Coléoptères

Coléoptères

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Classification (24 superfamilles)
Métazoaires-Triploblastiques-Invertébrés-Protostomiens-Ecdysozoaires-Arthropodes-Mandibulates-Insectes-Ptérygotes-Néoptères-Holométaboles-Coléoptères (62 fiches)
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Super-familles

Espèces Sous-ordre Espèces representatives Description
Caraboidés env  40.000 esp Adéphages Calosoma sycophanta — Calosome américain
(moins de 4 cm, moins de 1 g)
Cicindela chinensis — Cicindèle chinoise
(moins de 2 cm, moins de 1 g)
Mormolyce phyllodes — Carabe violon d’Asie du Sud-Est
(moins de 10 cm, moins de 5 g)
Pterostichus australasiae — Carabe australasien
(moins de 2 cm, moins de 1 g)
Carabus auratus, Carabe doré
(moins de 3 cm, moins de 1 g)
Cicindela campestris, Cicindèle champêtre
(moins de 2 cm, moins de 1 g)
Pterostichus melanarius, Carabe noir commun
(moins de 2 cm, moins de 1 g)
Bembidion lampros, Bembidion brillant
(moins de 1 cm, moins de 1 g)


Taille Les Caraboidés regroupent principalement les familles Carabidae, Trachypachidae et quelques groupes fossiles apparentés. Les espèces actuelles mesurent de 2 à 50 mm selon les genres. En France, la majorité des Carabidae mesurent entre 5 et 30 mm. Les plus grands, comme Calosoma sycophanta, dépassent 40 mm. Les plus petits, comme certains Bembidion, ne dépassent pas 3 mm.
Distribution
Les Caraboidés sont présents sur tous les continents sauf l’Antarctique. Ils colonisent une grande variété de milieux terrestres : forêts, prairies, zones humides, milieux agricoles, dunes, litières forestières, éboulis, pelouses alpines. Ils sont absents des milieux marins mais certains fréquentent les rives ou les zones intertidales. En France, on recense plus de 850 espèces de Carabidae, réparties dans tous les départements et biotopes.
Description
Ce sont des coléoptères allongés, souvent robustes, à tête bien distincte et antennes filiformes. Les élytres sont striés, parfois métallisés, souvent soudés chez les espèces aptères. Les pattes sont longues, adaptées à la course. Les pièces buccales sont broyeuses, avec des mandibules puissantes. Les larves sont allongées, prédatrices, à cuticule sombre et pattes bien développées. Le développement est holométabole, avec une nymphe souterraine.
Particularité
Les Caraboidés sont majoritairement nocturnes et prédateurs. Ils consomment vers, limaces, larves, pucerons, insectes morts ou vivants. Certaines espèces comme Carabus auratus sont utilisées en lutte biologique. D’autres, comme Brachinus, possèdent un mécanisme de défense chimique projetant un jet chaud et irritant. Les espèces du genre Mormolyce présentent un corps aplati et élargi, adapté à la vie sous les écorces. Les carabes sont aussi des bioindicateurs de la qualité des sols et de la biodiversité.
Dangerosité
Les Caraboidés ne sont pas dangereux pour l’humain. Ils ne piquent pas, ne mordent pas et ne sont ni venimeux ni urticants. Certaines espèces comme Brachinus crepitans peuvent projeter un liquide irritant, mais sans danger réel. Leur rôle écologique est bénéfique, notamment dans la régulation des ravageurs agricoles et forestiers. Aucun risque sanitaire ou toxique n’est associé à ce groupe.
Dytiscoidés  env 5.000 esp

 

Adéphages Cybister chinensis — Dytique géant chinois
(moins de 5 cm, moins de 3 g)
Cybister tripunctatus — Dytique à trois points africain
(moins de 3 cm, moins de 2 g)
Hydaticus satoi — Dytique japonais à bandes
(moins de 2 cm, moins de 1 g)
Thermonectus marmoratus — Dytique marbré d’Amérique
(moins de 2 cm, moins de 1 g)
Dytiscus marginalis — Dytique bordé
(moins de 4 cm, moins de 2 g)
Ilybius fenestratus — Dytique fenêtré
(moins de 2 cm, moins de 1 g)
Graphoderus cinereus — Dytique cendré
(moins de 2 cm, moins de 1 g)
Agabus bipustulatus — Dytique à deux taches
(moins de 1 cm, moins de 1 g)


 
 
Gyrinoidés  env 800 esp

 

Adéphages Gyrinus natator — gyrin nageur
Orectochilus villosus — tourniquet velu
Aulonogyrus concinnus — tourniquet élégant
Dineutus sublineatus
— grand tourniquet américain

 
Haliploidés  env 200 esp

 

Adéphages Haliplus fluviatilis — Haliplus fluviatile
Haliplus ruficollis — Haliplus à cou roux
Peltodytes caesus — Peltodyte grisâtre
Brychius elevatus — Brychius élevé

 
Trachypachioidés 6 espèces

 

Adéphages Trachypachus holmbergi Trachypache de Holmberg
Trachypachus slevini Trachypache de Slevin
 
Micromalthoidea 1 espèce  Archostemates Micromalthus debilis Micromalthe débile  
Cupedoidea  env 30 esp  Archostemates Cupes capitatus Cupes à tête large
Tenomerga mucida Cupède muqueux
Priacma serrata Cupède dentelé
Rhipsideigma raffrayi Cupède de Raffray
 
Hydroscaphoidea  env 25 esp  Myxophages Hydroscapha natans Hydroscaphe nageur
Hydroscapha jaechi Hydroscaphe de Jäch
Hydroscapha rufula Hydroscaphe roux
Hydroscapha crassipenis Hydroscaphe à pénis épais
 
Lepiceroidea  env 20 esp  Myxophages Lepicerus inaequalis Lépicère inégal
Lepicerus bufo Lépicère inégal
Lepicerus pichilingue Lépicère crapaud
Lepicerus tarsalis Lépicère de Pichilingue
 
Sphaerioidea  env 50 esp  Myxophages    
Torridincoloidea  env 50 esp  Myxophages    
Buprestoidea  env 15.000 esp  Polyphages    
Byrrhoidea  env 1.500 esp  Polyphages    
Chrysomeloidea  env 35.000 esp  Polyphages    
Cleroidea  env 10.000 esp  Polyphages    
Cucujoidea  env 25.000 esp  Polyphages    
Curculionoidea  env 70.000 esp  Polyphages    
Elateroidea  env 20.000 esp  Polyphages    
Hydrophiloidea  env 3.000 esp  Polyphages    
Lymexyloidea  env 50 esp  Polyphages    
Staphylinoidea  env 63.000 esp  Polyphages    
Tenebrionoidea  env 35.000 esp  Polyphages    
Scarabaeoidea  env 35.000 esp  Polyphages    

 

Les Coléoptères géants

Classification

Espèce  
Cerambycidés

Titanus giganteus (Scarabée Titan)
(moins de 20 cm, moins de 50 g)

Taille Titanus giganteus peut atteindre jusqu’à 16,7 cm de long, ce qui en fait l’un des plus grands coléoptères du monde. Son corps massif surpasse celui du Dynaste Hercule en longueur, bien que ce dernier puisse sembler plus grand à cause de ses cornes.
Description
Ce coléoptère est de couleur brun foncé à noir, avec de longues antennes segmentées, de puissantes mandibules, et un prothorax muni de trois épines latérales. Il possède de longues pattes robustes et de grands yeux. Les adultes ne se nourrissent pas et vivent uniquement sur leurs réserves lipidiques pendant quelques semaines.
Distribution
Titanus giganteus est endémique des forêts tropicales humides d’Amérique du Sud. On le trouve en Guyane (française, Suriname, Guyana), au Brésil, en Colombie, au Pérou et en Équateur. Les mâles sont nocturnes et attirés par la lumière, contrairement aux femelles.
Particularités
C’est la seule espèce connue du genre Titanus. Son cycle biologique reste mal documenté : les larves n’ont jamais été observées avec certitude. Les mâles peuvent produire des sons d’alerte et se battre à l’aide de leurs mandibules et épines. On observe environ une femelle pour dix mâles, ce qui rend leur capture problématique pour la reproduction.
Dangerosité
Le scarabée Titan n’est pas dangereux pour l’humain. Ses mandibules sont impressionnantes mais ne sont pas utilisées pour mordre. Il ne pique pas, ne transmet pas de maladies, et son comportement est non agressif. Sa rareté et sa fragilité biologique justifient une approche respectueuse en milieu naturel.
Cerambycidés Dynastes hercules (Dynaste Hercule)
(moins de 20 cm, moins de 100 g)

Taille Le mâle adulte mesure généralement entre 6 et 15 cm, avec des records atteignant 17,5 cm. L'envergure ailes déployées peut atteindre 22 cm. La femelle est plus petite et plus trapue.
Description
Dynastes hercules est un coléoptère de la famille des Scarabaeidae. Le mâle possède deux cornes spectaculaires : une longue corne prothoracique incurvée vers le bas et une corne céphalique plus courte incurvée vers le haut, formant une pince utilisée lors des combats. Les élytres varient du jaune au vert-brun, parfois tachetés, et s'assombrissent avec l'humidité. La tête et le thorax sont noir luisant. La femelle est plus terne et dépourvue de cornes.
Distribution
L'espèce est présente dans les forêts tropicales humides d'Amérique centrale, du nord de l'Amérique du Sud et des Petites Antilles, notamment en Guadeloupe et Martinique. Elle est également recensée dans plusieurs pays comme le Mexique, le Brésil, le Venezuela, le Pérou, le Costa Rica et l'Équateur.
Particularité
C'est le plus long scarabée rhinocéros du monde. Son dimorphisme sexuel est très marqué. Les larves vivent plusieurs années dans le bois en décomposition et peuvent atteindre la taille d'une main. Elles sont parfois consommées grillées par certaines tribus sud-américaines. Les adultes sont nocturnes, solitaires et vivent quelques mois. En captivité, la taille des larves peut être augmentée par un substrat enrichi en fumier de cheval.
Dangerosité
Le dynaste Hercule est totalement inoffensif pour l’humain. Il ne pique pas, ne mord pas et ne transmet aucune maladie. Sa dangerosité est nulle, malgré son apparence impressionnante. Il est parfois victime de collecte excessive pour la terrariophilie ou la collection
Scarabaeidés Megasoma elephas (Mégasome éléphant)
(moins de 20 cm, moins de 100 g)

Taille Le mâle adulte mesure généralement entre 6 et 15 cm, avec des records atteignant 17,5 cm. L'envergure ailes déployées peut atteindre 22 cm.
La femelle est plus petite et plus trapue.
Description
Dynastes hercules est un coléoptère de la famille des Scarabaeidae. Le mâle possède deux cornes spectaculaires : une longue corne prothoracique incurvée vers le bas et une corne céphalique plus courte incurvée vers le haut, formant une pince utilisée lors des combats. Les élytres varient du jaune au vert-brun, parfois tachetés, et s'assombrissent avec l'humidité. La tête et le thorax sont noir luisant. La femelle est plus terne et dépourvue de cornes.
Distribution
L'espèce est présente dans les forêts tropicales humides d'Amérique centrale, du nord de l'Amérique du Sud et des Petites Antilles, notamment en Guadeloupe et Martinique. Elle est également recensée dans plusieurs pays comme le Mexique, le Brésil, le Venezuela, le Pérou, le Costa Rica et l'Équateur.
Particularité
C'est le plus long scarabée rhinocéros du monde. Son dimorphisme sexuel est très marqué. Les larves vivent plusieurs années dans le bois en décomposition et peuvent atteindre la taille d'une main. Elles sont parfois consommées grillées par certaines tribus sud-américaines. Les adultes sont nocturnes, solitaires et vivent quelques mois. En captivité, la taille des larves peut être augmentée par un substrat enrichi en fumier de cheval.
Dangerosité
Le dynaste Hercule est totalement inoffensif pour l’humain. Il ne pique pas, ne mord pas et ne transmet aucune maladie. Sa dangerosité est nulle, malgré son apparence impressionnante. Il est parfois victime de collecte excessive pour la terrariophilie ou la collection
Cerambycidés Macrodontia cervicornis (Macrodontie cervicorne)
(moins de 20 cm, moins de 50 g)

Taille Macrodontia cervicornis est l’un des plus grands coléoptères au monde. Les mâles peuvent atteindre jusqu’à 17 cm de longueur totale, cornes incluses. La femelle est plus courte, généralement entre 8 et 12 cm.
Description
Ce longicorne présente un corps allongé brun rougeâtre à noir, avec des élytres striés et un thorax fortement denté sur les bords. Les mâles possèdent des mandibules hypertrophiées en forme de bois de cervidé, d’où le nom cervicornis. Les antennes sont longues et filiformes, souvent dépassant la moitié du corps. La cuticule est robuste, légèrement brillante, et les pattes sont puissantes.
Distribution
L’espèce est présente dans les forêts tropicales humides d’Amérique du Sud, notamment au Brésil, en Équateur, au Pérou, en Colombie, au Venezuela et en Bolivie. Elle est inféodée aux zones boisées denses et chaudes, souvent en basse altitude.
Particularité
Les mandibules du mâle sont utilisées pour intimider ou repousser des rivaux, mais ne servent pas à se nourrir. Les larves vivent plusieurs années dans le bois mort ou en décomposition, creusant des galeries profondes. L’espèce est emblématique des coléoptères géants tropicaux et parfois exposée dans les musées d’histoire naturelle. Elle est rare en captivité et difficile à élever.
Dangerosité
Macrodontia cervicornis est impressionnant mais inoffensif pour l’humain. Les mandibules peuvent pincer si l’animal est manipulé, mais sans gravité. Il ne pique pas, ne mord pas et ne transmet aucune maladie. Sa dangerosité est nulle en milieu naturel. Les larves peuvent contribuer à la dégradation du bois, mais uniquement dans les forêts tropicales, sans impact domestique.
Scarabaeidés Goliathus goliatus (Scarabée Goliath)
(image de moins de 15 cm, larve de moins de 120 g)

Taille Goliathus goliatus est l’un des plus grands coléoptères d’Afrique. Les mâles atteignent généralement entre 8 et 11 cm de longueur, parfois jusqu’à 12 cm. Les femelles sont légèrement plus petites. Leur masse peut dépasser 80 grammes, ce qui en fait l’un des insectes les plus lourds au monde.
Description
Ce scarabée présente un corps massif avec des élytres blancs à motifs noirs variables selon les individus. Le pronotum est noir avec des marques blanches caractéristiques. Le mâle possède une corne céphalique en forme de T, utilisée pour les combats. Les pattes sont puissantes, les antennes courtes et en massue. La cuticule est épaisse et brillante. Les larves sont énormes, blanches, en forme de C, et vivent dans le bois ou le terreau.
Distribution
L’espèce est présente dans les forêts tropicales d’Afrique centrale et occidentale, notamment au Cameroun, au Gabon, en Côte d’Ivoire, au Nigeria et en République démocratique du Congo. Elle est inféodée aux zones chaudes et humides, souvent en basse altitude.
Particularité
Goliathus goliatus est l’un des rares scarabées à pouvoir être nourri avec des protéines en captivité, comme de la nourriture pour chien, en plus des fruits. Les mâles sont territoriaux et utilisent leur corne pour repousser les rivaux. L’espèce est prisée en terrariophilie pour sa taille et ses motifs spectaculaires. Les larves peuvent vivre plusieurs mois à un an avant la métamorphose. Le cycle complet peut être accéléré en élevage avec un substrat riche.
Dangerosité
Le scarabée Goliath est impressionnant mais totalement inoffensif pour l’humain. Il ne pique pas, ne mord pas et ne transmet aucune maladie. Les mâles peuvent pincer avec leurs pattes si manipulés brutalement, mais sans danger réel. L’espèce ne présente aucun risque sanitaire ou matériel. Sa dangerosité est nulle en milieu naturel comme en captivité.