien qu’il soit classé parmi les dauphins de rivière, Pontoporia
blainvillei est le seul à fréquenter l’océan Atlantique,
ce qui en fait une espèce unique parmi les cétacés sud-américains. |
Les Pontoporiidés (Pontoporiidae) sont une
famille de cétacés odontocètes (à dents) adaptés aux eaux
côtières et estuariennes d’Amérique du Sud. Ils sont
représentés aujourd’hui par une seule espèce vivante : le
dauphin de la Plata (Pontoporia blainvillei), parfois
considéré comme un dauphin de rivière, bien qu’il vive en eau salée.
Taille modeste : 1,2 à 1,7 mètre de long, pour 30 à 50
kg Rostre très allongé : le plus long,
proportionnellement au corps, de tous les cétacés. Nage discrète
: peu de sauts, comportement furtif, souvent surnommé le “dauphin
fantôme”. Vie en petits groupes : généralement 2 à 6
individus, parfois solitaires Écholocation développée :
essentielle dans les eaux turbides. |
Ziphiidés |
Cétacés |
Océans du monde entier, des tropiques aux régions
polaires. Préférence pour les eaux profondes : fosses
océaniques, talus continentaux. Rarement observées près des
côtes, sauf lors d’échouages |
Les Ziphiidés (Ziphiidae), ou baleines
à bec, forment une famille de cétacés odontocètes (à dents)
parmi les plus mystérieux et méconnus. Leur mode de vie discret, leurs
plongées abyssales et leur morphologie singulière en font un groupe
fascinant pour les biologistes marins. Taille : de 4 à
13 mètres selon les espèces. Plongées extrêmes :
records de plus de 2 heures et 3 000 mètres de profondeur
Comportement discret : peu de sauts, souffle peu visible,
souvent confondues avec des dauphins. |
Giraffidés |
Ruminants |
Présentes dans de nombreux pays d’Afrique de l’Est, du Centre et du Sud
(Kenya, Tanzanie, Namibie, Botswana, etc.). Préfèrent les
savanes arborées, les forêts claires et les
zones semi-arides. République démocratique du
Congo, dans les forêts équatoriales humides. |
Les Giraffidés (Giraffidae) sont une famille
de mammifères artiodactyles ruminants, aujourd’hui représentée par deux
genres vivants : la girafe (Giraffa) et l’okapi
(Okapia). Bien qu’ils semblent très différents, ils partagent
une origine commune et plusieurs traits anatomiques uniques.
Corps élancé : long cou et longues pattes chez la
girafe ; silhouette plus compacte chez l’okapi. Ossicônes
: cornes recouvertes de peau, présentes chez les deux genres (chez les
mâles uniquement chez l’okapi). as d’incisives ni de canines
supérieures : remplacées par un coussinet corné. |
Moschidés |
Ruminants |
Asie centrale et orientale : Russie (Sibérie),
Mongolie, Kazakhstan, Chine, Corée, Népal, Bhoutan, Inde du Nord,
Vietnam. Habitat : forêts de montagne, zones boisées
tempérées ou boréales, entre 1 000 et 4 000 m d’altitude. |
Les Moschidés (Moschidae), aussi appelés
cerfs porte-musc, forment une famille de petits
ruminants artiodactyles, proches des cervidés mais dotés de
caractéristiques uniques. Ils sont surtout connus pour la
production de musc chez les mâles, substance précieuse utilisée
en parfumerie. Taille modeste : 50 à 70 cm au garrot, 7
à 17 kg Absence de bois : contrairement aux cervidés.
Canines supérieures allongées : en forme de défenses
chez les mâles. Comportement discret : souvent
solitaire, actif à l’aube et au crépuscule. |
Tragulidés |
Ruminants |
Asie du Sud et du Sud-Est : forêts tropicales denses,
zones rocheuses ou humides. Afrique équatoriale :
forêts pluvieuses, zones marécageuses. Habitat préféré
: milieux ombragés, humides, riches en végétation basse. Mode de
vie discret : leur comportement furtif et leur petite taille
les rendent difficiles à observer. |
Les Tragulidés (Tragulidae), aussi appelés
chevrotains, sont une famille de petits ruminants
artiodactyles considérés comme les plus primitifs des ruminants actuels.
Leur apparence évoque un croisement entre un cerf miniature et un
lièvre, avec un corps arrondi, des pattes fines et une démarche
discrète. Taille réduite : de 40 à 80 cm de long, pour
2 à 13 kg selon les espèces. Absence de bois ou cornes
: contrairement aux cervidés. Canines supérieures allongées
: en forme de petites défenses chez les mâles. Comportement
discret : essentiellement nocturnes ou crépusculaires,
solitaires ou en couples. |
Antilocapridés |
Ruminants |
USA, Canada, Mexique. L’antilocapre évite les forêts denses et les zones
montagneuses escarpées. Elle préfère les espaces ouverts
où sa vitesse et sa vision sont des atouts contre les prédateurs. |
Les Antilocapridés (Antilocapridae) sont une
famille de mammifères artiodactyles endémiques d’Amérique du
Nord, aujourd’hui représentée par une seule espèce vivante :
l’antilocapre d’Amérique (Antilocapra americana),
aussi appelée pronghorn. Bien qu’elle ressemble à une
antilope, cette espèce n’est pas un bovidé, mais appartient à une lignée
distincte de ruminants. Taille moyenne : 80–100 cm au
garrot, 40–70 kg. Cornes uniques : composées d’un noyau
osseux recouvert d’une gaine kératinisée qui tombe et repousse chaque
année (chez les deux sexes, mais plus développées chez les mâles)
Vitesse exceptionnelle : jusqu’à 90 km/h, ce qui en
fait le mammifère terrestre le plus rapide d’Amérique. Vision
très développée : yeux larges et latéraux, champ de vision
panoramique. |
Bovidés |
Ruminants |
Afrique : continent avec la plus grande diversité de
bovidés sauvages (antilopes, buffles, gnous, etc.). Asie
: yacks, bantengs, gaurs, antilopes saïgas, chèvres sauvages.
Europe : bison d’Europe (réintroduit), bouquetins, chamois.
Amérique du Nord : bison d’Amérique, mouflons
introduits Amérique du Sud & Océanie : espèces
domestiques introduites (bœufs, chèvres) Milieux variés
: savanes, forêts, montagnes, déserts, zones humides. Grâce à leur
adaptabilité écologique, les bovidés occupent presque
tous les types d’habitats terrestres, des hautes altitudes
himalayennes aux plaines africaines, en
passant par les steppes d’Asie centrale. |
Les Bovidés (Bovidae) forment la plus grande
famille de mammifères ruminants artiodactyles, regroupant une incroyable
diversité d’espèces : antilopes, gazelles, buffles, gnous,
yacks, chèvres, moutons, bisons, bœufs, et bien d’autres. Ils
sont essentiels aux écosystèmes terrestres et à de nombreuses cultures
humaines. Cornes permanentes : non ramifiées, présentes
chez les deux sexes dans de nombreuses espèces. Dentition
adaptée : absence d’incisives supérieures, coussinet dentaire,
molaires solénodontes. Grande variabilité de taille :
du dik-dik (3 kg) au gaur (jusqu’à 1 500 kg). |
Cervidés |
Ruminants |
Amérique du Nord et du Sud : chevreuils, cerfs mulets,
pudus, mazamas. Europe : cerf élaphe, chevreuil, daim
(introduit). Asie : élans, muntjacs, cerfs sika, cerfs
axis. Afrique du Nord : cerf de Barbarie (relique).
Arctique : renne (ou caribou), seul cervidé domestiqué.
ones introduites : Nouvelle-Zélande, Australie,
Argentine (cerfs exotiques). Les cervidés occupent une grande
variété d’habitats : forêts tempérées, toundras, savanes
boisées, montagnes, zones humides et même forêts tropicales. |
Les Cervidés (Cervidae) forment une famille
emblématique de mammifères ruminants artiodactyles, regroupant les
cerfs, chevreuils, élans, rennes, daims et autres
espèces apparentées. Ils sont reconnaissables à leurs bois
ramifiés, présents chez les mâles (et chez les deux sexes chez
le renne), qui tombent et repoussent chaque année. Bois osseux
caducs : repousse annuelle, utilisés pour la défense et la
reproduction Pattes fines et longues : adaptées à la
course et aux déplacements silencieux. Dimorphisme sexuel marqué
: taille, bois, comportement. Pelage saisonnier :
souvent plus épais et clair en hiver. |
Hippopotamidés |
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Hippopotame commun : Présent dans une grande partie de
l’Afrique subsaharienne, du Sénégal à l’Afrique du Sud.
Disparu d’Afrique du Nord (Algérie, Égypte) depuis le XIXe siècle.
Introduit en Colombie au XXe siècle (population issue
d’un zoo privé). Hippopotame nain : Endémique de l’Afrique
de l’Ouest tropicale. Espèce rare et menacée,
difficile à observer dans la nature. |
Les Hippopotamidés (Hippopotamidae) sont une
famille de mammifères artiodactyles semi-aquatiques,
herbivores et massifs, aujourd’hui représentée par deux espèces vivantes
: l’hippopotame commun (Hippopotamus amphibius)
et l’hippopotame nain (Choeropsis liberiensis).
Ils sont les plus proches parents vivants des cétacés (baleines et
dauphins), avec lesquels ils partagent un ancêtre commun. Corps
massif : jusqu’à 4,5 m de long et plus de 3 tonnes pour
l’hippopotame commun. Mode de vie amphibie : passent la
journée dans l’eau pour se rafraîchir, sortent la nuit pour brouter.
Narines, yeux et oreilles placés sur le sommet du crâne
: permettent de rester immergés tout en respirant et observant
Comportement territorial : surtout chez les mâles dans l’eau.
erbivores stricts, mais avec un estomac non ruminant. |
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