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Classification (env 1.400 esp)
Métazoaires-Invertébrés-Echinodermes-Asterozoaires-Astéroïdes
(Etoiles
de mer...)
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Ordre |
Espèces
representatives |
Description |
Forcipulatida
(env 104
esp)
Asterias rubens est une étoile de mer commune des côtes
européennes, reconnaissable à ses cinq bras épais et sa couleur orange Ã
rouge, elle se nourrit principalement de mollusques. Pisaster ochraceus
est une espèce de la côte pacifique nord-américaine, souvent orange,
brune ou violette, elle joue un rôle écologique clé en régulant les
populations de moules dans les zones intertidales. Heliaster cumingi est
une étoile tropicale du Pacifique oriental, remarquable par son grand
nombre de bras fins, elle est omnivore et très mobile sur les récifs.
Pycnopodia helianthoides, surnommée étoile de mer tournesol, est l’une
des plus grandes espèces connues avec jusqu’à 24 bras, elle est rapide
et vorace, mais sa population a fortement décliné à cause d’une épidémie
virale. |
Asterias rubens — Étoile de mer commune
Pisaster ochraceus — Étoile de mer ochracée
Heliaster cumingi — Étoile Heliaster
Pycnopodia helianthoides — Étoile de mer tournesol
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Les Forcipulatida sont un ordre d’étoiles de mer carnivores,
robustes et largement distribuées dans les océans tempérés et froids.
Elles se distinguent par leurs pédicellaires croisés et leur capacité Ã
manipuler des proies avec précision.
Taille La taille des Forcipulatida varie selon les espèces. Les
plus petites mesurent environ 10 centimètres de diamètre, tandis que les
plus grandes, comme Pycnopodia helianthoides, peuvent atteindre
jusqu’à 1 mètre d’envergure avec plus de 20 bras. La majorité des
espèces communes, comme Asterias rubens, mesurent entre 15 et
30 centimètres.
Distribution Les Forcipulatida sont présentes dans les océans
Atlantique, Pacifique et Austral, principalement dans les zones
tempérées et froides. Elles colonisent les fonds rocheux, sableux et
vaseux, depuis les zones intertidales jusqu’à plusieurs centaines de
mètres de profondeur. Certaines espèces abyssales du genre Zoroaster
vivent à plus de 3 000 mètres.
Description Le corps est étoilé, généralement à cinq bras épais
et charnus, parfois plus chez certaines espèces. Le disque central est
peu différencié des bras. La face orale porte la bouche et les pieds
ambulacraires disposés en quatre rangées. Les plaques marginales sont
peu visibles. Les pédicellaires sont de deux types : droits et croisés,
ces derniers étant caractéristiques de l’ordre. Le squelette interne est
formé de plaques calcaires articulées, conférant rigidité et souplesse.
Mode de vie Les Forcipulatida sont carnivores et opportunistes.
Elles se nourrissent de mollusques, crustacés, vers et charognes. Elles
utilisent leurs bras et leurs pédicellaires pour capturer, manipuler et
ouvrir les coquilles de leurs proies. Leur locomotion est assurée par
les pieds ambulacraires et des contractions musculaires. Elles jouent un
rôle important dans la régulation des populations benthiques.
Reproduction La reproduction est sexuée avec sexes séparés. La
fécondation est externe et donne naissance à une larve planctonique
bipinnaria, puis brachiolaria, avant la métamorphose en juvénile
benthique. Certaines espèces présentent une reproduction saisonnière
liée à la température et à la disponibilité alimentaire. La régénération
des bras est possible en cas de blessure.
Particularités Les Forcipulatida sont capables de manipulations
fines grâce à leurs pédicellaires croisés, qui agissent comme des
pinces. Certaines espèces comme Pisaster ochraceus sont
utilisées comme modèles écologiques pour étudier la prédation et la
biodiversité. Leur tolérance aux variations de salinité et de
température leur permet d’occuper des niches variées.
Dangerosité Les Forcipulatida ne sont pas dangereuses pour
l’homme. Elles ne possèdent ni venin ni mécanisme de défense actif
nocif. Leur manipulation est sans risque, bien qu’elles puissent se
contracter ou relâcher du mucus en cas de stress. Leur impact écologique
est bénéfique, mais certaines espèces peuvent déséquilibrer localement
les populations de bivalves exploités par la pêche. |
Paxillosida
(env 300
esp)
L’image supérieure montre Astropecten aranciacus, une étoile de
mer orangée à cinq bras, posée sur un fond marin sablonneux parsemé de
roches. Juste en dessous, Ctenodiscus crispatus, appelée ici étoile de
mer frisée, présente une forme discoïdale spiralée, évoquant une
structure plus aplatie et complexe, également située sur le fond marin.
L’image suivante illustre deux étoiles de mer contrastées : en haut,
Luidia maculata, l’étoile de mer tachetée, beige avec des motifs bruns
et des bras allongés ; en bas, Porcellanaster ceruleus, l’étoile de mer
bleutée, profondément enfoncée dans le sable, avec des bras plus courts
et épais, dans un décor sous-marin naturel mêlant sable et végétation. |
Astropecten aranciacus — Étoile de mer orangée
Ctenodiscus crispatus — Étoile de mer frisée
Luidia maculata — Étoile de mer tachetée
Porcellanaster ceruleus — Étoile de mer bleutée
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Les Paxillosida sont un ordre d’étoiles de mer majoritairement
fouisseuses, adaptées aux fonds meubles. Elles se distinguent par
l’absence de ventouses sur leurs pieds ambulacraires et par des
adaptations morphologiques spécifiques à la vie enfouie.
Taille La taille des Paxillosida varie selon les espèces. La
plupart mesurent entre 10 et 25 centimètres de diamètre. Certaines
espèces comme Luidia ciliaris peuvent atteindre jusqu’à 40
centimètres, avec des bras longs et effilés.
Distribution Les Paxillosida sont largement réparties dans les
océans Atlantique, Pacifique et Indien, principalement dans les zones
tropicales et tempérées. Elles vivent sur les fonds meubles, sableux ou
vaseux, depuis les zones littorales jusqu’aux profondeurs abyssales,
parfois au-delà de 6 000 mètres.
Description Le corps est étoilé, souvent à cinq bras ou plus,
avec un disque central peu marqué. Les bras sont fins, pointus et
parfois très longs. Le squelette est formé de plaques calcaires peu
soudées, conférant une grande souplesse. Les Paxillosida ne possèdent
pas de ventouses sur leurs pieds ambulacraires, ce qui les distingue des
autres étoiles de mer. Elles sont dépourvues d’anus et de pédicellaires.
Leur surface dorsale est souvent couverte de paxilles, petites
structures en forme de pilier surmontées de plaques, qui protègent les
branchies dermiques.
Mode de vie Les Paxillosida sont benthiques et vivent
partiellement ou totalement enfouies dans les sédiments. Elles se
déplacent en rampant lentement sous la surface du substrat. Elles sont
principalement carnivores ou détritivores, se nourrissant de petits
invertébrés, de matière organique et de microfaune benthique. Leur
comportement fouisseur contribue à l’oxygénation et au brassage des
sédiments.
Reproduction La reproduction est sexuée avec sexes séparés. La
fécondation est externe et donne naissance à une larve planctonique.
Contrairement à d’autres étoiles de mer, les Paxillosida ne passent pas
par un stade brachiolaria mais développent une larve de type bipinnaria
modifiée. Certaines espèces présentent une reproduction saisonnière ou
influencée par les conditions environnementales.
Particularités Les Paxillosida sont adaptées à la vie dans les
substrats meubles grâce à leur morphologie souple, l’absence de
ventouses et la présence de paxilles protecteurs. Elles peuvent
s’enfouir rapidement en cas de danger. Leur système ambulacraire est
modifié pour favoriser la locomotion dans le sable. Certaines espèces
possèdent des pigments photoprotecteurs ou cryptiques pour se camoufler
dans leur environnement.
Dangerosité Les Paxillosida ne sont pas dangereuses pour
l’homme. Elles ne possèdent ni venin ni mécanismes de défense actifs.
Leur manipulation est sans risque, bien qu’elles soient fragiles et
sensibles aux manipulations brutales. Leur rôle écologique est
bénéfique, notamment dans le recyclage des sédiments et la régulation
des microfaunes benthiques. |
Spinulosida
(env 120
esp)
Les images montrent quatre espèces distinctes d'étoiles de mer
dans leur habitat marin naturel, illustrant leurs morphologies et
colorations caractéristiques. L’Étoile de mer rouge (Echinaster
sepositus) se distingue par sa teinte rouge vif et sa texture
lisse, typique des fonds rocheux méditerranéens. L’Étoile Henricia (Henricia
leviuscula) présente une coloration brun clair et une forme plus
élancée, souvent associée aux eaux tempérées du Pacifique nord. L’Étoile
Plectaster (Plectaster decanus), non représentée visuellement
mais incluse dans la typologie, est connue pour ses motifs vifs et sa
rareté dans les habitats australiens profonds. Enfin, l’Étoile épineuse
(Echinaster spinulosus) arbore une teinte brun rougeâtre
uniforme avec une surface hérissée de petites épines, typique des zones
côtières de Floride. Ces espèces illustrent la diversité morphologique
et écologique des Asteroidea, chacune adaptée à des niches spécifiques. |
Echinaster sepositus — Étoile de mer rouge
Henricia leviuscula — Étoile Henricia
Plectaster decanus — Étoile Plectaster
Echinaster spinulosus — Étoile épineuse
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Valvatida
(env 700
esp)
Les deux images illustrent quatre espèces d’étoiles de mer dans
leur environnement récifal naturel. Linckia laevigata, l’étoile
bleue du Pacifique, se distingue par sa couleur vive et ses bras
allongés, fréquente dans les lagons tropicaux. Culcita novaeguineae,
l’étoile-coussin des récifs coralliens, présente une forme globuleuse et
une surface tachetée, souvent posée sur les coraux massifs.
Acanthaster planci, la couronne d’épines, est reconnaissable à ses
nombreux bras couverts de longues épines venimeuses, et joue un rôle
controversé dans la régulation des coraux. Enfin, Pentaceraster
cumingi, l’étoile robuste à cinq bras, non représentée visuellement
mais incluse dans la typologie, est caractérisée par sa structure
épaisse et ses tubercules dorsaux, typique des substrats sableux du
Pacifique occidental. Ces espèces illustrent la diversité morphologique
et écologique des Asteroidea dans les récifs coralliens tropicaux. |
Linckia laevigata — étoile bleue du Pacifique
Culcita novaeguineae — étoile-coussin des récifs
coralliens
Acanthaster planci — couronne d’épines
Pentaceraster cumingi — étoile robuste à cinq bras
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Velatida
(env 200 esp)
Les deux images présentent des étoiles de mer stylisées ou
abyssales dans des environnements marins profonds. Pteraster
capensis, l’étoile de mer à mucus, est évoquée par une forme
visqueuse et dégoulinante, typique des espèces capables de sécréter un
mucus protecteur dans les eaux froides. Hymenaster sp.,
l’étoile abyssale à papilles, est représentée par une surface lisse
ponctuée de papules, illustrant les adaptations sensorielles aux grandes
profondeurs. Pythonaster sp., l’étoile souple des abysses, non
représentée visuellement mais incluse dans la typologie, est connue pour
sa texture flexible et ses bras allongés, adaptée aux substrats meubles
des plaines abyssales. Peribolaster sp., l’étoile large des
profondeurs, est associée à une morphologie étalée et robuste, illustrée
dans l’image par une étoile massive sur fond sableux, typique des zones
bathyales. Ces espèces incarnent la diversité fonctionnelle et
morphologique des Asteroidea dans les environnements extrêmes. |
Pteraster capensis — Etoile de mer à mucus
Hymenaster sp. —Etoile de mer abyssale Ã
papilles
Pythonaster sp. —Etoile souple des abysses
Peribolaster sp. — Etoile large des
profondeurs
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