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Classification (8
classes)
Métazoaires-Triploblastiques-Cordés-Vertébrés
(Agnathes,
chimères, poissons,
grenouilles, crapauds, oiseaux, serpents, lézards, Mammifères...)
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Les Vertébrés |
Les vertébrés
sont des animaux du sous-embranchement Vertebrata, caractérisés par un
endosquelette, une colonne vertébrale segmentée et un système nerveux
central protégé par un crâne. Ils appartiennent au phylum des chordés et
regroupent les poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux et mammifères.
Anatomie Les vertébrés possèdent un squelette interne osseux ou
cartilagineux, articulé autour d’une colonne vertébrale. Leur système
nerveux central est constitué d’un cerveau logé dans un crâne et d’une
moelle épinière. Ils disposent d’un appareil circulatoire fermé avec un
cœur, d’un système digestif complet, d’un appareil respiratoire adapté
au milieu (branchies, poumons, sac aérien), et d’un système excréteur
avec reins. Leur système reproducteur est généralement différencié selon
les sexes, avec reproduction sexuée. Les organes sensoriels sont
spécialisés : yeux, oreilles, narines, ligne latérale chez les poissons.
Morphologie La morphologie des vertébrés est bilatérale et
segmentée. Le corps est généralement divisé en tête, tronc et queue,
avec des membres pairs chez les tétrapodes. Les poissons ont des
nageoires, les amphibiens et reptiles des pattes adaptées à la
locomotion terrestre ou aquatique, les oiseaux des ailes, et les
mammifères des membres variés selon le mode de vie. La peau peut être
nue, écailleuse, plumeuse ou poilue, souvent associée à des glandes
(sudoripares, mammaires, muqueuses). La taille varie de quelques
centimètres à plusieurs mètres selon les espèces.
Place dans la classification animale Les vertébrés forment le
sous-embranchement Vertebrata du phylum Chordata. Ils sont classés en
cinq grands groupes : poissons (actinoptérygiens, chondrichtyens),
amphibiens (urodèles, anoures), reptiles (squamates, chéloniens,
crocodiliens), oiseaux (néornithes) et mammifères (monotrèmes,
marsupiaux, placentaires). Ils sont tous des deutérostomiens, avec un
développement embryonnaire où l’anus précède la bouche. Leur
classification repose sur des critères embryologiques, anatomiques et
phylogénétiques |
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Classe |
Ordres |
Description |
Agnathes
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2 ordre |
Distribution Les agnathes actuels (cyclostomes) sont
répartis dans les zones tempérées et froides de l’hémisphère nord et
sud. Les lamproies sont présentes en eau douce ou en milieu anadrome
(migration entre mer et rivière) notamment en Europe, Amérique du Nord
et Asie. Les myxines sont exclusivement marines et vivent sur les fonds
vaseux des océans Atlantique, Pacifique et Indien, entre 40 et 1000
mètres de profondeur.
Description Vertébrés primitifs sans mâchoires ni nageoires
paires. Corps allongé de type anguilliforme. Squelette cartilagineux.
Bouche circulaire avec ventouses ou dents cornées. Peau nue ou
recouverte de plaques cornées. Respiration par fentes branchiales
multiples. Système nerveux central rudimentaire avec encéphale
différencié. Circulation fermée avec cœur simple. Reproduction sans
fécondation interne.
Particularités Absence de mâchoires articulées et de squelette
osseux. Capacité de régénération élevée. Stade larvaire chez les
lamproies (ammocète) avec métamorphose. Production de mucus abondant
chez les myxines en cas de stress. Mode de vie parasite chez certaines
lamproies adultes. Nécrophagie chez les myxines. Position phylogénétique
clé pour comprendre l’évolution des vertébrés. |
Chondrichtyens
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13 ordres |
Distribution Les chondrichtyens sont présents dans tous
les océans du globe, des zones côtières tropicales aux abysses polaires.
Les requins et les raies (Elasmobranchii) occupent des milieux variés :
récifs coralliens, plateaux continentaux, eaux pélagiques et benthiques.
Les chimères (Holocephali) sont principalement confinées aux grandes
profondeurs des océans Atlantique, Pacifique et Indien.
Description Vertébrés à mâchoires dont le squelette est
entièrement cartilagineux. Corps souvent fusiforme chez les requins,
aplati chez les raies. Peau recouverte d’écailles placoïdes (denticules
dermiques) offrant protection et hydrodynamisme. Bouche ventrale,
narines antérieures, nageoires paires et impaires. Absence de vessie
natatoire et d’opercule. Respiration par fentes branchiales visibles.
Dents disposées en rangées successives et renouvelables. Taille variable
: de moins de 30 cm (raie Temera hardwickii) Ã plus de 15 m
(requin-baleine Rhincodon typus).
Particularités Ancienneté évolutive : groupe apparu il y a plus
de 400 millions d’années. Grande diversité morphologique et écologique.
Sens olfactif très développé, électroréception via les ampoules de
Lorenzini. Reproduction variée : oviparité, ovoviviparité ou viviparité
selon les espèces. Chez les mâles, présence de ptérygopodes (claspers)
pour la copulation. Rôle écologique fondamental comme prédateurs,
charognards ou brouteurs. Adaptations hydrodynamiques et sensorielles
remarquables pour la chasse et la survie en milieu marin |
Osteichthyens
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44 ordres |
Distribution Les ostéichthyens sont présents dans tous
les milieux aquatiques de la planète. Ils occupent les eaux douces
continentales (rivières, lacs, étangs, marais) ainsi que les milieux
marins côtiers, pélagiques et abyssaux. Leur répartition couvre toutes
les zones climatiques, des régions polaires aux zones tropicales.
Certains sont endémiques à des bassins isolés, d’autres ont une
distribution cosmopolite.
Description Vertébrés à squelette osseux. Présence d’une bouche
avec mâchoires articulées. Nageoires paires et impaires soutenues par
des rayons osseux. Peau recouverte d’écailles cycloïdes, cténoïdes ou
ganoïdes selon les groupes. Respiration par branchies protégées par un
opercule. Présence d’une vessie natatoire chez la majorité des espèces.
Système nerveux central développé. Taille très variable : de quelques
millimètres (Paedocypris) à plus de 10 mètres (Mola alexandrini).
Particularités Groupe le plus diversifié des vertébrés avec
plus de 30 000 espèces décrites. Deux grands sous-groupes :
Actinoptérygiens (nageoires rayonnées) et Sarcoptérygiens (nageoires
charnues). Reproduction très variée : oviparité, viviparité, soins
parentaux ou ponte libre. Adaptations écologiques multiples :
herbivores, carnivores, omnivores, filtreurs. Capacité de coloniser des
milieux extrêmes (eaux acides, salines, hypoxiques). Importance
écologique, économique et culturelle majeure. |
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Amphibiens
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3 ordres |
Les amphibiens sont des vertébrés à peau nue capables de vivre
dans l’eau et sur terre. Ils regroupent trois ordres principaux : les
anoures (grenouilles et crapauds), les urodèles (salamandres et tritons)
et les apodes (cécilies). Voici leur profil typologique complet sans
symboles ni paragraphes.
Description et morphologie Les amphibiens ont un corps
généralement allongé avec une tête distincte et des membres adaptés à la
locomotion terrestre ou aquatique. Leur peau est fine, humide et
perméable, souvent dépourvue d’écailles. Ils possèdent un squelette
osseux, un cœur à trois cavités et un système circulatoire fermé. Les
anoures ont des membres postérieurs puissants pour le saut, les urodèles
conservent une queue et des membres égaux, les apodes sont dépourvus de
membres et ressemblent à des vers. La respiration peut être cutanée,
pulmonaire ou branchiale selon le stade et l’espèce.
Distribution Les amphibiens sont présents sur tous les
continents sauf l’Antarctique. Ils sont particulièrement abondants dans
les zones tropicales humides. Leur répartition dépend fortement de la
disponibilité en eau douce et d’un climat tempéré à chaud. Les espèces
européennes sont concentrées dans les zones boisées, marécageuses et les
milieux aquatiques peu profonds.
Habitat Les amphibiens occupent des milieux humides comme les
étangs, rivières, marais, forêts humides et prairies. Ils ont besoin
d’eau pour la reproduction et la survie des larves. Les adultes peuvent
vivre sur terre mais retournent à l’eau pour pondre. Certains urodèles
vivent dans des grottes ou sous les pierres, les apodes s’enfouissent
dans le sol humide.
Reproduction La reproduction est majoritairement ovipare avec
fécondation externe chez les anoures et interne chez les urodèles. Les
œufs sont pondus dans l’eau ou sur des substrats humides et sont
entourés d’une enveloppe gélatineuse. Les larves aquatiques appelées
têtards respirent par branchies et subissent une métamorphose pour
devenir adultes. Certaines espèces tropicales présentent un
développement direct sans stade larvaire.
Particularités Les amphibiens sont ectothermes et sensibles aux
variations climatiques. Leur peau permet les échanges gazeux mais les
rend vulnérables à la pollution. Certaines espèces sécrètent des toxines
cutanées pour se défendre. Ils jouent un rôle écologique crucial comme
prédateurs d’insectes et bioindicateurs de la qualité des milieux. Leur
cycle de vie complexe entre eau et terre illustre une étape clé de
l’évolution des vertébrés. |
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Oiseaux
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40 ordres |
Les oiseaux sont des vertébrés tétrapodes adaptés au vol,
caractérisés par leur plumage, leur bec sans dents et leur reproduction
ovipare. Voici leur profil typologique complet sans symboles ni
paragraphes.
Description et morphologie Les oiseaux possèdent un squelette
léger avec des os creux, un bec corné sans dents, des ailes dérivées des
membres antérieurs et des pattes adaptées à la marche, à la nage ou à la
préhension. Leur corps est recouvert de plumes assurant l’isolation
thermique et l’aérodynamisme. Le sternum est doté d’un bréchet sur
lequel s’insèrent les muscles du vol. Le système respiratoire inclut des
sacs aériens qui améliorent l’efficacité respiratoire. Le cœur est
volumineux et le métabolisme élevé. La température corporelle est
constante autour de 41°C. Le système vocal est basé sur la syrinx située
à la base de la trachée.
Distribution Les oiseaux sont présents sur tous les continents
et dans tous les milieux, des pôles aux déserts, des montagnes aux
océans. Leur répartition dépend des ressources alimentaires, des
conditions climatiques et des sites de nidification. Certaines espèces
sont endémiques à des îles ou des régions spécifiques, d’autres sont
cosmopolites. Les migrations saisonnières modifient temporairement leur
distribution.
Habitat Les oiseaux occupent une grande variété d’habitats :
forêts, savanes, zones humides, milieux urbains, montagnes, littoraux,
océans. Chaque espèce sélectionne son habitat selon ses besoins
alimentaires, ses stratégies de reproduction et ses capacités de vol.
Les oiseaux aquatiques fréquentent les lacs et les marais, les rapaces
les zones ouvertes, les passereaux les milieux boisés ou les jardins.
Reproduction La reproduction est ovipare avec fécondation
interne. Les œufs sont pondus dans des nids construits ou aménagés selon
l’espèce. L’incubation est assurée par un ou deux parents. Les oisillons
peuvent être nidicoles, dépendants et nourris au nid, ou nidifuges,
capables de se déplacer dès l’éclosion. Le soin parental varie selon les
espèces. Les parades nuptiales, les chants et les comportements
territoriaux jouent un rôle dans l’attraction des partenaires.
Vol Le vol est permis par une morphologie adaptée : ailes
puissantes, muscles pectoraux développés, squelette léger, sacs aériens
et forme aérodynamique. Le vol peut être battu, plané ou en piqué selon
les espèces. Certaines espèces comme les autruches ou les manchots sont
aptères ou utilisent leurs ailes pour courir ou nager. Le vol permet la
recherche de nourriture, la fuite des prédateurs, la migration et la
dispersion.
Particularités Les oiseaux se distinguent par leur chant, leur
plumage coloré, leur intelligence et leur diversité comportementale. Ils
jouent un rôle écologique majeur comme pollinisateurs, prédateurs,
proies et indicateurs de la santé des écosystèmes. Certains migrent sur
des milliers de kilomètres, d’autres présentent des adaptations extrêmes
à des milieux hostiles. Leurs capacités cognitives incluent
l’apprentissage, la mémoire spatiale et l’utilisation d’outils |
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Reptiles
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4 ordres |
Les reptiles sont des vertébrés amniotes à température variable,
recouverts d’écailles kératinisées et adaptés à la vie terrestre. Ils
regroupent les serpents, lézards, tortues, crocodiles et sphénodons.
Voici leur profil typologique complet sans symboles ni paragraphes.
Description et morphologie Les reptiles possèdent un squelette
osseux, un crâne articulé, une colonne vertébrale segmentée et des
membres généralement pentadactyles sauf chez les serpents. Leur peau est
sèche, recouverte d’écailles ou de plaques cornées qui limitent la perte
d’eau. Ils respirent exclusivement par des poumons. Le cœur est à trois
cavités sauf chez les crocodiliens qui en ont quatre. Les tortues ont
une carapace formée de plaques osseuses soudées. Les serpents ont un
corps allongé sans membres, des vertèbres nombreuses et une mâchoire
mobile. Les lézards ont des paupières mobiles et des membres bien
développés. Les crocodiles ont un museau allongé, une queue puissante et
des plaques dorsales osseuses.
Distribution Les reptiles sont présents sur tous les continents
sauf l’Antarctique. Leur diversité est maximale dans les régions
tropicales et subtropicales. Les serpents et lézards sont les plus
largement répartis. Les tortues occupent aussi les milieux marins et
d’eau douce. Les crocodiliens sont confinés aux zones équatoriales
humides. Les sphénodons ne survivent qu’en Nouvelle-Zélande.
Habitat Les reptiles colonisent une grande variété de milieux :
forêts, savanes, déserts, zones humides, littoraux, montagnes. Les
serpents et lézards fréquentent les sols, les arbres ou les rochers. Les
tortues vivent dans les eaux douces, les océans ou sur terre. Les
crocodiles habitent les rivières, les marais et les estuaires. Les
sphénodons occupent des terriers dans les îles tempérées. Leur habitat
dépend de la température, de l’humidité et de la disponibilité en
proies.
Reproduction La reproduction est majoritairement sexuée avec
fécondation interne. La plupart des reptiles sont ovipares et pondent
des œufs à coquille souple ou rigide. Certains serpents et lézards sont
ovovivipares ou vivipares. Les œufs sont déposés dans des lieux abrités
et incubés par la chaleur ambiante. Les crocodiles et certaines tortues
assurent une protection parentale. Le sexe des embryons peut dépendre de
la température d’incubation chez certaines espèces.
Venin Le venin est présent chez certains serpents et lézards.
Il est produit par des glandes salivaires modifiées et injecté par des
crochets ou des dents spécialisées. Il peut être neurotoxique,
hémotoxique ou cytotoxique. Les serpents venimeux incluent les vipères,
les cobras, les mambas et les crotales. Le monstre de Gila et l’heloderme
sont des lézards venimeux. Le venin sert à immobiliser les proies ou Ã
se défendre. Certaines espèces sont mortelles pour l’homme.
Particularités Les reptiles sont ectothermes et régulent leur
température par des comportements comme l’exposition au soleil ou la
recherche d’ombre. Leur peau écailleuse limite la déshydratation. Ils
muent régulièrement pour renouveler leur épiderme. Certains lézards
peuvent se séparer de leur queue pour échapper à un prédateur. Les
serpents avalent leurs proies entières grâce à leur mâchoire extensible.
Les tortues marines parcourent des milliers de kilomètres pour pondre.
Les crocodiles ont une morsure puissante et une stratégie de chasse
aquatique. Les sphénodons possèdent un œil pariétal vestigial. Les
reptiles jouent un rôle écologique comme prédateurs, proies et
régulateurs de populations. Ils sont sensibles à la pollution, à la
destruction des habitats et au commerce illégal |
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Mammifères
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29 ordres |
Les mammifères sont des vertébrés amniotes caractérisés par la
présence de poils, de glandes mammaires et d’un cerveau développé. Ils
occupent une grande diversité de milieux et présentent une reproduction
vivipare chez la majorité des espèces.
Description et morphologie Les mammifères possèdent un
squelette osseux, un crâne avec une mâchoire inférieure articulée
directement au crâne, un cœur à quatre cavités et un diaphragme séparant
la cavité thoracique de la cavité abdominale. Leur peau est recouverte
de poils plus ou moins denses selon les espèces. Ils disposent de
glandes sudoripares, sébacées et mammaires. Leurs dents sont
différenciées en incisives, canines, prémolaires et molaires. Le cerveau
est volumineux avec un néocortex développé, permettant des capacités
cognitives avancées. Les membres sont adaptés à divers modes de
locomotion comme la marche, la course, la nage, le vol ou le saut.
Distribution Les mammifères sont présents sur tous les
continents et dans tous les océans. Leur répartition est mondiale, des
pôles aux zones équatoriales. Ils ont colonisé une grande diversité de
niches écologiques terrestres, aquatiques et aériennes. Certaines
espèces sont cosmopolites comme les rats ou les chiens, d’autres sont
endémiques à des régions spécifiques comme les marsupiaux d’Australie ou
les lémuriens de Madagascar.
Habitat Les mammifères occupent des habitats variés incluant
forêts, savanes, déserts, montagnes, zones humides, milieux marins et
milieux urbains. Les espèces terrestres vivent dans les arbres, les
terriers, les grottes ou à l’air libre. Les espèces aquatiques comme les
cétacés et les siréniens vivent en mer. Les chauves-souris occupent des
cavités pour se reposer et chassent en vol. L’adaptabilité des
mammifères à différents climats et ressources alimentaires explique leur
diversité écologique.
Mode de reproduction La reproduction des mammifères est
principalement vivipare avec fécondation interne. Les embryons se
développent dans l’utérus maternel et sont nourris par un placenta chez
les placentaires. Les monotrèmes comme l’ornithorynque pondent des œufs.
Les marsupiaux donnent naissance à des petits immatures qui poursuivent
leur développement dans une poche ventrale. Après la naissance, les
jeunes sont allaités par les glandes mammaires. Le soin parental est
souvent prolongé, favorisant l’apprentissage et la survie des jeunes.
Particularités Les mammifères se distinguent par leur
homéothermie, leur capacité à allaiter, leur comportement social
complexe et leur intelligence. Certains possèdent des adaptations
remarquables comme l’écholocalisation chez les chauves-souris et les
cétacés, la nage prolongée chez les mammifères marins, ou la capacité de
planer ou voler. Leur diversité morphologique et comportementale en fait
un groupe clé dans les écosystèmes. L’espèce humaine, Homo sapiens, est
un mammifère doté de capacités cognitives uniques et d’un impact
planétaire majeur. |
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