Afrothériens

Familles	Ordre	Genre, espèces	Distribution geographique	Description
Chrysochloridés	Afrosoricides	9 gen, 21 esp	Chrysochloris asiatica — Taupe dorée du Cap Amblysomus hottentotus — Taupe dorée hottentote Eremitalpa granti — Taupe dorée de Grant Chrysospalax trevelyani — Taupe dorée géante	Description Les Chrysochloridés, ou taupes dorées, sont des mammifères insectivores souterrains appartenant à l’ordre des Afrosoricida. Leur corps est cylindrique, compact, recouvert d’un pelage dense et soyeux aux reflets métalliques. Leur taille varie de 8 à 23 cm, avec un poids allant de 40 à 120 g selon les espèces. Ils n’ont ni pavillons auditifs externes ni yeux fonctionnels : leur vision est rudimentaire voire absente, adaptée à la vie souterraine. Distribution Les Chrysochloridés sont endémiques d’Afrique australe, principalement en Afrique du Sud, Namibie, Zimbabwe et Mozambique. – Ils vivent dans des sols sablonneux ou meubles, souvent dans les savanes, les forêts claires ou les zones semi-désertiques. – Certaines espèces comme Eremitalpa granti sont adaptées aux dunes du désert du Namib. Particularités Ce sont des fossoriales strictes, creusant des galeries à l’aide de leurs pattes antérieures puissantes munies de griffes courtes. – Leur squelette présente des adaptations uniques : absence de l’os jugal, perte de la barre post-orbitaire, présence d’os tabulaires dans la région occipitale. – Ils possèdent un cloaque, ce qui est inhabituel chez les mammifères placentaires. – Leur métabolisme est lent, et ils peuvent survivre longtemps sans nourriture. – Ils se nourrissent principalement de vers, insectes, larves et petits invertébrés qu’ils détectent par vibrations. Dangerosité Les Chrysochloridés sont totalement inoffensifs pour l’humain. – Ce sont des animaux discrets, non agressifs, et rarement observés en surface. – Ils ne mordent pas, ne transmettent pas de maladies connues, et n’interagissent pas avec les activités humaines. – Leur rôle écologique est important dans l’aération des sols et la régulation des invertébrés souterrains.
Tenrécidés	Afrosoricides	11 gen, 34 esp	Tenrec ecaudatus — Grand Tenrec Echinops telfairi — Petit Tenrec hérisson . Limnogale mergulus — Tenrec aquatique Microgale talazaci — Tenrec musaraigne de Talazac	Description Les Tenrécidés (Tenrecidae) sont une famille de mammifères insectivores de l’ordre des Afrosoricida. Leur morphologie est extrêmement variable : certains ressemblent à des hérissons (Setifer, Echinops), d’autres à des musaraignes (Microgale), des taupes (Oryzorictes) ou même à des loutres (Limnogale). Leur taille varie de 5 à 39 cm, avec un poids allant de 5 g à 2,5 kg selon les espèces. Le pelage peut être doux, hérissé ou mêlé d’épines. Le museau est souvent allongé, les oreilles petites, et la queue parfois absente ou réduite. Distribution Les Tenrécidés sont endémiques de Madagascar, avec quelques espèces présentes dans les Comores, Seychelles, Réunion et Maurice (introduites). – Ils occupent une grande diversité d’habitats : forêts tropicales humides, savanes, zones marécageuses, plateaux, rizières, mangroves et zones cultivées. – Certaines espèces comme Tenrec ecaudatus sont très répandues, tandis que d’autres comme Microgale dryas sont localisées et rares. Particularités Les Tenrécidés présentent une radiation évolutive exceptionnelle, occupant des niches écologiques similaires à celles des insectivores placentaires ailleurs dans le monde. – Ils possèdent un cloaque, une caractéristique rare chez les mammifères. – Certains hibernent ou estivent selon les conditions climatiques. – Le Tenrec ecaudatus est l’un des mammifères les plus féconds, avec des portées pouvant dépasser 30 petits. – Le système auditif est très développé chez certaines espèces, compensant une vision réduite. – Le Hemicentetes semispinosus produit des sons stridulants en frottant ses épines dorsales, un comportement unique chez les mammifères. Dangerosité Les Tenrécidés sont totalement inoffensifs pour l’humain. – Ce sont des animaux discrets, non agressifs, et souvent nocturnes. – Ils ne mordent que rarement, ne transmettent pas de maladies connues, et ne présentent aucun risque sanitaire. – Leur rôle écologique est bénéfique : ils régulent les populations d’insectes et contribuent à la biodiversité des sols.
Macroscélididés	Macroscellides	6 gen, 21 esp	Elephantulus edwardii — Macroscélide d’Edward Rhynchocyon chrysopygus — Macroscélide à croupe dorée Macroscelides proboscideus — Macroscélide à oreilles courtes Rhynchocyon udzungwensis — Macroscélide des Udzungwa
Oryctéropidés	Tubulidentés	1 gen, 1 esp	Orycteropus afer — L’Oryctérope du Cap
Procaviidés	Hyracoides	3 gen, 4 esp	Procavia capensis — Daman du Cap Dendrohyrax arboreus — Daman arboricole
Eléphantidés	Proboscidiens	2 gen, 3 esp	Loxodonta africana — Éléphant de savane d’Afrique Elephas maximus — Éléphant d’Asie Loxodonta cyclotis — Éléphant de forêt d’Afrique
Dugongidés	Sireniens	1 gen, 1 esp	Dugong dugon — Le Dugong
Trichéchidés	Sireniens	1 gen, 3 esp	Trichechus manatus — Lamantin des Caraïbes Trichechus inunguis — Lamantin de l’Amazone

Les fiches