Lamellibranches, ou Bivalves

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Classification (env. 9.550 esp)
Métazoaires-Mollusques-Lamellibranches (23 fiches)
(Nucules, Moules, peignes, coques, bénitiers...)

 

Sous-classe

Espèces representatives

Description

Protobranchia
(env 550 esp)
La première image montre deux palourdes immergées dans un fond sablonneux avec des plantes aquatiques. À gauche, la "Mucket" est une espèce native des rivières ouvertes, avec une coquille arrondie et claire. À droite, la "Palourde asiatique" est une espèce invasive des rivières fermées, avec une coquille plus allongée et striée.
La deuxième image représente deux bivalves dans leur habitat marin. En haut, Solenya velum, ou "Solenie à voile", possède un long pied translucide qui dépasse de sa coquille. En bas, Nuculana pernula, appelée "Nuculane arctique", est partiellement enfouie dans le sable avec une coquille plus compacte. Les deux illustrations mettent en évidence les différences morphologiques et écologiques entre espèces de palourdes.
Nucula proximaNucule proche
Yoldia limatulaYoldie limée
Solemya velumSolemie à voile
Nuculana pernulaNuculane arctique

Les Protobranchia sont des bivalves marins primitifs de petite taille, vivant enfouis dans les sédiments profonds, discrets et totalement inoffensifs pour l’humain
Taille
Les Protobranchia mesurent généralement entre 2 millimètres et 3 centimètres selon les espèces. Leur coquille est souvent mince, équivalve, de forme ovale ou triangulaire, avec une symétrie bilatérale marquée et une charnière simple.
Distribution
Ils sont présents dans tous les océans du globe, principalement en eaux profondes, froides ou tempérées. On les trouve enfouis dans les sédiments fins des plaines abyssales, des talus continentaux ou des zones bathyales. Certaines espèces vivent aussi dans les zones côtières sablo-vaseuses peu explorées.
Description
Les Protobranchia forment une sous-classe de bivalves considérée comme la plus ancienne et la plus primitive. Leur anatomie se distingue par des branchies de type protobranchial, utilisées uniquement pour la respiration, et non pour l’alimentation. Leur système digestif repose sur des palpes labiaux qui collectent les particules du sédiment. Leur musculature est bien développée, avec des muscles adducteurs puissants et un pied allongé adapté au fouissage.
Mode de vie
Ce sont des organismes fouisseurs, vivant enfouis dans le substrat. Ils se nourrissent par dépôt, en ingérant les particules organiques présentes dans les sédiments. Leur mobilité est faible mais suffisante pour s’enfouir ou se repositionner. La reproduction est sexuée, avec émission de gamètes dans l’eau et développement larvaire planctonique. Leur rythme de vie est lent, adapté aux conditions stables des grands fonds.
Particularités
Ils se distinguent par leur morphologie archaïque, leur mode d’alimentation non filtrant et leur adaptation aux milieux profonds. Leur radula est absente, leur système nerveux est peu centralisé et leur coquille présente souvent des stries de croissance fines. Ils sont importants pour la compréhension de l’évolution des bivalves et du fonctionnement des écosystèmes benthiques profonds. Certaines espèces comme Nucula proxima ou Solemya velum possèdent des symbioses bactériennes leur permettant de vivre dans des milieux pauvres en oxygène.
Dangerosité
Les Protobranchia sont totalement inoffensifs pour l’humain. Ils ne possèdent ni venin ni mécanismes de défense agressifs. Leur interaction avec l’homme est limitée à la recherche scientifique et à l’étude des fonds marins. Ils ne sont pas consommés ni exploités commercialement et ne présentent aucun risque en plongée ou en manipulation.
Autobranchia
(env 9.000 esp)
La première image montre deux mollusques marins dans un environnement sablonneux. En haut, la "Moule commune" (Mytilus edulis) possède une coquille allongée bleu foncé posée sur le fond marin. En bas, la "Coquille Saint-Jacques" (Pecten maximus) arbore une coquille orange en éventail, également posée sur le sable.
La deuxième image présente trois coquillages dans un décor sous-marin avec des plantes aquatiques. L’huître creuse du Pacifique (Crassostrea gigas) a une coquille irrégulière et rugueuse. La palourde japonaise (Ruditapes philippinarum) est plus lisse et allongée. Ces illustrations mettent en évidence les différences morphologiques entre espèces comestibles et leur habitat naturel.
Mytilus edulisMoule commune
Pecten maximusCoquille Saint-Jacques
Crassostrea gigasHuître creuse du Pacifique
Ruditapes philippinarumPalourde japonaise

Les Autobranchia sont des bivalves modernes de taille variable, présents dans tous les milieux aquatiques, dotés de branchies filtrantes et totalement inoffensifs pour l’humain
Taille
Les Autobranchia présentent une grande diversité de tailles selon les espèces. Les plus petits comme les tellines mesurent quelques millimètres, tandis que les plus grands comme les bénitiers (Tridacna) peuvent dépasser 1 mètre. La majorité des espèces exploitées ou observées mesure entre 3 et 15 centimètres.
Distribution
Ils sont présents dans tous les milieux aquatiques : mers, océans, estuaires, rivières et lacs. Les espèces marines vivent sur les fonds sableux, vaseux, rocheux ou coralliens, des zones intertidales jusqu’aux abysses. Les espèces dulçaquicoles colonisent les cours d’eau, les étangs et les nappes phréatiques. Leur répartition est mondiale, avec une forte diversité dans les zones tempérées et tropicales.
Description
Les Autobranchia forment la sous-classe la plus évoluée des bivalves. Leur corps est enfermé dans deux valves articulées, avec un manteau sécrétant la coquille et des branchies modifiées pour la respiration et la filtration. Ils possèdent un pied musculeux pour le déplacement ou l’enfouissement, un système nerveux simplifié et une radula absente. Leur coquille peut être lisse, striée, épaisse ou fragile selon le mode de vie.
Mode de vie
Ce sont des animaux benthiques, souvent sédentaires ou fouisseurs. Ils se nourrissent par filtration, captant le phytoplancton et les particules organiques grâce à leurs branchies. Certains comme les moules ou les huîtres se fixent sur les substrats, d’autres comme les palourdes ou les coques s’enfouissent dans le sable. La reproduction est généralement sexuée, avec émission de gamètes dans l’eau et développement larvaire planctonique. Les espèces dulçaquicoles comme les anodontes peuvent avoir des stades larvaires parasitaires sur les poissons.
Particularités
Ils se distinguent par leur adaptation à la filtration, leur diversité morphologique et leur importance écologique. Certains comme les huîtres produisent des perles, d’autres comme les bénitiers hébergent des algues symbiotiques. Leur coquille est utilisée comme protection, support de fixation ou outil de régulation hydrique. Ils jouent un rôle majeur dans la purification de l’eau, la stabilisation des fonds et la chaîne alimentaire. Leur diversité est exploitée en aquaculture, en gastronomie et en artisanat.
Dangerosité
Les Autobranchia sont totalement inoffensifs pour l’humain. Ils ne possèdent ni venin ni mécanismes de défense agressifs. Leur consommation est sûre lorsqu’ils sont issus de zones contrôlées. Les risques sanitaires proviennent uniquement de la pollution ou des toxines accumulées dans les zones contaminées. Leur manipulation est sans danger et leur présence est bénéfique pour les écosystèmes aquatiques.