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Classification selon ITIS 2007 (28 ordres).
Métazoaires-Triploblastiques-Cordés-Deutérostomiens-Vertébrés-Gnathostomes-Tétrapodes-Mammifères
(Taupes dorées, loups, ours, félins, chauves-souris, tatous, hérissons, damans,
lièvres, lapins, chevaux, rhinocéros, fourmiliers, paresseux, singes, éléphants,
rats, souris, toupayes, lamantins, taupes, musaraignes, oryctérope, marsupiaux,
opossums, wombats, koala, bandicoots, ornithorynque...l'homme.)
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Ordre |
Infra-classe |
Genres et espèces |
Description |
Monotrèmes
(5 esp, 3 gen)
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Protothèriens |
5 espèces, 3 genres |
Description générale Les monotrèmes (ordre
Monotremata) sont des mammifères ovipares, c’est-à-dire qu’ils
pondent des œufs tout en allaitant leurs petits. Ce groupe comprend deux
familles actuelles : les échidnés (Tachyglossidae) et
l’ornithorynque (Ornithorhynchidae). Leur taille varie de
30 à 45 cm pour les échidnés et jusqu’à 60 cm
pour l’ornithorynque. Leur poids va de 2 à 5 kg selon
l’espèce. Ils possèdent un pelage dense, un bec corné (chez
l’ornithorynque) ou des piquants (chez les échidnés), et un cloaque
unique pour les fonctions excrétrices et reproductives.
Distribution géographique Les monotrèmes sont endémiques de la
région australasienne. – Les échidnés à nez court (Tachyglossus
aculeatus) vivent en Australie et en Tasmanie. – Les échidnés à
long nez (Zaglossus spp.) sont présents en Nouvelle-Guinée. –
L’ornithorynque (Ornithorhynchus anatinus) habite les rivières
et lacs du sud et de l’est de l’Australie, y compris la Tasmanie.
Dangerosité Les monotrèmes ne sont pas dangereux
pour l’humain dans des conditions normales. Seul le mâle ornithorynque
peut infliger une blessure douloureuse avec son éperon venimeux. Les
échidnés sont inoffensifs et se défendent en se recroquevillant,
exposant leurs piquants. Aucun monotrème n’est agressif ou prédateur
envers l’humain
Particularités Les monotrèmes sont les seuls mammifères à
pondre des œufs. Ils possèdent des glandes mammaires sans mamelons : le
lait s’écoule à travers la peau. Leur température corporelle est plus
basse que celle des autres mammifères (environ 30°C).
Les mâles possèdent un éperon corné sur les pattes
postérieures : chez l’ornithorynque, cet éperon est relié à une glande à
venin capable de provoquer douleurs intenses, œdèmes et
paralysie, bien que non mortel pour l’humain. Les échidnés ont
un éperon non fonctionnel. |
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Dasyuromorphes
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Métathériens |
60 espèces, 18 genres |
Description Les Dasyuromorphes présentent une grande
diversité morphologique. Leur taille varie de 4 cm
(chez les ningauis) à 80 cm (chez le diable de
Tasmanie), avec un poids allant de 5 g à plus de
12 kg. Ils possèdent un museau allongé, des dents
acérées, des griffes adaptées à la chasse, et un pelage allant du gris
au brun foncé, parfois tacheté. Leur apparence peut rappeler celle de
rongeurs, mais ils sont strictement marsupiaux.
Distribution Ils sont endémiques d’Australie, de
Tasmanie et de Papouasie-Nouvelle-Guinée. – Les dasyures et le
diable de Tasmanie vivent dans des forêts humides ou tempérées. – Les
mulgaras, kowaris et ningauis occupent des zones arides ou semi-arides.
– Certaines espèces sont localement communes, d’autres très rares ou en
déclin.
Particularités Ce sont des prédateurs nocturnes,
solitaires et territoriaux. Leur régime est carnivore ou
insectivore, incluant insectes, petits vertébrés, œufs,
charognes. – Plusieurs espèces présentent une semelparité
chez les mâles : ils meurent après leur première saison de reproduction
(ex. Antechinus, Dasyurus hallucatus). – Le diable de
Tasmanie est connu pour ses cris puissants et son rôle de charognard. –
Les ningauis sont parmi les plus petits marsupiaux carnivores connus. –
Le thylacine (Thylacinus cynocephalus), aujourd’hui éteint,
était le plus grand prédateur marsupial.
Dangerosité Les Dasyuromorphes ne sont pas dangereux
pour l’humain. – Ils peuvent mordre s’ils sont manipulés, mais
n’attaquent pas spontanément. – Le diable de Tasmanie peut se montrer
agressif envers ses congénères, mais reste inoffensif pour l’homme. –
Leur rôle écologique est crucial : ils régulent les populations de
proies et nettoient les carcasses. |
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Didelphimorphes
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Métathèriens |
env 98 espèces, 18 genres |
Description Les Didelphimorphes sont un ordre de
marsupiaux comprenant les opossums d’Amérique. Ils possèdent un museau
allongé, une boîte crânienne étroite, des dents acérées et une queue
souvent préhensile. Leur taille varie de 10 à 55 cm
pour le corps, avec une queue de 9 à 60 cm, et un poids
allant de 12 g à plus de 5 kg selon les espèces. Leur
pelage est généralement gris, brun ou noir, parfois tacheté, avec des
oreilles nues et des pouces opposables sur les pattes arrière.
Distribution Les Didelphimorphes sont endémiques du
continent américain, présents du sud du Canada jusqu’au nord de
l’Argentine. – Didelphis virginiana est la seule espèce
présente en Amérique du Nord. – Les autres genres sont majoritairement
répartis en Amérique centrale et du Sud, dans des habitats variés :
forêts tropicales, savanes, zones humides, marécages et milieux urbains.
Particularités Ce sont des omnivores opportunistes,
capables de consommer fruits, insectes, petits vertébrés, œufs,
charognes et déchets. – Leur queue est souvent préhensile,
utilisée pour grimper ou stabiliser leur posture. – Ils possèdent un
marsupium réduit ou absent, et les embryons naissent à
un stade très précoce. – Ils pratiquent parfois la thanatose
(faire le mort) comme stratégie défensive, notamment chez Didelphis
virginiana. – Leur denture est complète et spécialisée : 50 dents
avec molaires tricuspides et canines proéminentes
Dangerosité Les Didelphimorphes ne sont pas dangereux
pour l’humain. – Ce sont des animaux discrets, non agressifs,
et souvent bénéfiques pour l’environnement. – Ils peuvent mordre s’ils
sont manipulés, mais ne présentent aucun risque sanitaire majeur. – Leur
réputation comme vecteurs de maladies est largement exagérée et non
fondée sur des preuves solides. |
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Diprotodontes |
Métathèriens |
117 espèces, 34
genres |
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Microbiotheriens |
Métathèriens |
1 espèce, 1 genre |
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Notoryctemorphes |
Métathèriens |
2 espèces, 1 genre |
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Paucituberculés |
Métathèriens |
env 6 espèces, 3 genres |
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Peramelemorphes |
Métathèriens |
env 29 espèces, env 9 genres |
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Afrosoricides |
Afrotheriens |
55 espèces, 20 genres |
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Macroscélides |
Afrotheriens |
21 espèces, 6 genres |
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Tubulidentés |
Afrotheriens |
1 espèce, 1 genre |
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Hyracoïdes |
Afrotheriens |
4 espèces , 3 genres |
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Proboscidiens |
Afrotheriens |
3 espèces, 2 genres |
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Siréniens |
Afrotheriens |
4 espèces, 2 genres |
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Cingulés |
Xénarthres |
21 espèces, 9 genres |
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Pilosa |
Xénarthres |
10 espèces, 6 genres |
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Dermoptères |
Euarchontoglires
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2 espèces, 2 genres |
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Lagomorphes
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Euarchontoglires
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env 95 espèces, 12 genres |
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Rongeurs
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Euarchontoglires
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Les rongeurs sont des mammifères très diversifiés, présents sur
tous les continents sauf l’Antarctique, caractérisés par leurs incisives
à croissance continue et leur capacité d’adaptation à divers milieux.
Taille et description Les rongeurs varient de quelques
centimètres (comme la souris pygmée) à plus d’un mètre (comme le
capybara). Leur corps est généralement compact, avec une tête courte,
des membres adaptés à la course, au saut, au creusement ou à l’escalade.
Ils possèdent deux paires d’incisives tranchantes qui poussent
continuellement et doivent être usées par le rongement. Leur pelage est
souvent dense, leur queue peut être glabre ou velue selon les espèces.
Distribution Les rongeurs sont présents dans presque tous les
habitats terrestres : forêts, savanes, déserts, zones urbaines,
montagnes et milieux aquatiques. Ils sont particulièrement abondants en
Europe, Asie et Amérique. En France, on recense plus de 40 espèces, dont
le mulot, le campagnol, le rat noir, le rat brun et l’écureuil roux.
Mode de vie Leur régime alimentaire est majoritairement
herbivore ou granivore, mais certaines espèces sont omnivores. Ils
vivent seuls ou en colonies, dans des terriers, des arbres, des
bâtiments ou des nids. Leur activité peut être diurne ou nocturne selon
les espèces. Ils jouent un rôle écologique important en dispersant les
graines et en servant de proies à de nombreux prédateurs.
Reproduction Les rongeurs ont une reproduction rapide et
prolifique. La gestation dure de 18 à 45 jours selon les espèces. Les
femelles peuvent avoir plusieurs portées par an, chacune comptant de 2 à
12 petits. Les jeunes sont souvent nidicoles, aveugles et nus à la
naissance, mais grandissent vite. Cette fécondité élevée contribue à
leur succès évolutif et à leur capacité d’invasion.
Particularités Leur dentition est leur trait le plus
distinctif. Ils doivent constamment ronger pour éviter que leurs
incisives ne deviennent ingérables. Certains rongeurs comme le castor
modifient leur environnement en construisant des barrages. D’autres,
comme les écureuils, stockent de la nourriture pour l’hiver. Leur
intelligence et leur mémoire spatiale sont remarquables.
Dangerosité Certains rongeurs sont considérés comme nuisibles
en raison des dégâts qu’ils causent aux cultures, aux bâtiments et aux
réserves alimentaires. Ils peuvent aussi être vecteurs de maladies comme
la leptospirose, la peste, le typhus ou la salmonellose. Le rat brun et
le rat noir sont les plus problématiques en milieu urbain. Des mesures
de contrôle sont souvent nécessaires pour limiter leur impact. |
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Scandetias |
Euarchontoglires
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28 espèces, 5 genres |
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Primates |
Euarchontoglires
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Les primates sont des mammifères placentaires arboricoles ou
terrestres, caractérisés par leur intelligence, leur sociabilité et leur
diversité morphologique. Leur dangerosité varie selon les espèces et les
contextes.
Description morphologique Les primates possèdent des membres à
cinq doigts, des mains et pieds souvent préhensiles, un pouce opposable,
des ongles plats, une vision stéréoscopique, un cerveau volumineux et
une face réduite. Leur dentition est complète avec incisives, canines,
prémolaires et molaires. Le dimorphisme sexuel est fréquent, avec des
différences de taille, de coloration ou de comportement entre mâles et
femelles.
Répartition géographique Les primates sont majoritairement
présents dans les régions tropicales et subtropicales d’Afrique, d’Asie,
d’Amérique centrale et du Sud. Seul Homo sapiens est présent sur tous
les continents. Les lémuriens sont endémiques de Madagascar, les singes
du Nouveau Monde vivent en Amérique, et les singes de l’Ancien Monde
ainsi que les grands singes se trouvent en Afrique et en Asie
Mode de vie et reproduction La majorité des primates sont
arboricoles, mais certains sont terrestres. Leur locomotion varie :
marche quadrupède, brachiation, saut ou bipédie. Ils sont diurnes ou
nocturnes selon les espèces. Leur régime alimentaire est omnivore, avec
des préférences pour les fruits, feuilles, insectes ou petits vertébrés.
La reproduction est lente : gestation longue, faible nombre de petits,
soins parentaux prolongés et apprentissage social étendu. Les structures
sociales vont du couple monogame aux groupes multi-mâles et
multi-femelles.
Particularités écologiques et évolutives Les primates se
distinguent par leur plasticité comportementale, leur capacité
d’apprentissage, leur utilisation d’outils et leur communication
complexe. Certains montrent des formes de conscience de soi et
d’empathie. Leur néocortex développé permet des interactions sociales
élaborées. Ils jouent un rôle clé dans la dispersion des graines et
l’équilibre des écosystèmes forestiers.
Dangerosité potentielle La plupart des primates sont
inoffensifs pour l’humain, mais certaines espèces peuvent être
dangereuses en captivité ou en cas de provocation. Les grands singes
comme les chimpanzés ou les babouins peuvent infliger des blessures
graves. Les risques incluent morsures, griffures ou transmission de
zoonoses. Les interactions doivent être prudentes, surtout avec les
espèces sauvages ou en captivité. |
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Carnivores
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Laurasiatheriens |
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Les carnivores sont des mammifères placentaires spécialisés dans
la prédation, répartis en deux grands sous-ordres : les caniformes et
les féliformes. Leur dangerosité varie fortement selon les espèces et
les contextes.
Description morphologique Les carnivores possèdent une denture
adaptée à la consommation de chair, avec des canines développées et des
carnassières formées par la quatrième prémolaire supérieure et la
première molaire inférieure. Leur mâchoire est puissante, avec des
mouvements latéraux limités. Ils ont un cerveau gyrencéphale, une boîte
crânienne élargie, et des griffes souvent rétractiles chez les félins.
Leur morphologie varie selon les familles : les canidés ont un museau
allongé et des membres adaptés à la course, les ursidés sont massifs,
les mustélidés sont allongés et agiles.
Répartition géographique Les carnivores sont présents sur tous
les continents sauf l’Antarctique. Les canidés et félidés ont une
distribution mondiale, tandis que les pinnipèdes occupent les zones
marines côtières. Certaines espèces sont endémiques à des régions
spécifiques, comme le fossa à Madagascar ou le panda géant en Chine.
Leur répartition dépend de la disponibilité des proies et de la
structure des habitats.
Mode de vie et reproduction Leur mode de vie est varié :
solitaires comme les félins, sociaux comme les loups, semi-aquatiques
comme les loutres ou marins comme les phoques. Ils sont généralement
carnivores, mais certains sont omnivores (ours, ratons laveurs) ou même
herbivores (panda géant). La reproduction est sexuée avec des soins
parentaux variables. Les canidés ont souvent des portées nombreuses et
un couple parental stable, tandis que les félins sont polygames avec des
soins maternels exclusifs. Les jeunes naissent aveugles et dépendants,
avec un apprentissage prolongé chez les espèces sociales.
Particularités écologiques et évolutives Les carnivores jouent
un rôle clé dans la régulation des populations de proies et la dynamique
des écosystèmes. Ils éliminent les individus faibles ou malades,
limitent la surpopulation et influencent les comportements des proies.
Leur diversité morphologique et comportementale reflète une forte
adaptation aux niches écologiques : chasse en meute, embuscade, nage,
escalade. Certains ont développé des stratégies alimentaires
opportunistes ou spécialisées.
Dangerosité potentielle La dangerosité des carnivores dépend de
leur taille, de leur comportement et du contexte. Les grands félins, les
ours et les canidés sauvages peuvent représenter un danger pour l’humain
en cas de provocation, de défense territoriale ou de captivité. Les
morsures, griffures et transmissions de zoonoses sont les principaux
risques. Les espèces domestiques comme le chien ou le chat peuvent aussi
être agressives dans certaines situations. La prudence est recommandée
lors d’interactions avec des carnivores sauvages ou en captivité. |
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Cétartiodactyles
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Laurasiatheriens |
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Taille Les Cétartiodactyles présentent une gamme de
tailles extrêmement variée. Les plus petits sont des chevrotains qui
mesurent moins de 50 cm au garrot, tandis que les plus grands incluent
les baleines bleues, atteignant plus de 30 mètres de long. Chez les
espèces terrestres, les girafes et les hippopotames figurent parmi les
plus massifs.
Distribution Ce clade est cosmopolite. Les ruminants et suinés
occupent tous les continents sauf l’Antarctique. Les cétacés sont
présents dans tous les océans et certaines rivières. Les tylopodes sont
restreints aux régions arides d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud.
Les hippopotames sont confinés à l’Afrique subsaharienne. La diversité
est maximale dans les zones tempérées et tropicales.
Morphologie Les espèces terrestres possèdent des membres
paraxoniques, avec un axe fonctionnel passant entre les doigts III et
IV. Elles ont souvent un système digestif complexe avec plusieurs
pré-estomacs, adapté à la fermentation. Les cétacés ont une morphologie
aquatique très spécialisée : corps fuselé, membres antérieurs
transformés en nageoires, absence de membres postérieurs externes, et
queue en palette horizontale. Les hippopotames présentent une
morphologie intermédiaire entre les artiodactyles et les cétacés.
Comportement Les comportements varient fortement selon les
groupes. Les ruminants sont souvent grégaires, avec des structures
sociales complexes. Les suinés sont omnivores et adaptables. Les
tylopodes sont bien adaptés aux environnements désertiques. Les cétacés
montrent des comportements sociaux élaborés, avec communication
acoustique, coopération et parfois culture. Les hippopotames sont
territoriaux et semi-aquatiques.
Particularités Le clade Cétartiodactyla résulte de la fusion
phylogénétique des anciens ordres Artiodactyla et Cetacea. Il regroupe
des animaux morphologiquement très différents mais unis par des
synapomorphies évolutives et des données génétiques. Les cétacés sont
les seuls mammifères marins à fanons ou à dents, issus d’ancêtres
terrestres proches des hippopotames. Les membres paraxoniques, le
système digestif à pré-estomacs et la diversité écologique extrême sont
des traits marquants du groupe |
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Chiroptères
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Laurasiatheriens |
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Erinaceomorphes
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Laurasiatheriens |
24 espèces, 10 genres |
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Perissodactyles
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Laurasiatheriens |
18 espèces,
6 genres |
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Pholidotes |
Laurasiatheriens |
8 espèces,
1 genres |
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Soricomorphes
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Laurasiatheriens |
env 420 esp, env 40
gen |
Description Les Soricomorphes regroupent des mammifères
insectivores placentaires, aujourd’hui répartis dans l’ordre des
Eulipotyphla. Ce groupe inclut principalement les musaraignes
(Soricidae), les taupes (Talpidae) et les
solénodontes (Solenodontidae). Leur taille varie de
4 à 20 cm pour le corps, avec un poids allant de
2 g à 200 g selon les espèces. Ils possèdent un museau
allongé, des dents pointues, un pelage dense et des membres adaptés à la
fouille ou à la course. Leur apparence varie selon le mode de vie :
fouisseur, terrestre ou semi-aquatique.
Distribution Les Soricomorphes sont largement répartis
dans l’hémisphère nord et les Caraïbes. – Les musaraignes sont
présentes en Europe, Asie, Afrique du Nord et Amérique du Nord.
– Les taupes sont limitées à l’Eurasie et l’Amérique du Nord.
– Les solénodontes sont endémiques de Haïti et de Cuba,
avec une distribution très restreinte. – Ils occupent des habitats
variés : forêts tempérées, prairies, zones humides, jardins, montagnes
et grottes.
Particularités Ce sont des insectivores stricts ou
opportunistes, consommant vers, insectes, larves, mollusques et
parfois petits vertébrés. – Les musaraignes ont un métabolisme
extrêmement rapide, nécessitant une alimentation quasi
continue. – Certaines espèces comme Blarina brevicauda et
Solenodon paradoxus possèdent une salive toxique,
utilisée pour immobiliser leurs proies. – Les taupes ont des
mains en forme de pelle et un squelette adapté à la vie
souterraine. – Les solénodontes sont des fossiles vivants, avec des
traits primitifs et une dentition unique.
Dangerosité Les Soricomorphes sont généralement
inoffensifs pour l’humain. – Les musaraignes venimeuses peuvent
provoquer une irritation locale en cas de morsure, mais
sans gravité. – Les solénodontes sont non agressifs,
bien que leur salive soit neurotoxique pour les petites proies. – Les
taupes ne mordent pas et évitent tout contact. – Aucun membre du groupe
ne représente un danger sanitaire ou comportemental significatif. |
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