Agnathes

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Classification (2 sous-ordres)
Métazoaires-Triploblastiques-Cordés-Deutérostomiens-Vertébrés-Cylostomes ou Agnathes
(Agnathes, Myxines...)

Le terme Agnathe (Agnatha du grec a, sans et γνάθος [gnathos], mâchoire), ou Cyclostome (ou Cyclostomata qui signifie bouche en forme de cercle), désigne l'ensemble des crâniates dépourvus de mâchoire. Le fait qu'il regroupe des animaux comme les myxines (non vertébrés) et les lamproies (vertébrés basaux) en fait un groupe paraphylétique, qui ne peut donc pas être considéré comme un taxon dans le sens phylogénétique du terme. Selon la définition qu'on en donne, ces organismes sont, ou non, considérés comme des poissons. Seules deux formes actuelles appartiennent au groupe des Agnathes : les lamproies (classe Cephalaspidomorphi) et les myxines (classe Myxini), auxquelles il faut rajouter la classe des Thélodontes, qui ne rassemble que des formes fossiles. Ces trois classes ne composent toutefois pas un groupe monophylétique puisque les myxines ont été séparées du sous-embranchement des Vertébrés pour constituer un sous-embranchement distinct : Myxinoidea, tandis que les lamproies continuent d'appartenir aux vertébrés. Par conséquent, le taxon doit être considéré comme obsolète dans une classification phylogénétique. Les myxines et lamproies partagent des caractères morphologiques ancestraux à tous les crâniates, qui seront perdus chez les gnathostomes (pourvus de mâchoires). Leur bouche rudimentaire, qui se comporte comme une ventouse, ne possède pas de mâchoires, et ne peut donc pas modifier son ouverture, contrairement aux Gnathostomata dont les mâchoires permettent la prédation de proies de plus grande taille et mobiles1. Leur squelette est cartilagineux et composé d'une capsule crânienne et d'une corde dorsale. Ce dernier supporte quelques éléments cartilagineux, dont un squelette branchial qui supporte les branchies. Ces organismes sont exclusivement adaptés au milieu marin à dulçaquicole (ne vit qu'en eau douce). Les myxines vivent enfouies dans la vase où elles se nourrissent de poissons, tandis que les lamproies sont des parasites hématophages de poissons et crustacés. Elles se différencient aussi par leur développement, direct pour les myxines et indirect (stade larvaire) pour les lamproies.
 

dessine moi 6 myxines d  dessine moi 6 Pétromyzontiformes d

Ordre

Genre, espèces Distribution Description
Myxines 6 gen, env 60 esp Les myxines sont strictement marines et vivent dans les fonds boueux ou sablonneux. Océans Atlantique et Pacifique, dans les hémisphères nord et sud. ones tempérées à froides, entre 30 et 1. 500 mètres de profondeur. Les myxines (classe Myxini) sont des vertébrés marins primitifs, dépourvus de mâchoires, de colonne vertébrale segmentée et de nageoires paires. Elles sont les cousines des lamproies au sein des cyclostomes, et représentent l’une des lignées les plus anciennes de vertébrés encore vivantes.
Pétromyzontiformes Env 10 gen, env 46 esp Les lamproies sont répandues dans les eaux tempérées de l’hémisphère nord. Les Pétromyzontiformes sont un ordre de vertébrés aquatiques sans mâchoires, plus connus sous le nom de lamproies. Ils appartiennent à la classe des Petromyzontida (ou Hyperoartia) au sein des cyclostomes, aux côtés des myxines. Ce sont des animaux au corps allongé, visqueux, souvent comparés à des anguilles, mais très différents sur le plan anatomique.

 

 

Les Agnathes d'eaux douces présentes en France

Nom Ordre Distribution en France Description
Lamproie marine (Petromyzon marinus) Petromyzontiformes La lamproie marine est présente dans plusieurs grands bassins fluviaux français Atlantique : Loire, Garonne, Dordogne, Adour, Charente, Vilaine… Manche et mer du Nord : Seine, Orne, Touques… éditerranée occidentale : Rhône et certains affluents côtiers Elle est donc largement répartie sur les façades maritimes françaises, mais sa présence dépend de la connectivité écologique des cours d’eau (absence de barrages, qualité de l’eau, etc.). En moyenne 70 à 80 cm, mais peut atteindre 120 cm pour plus de 2 kg. Forme anguilliforme, sans écailles, recouvert de mucus. Coloration jaunâtre marbrée de brun sur le dos, ventre plus clair circulaire, en ventouse, garnie de denticules cornés acérés. Elle sert à se fixer sur les poissons et à en aspirer le sang et les tissus 7 paires d’orifices branchiaux circulaires de chaque côté de la tête. squelette cartilagineux, une seule narine entre les yeux, deux nageoires dorsales séparées, pas de nageoires paires. Larves (ammocètes) : vivent enfouies dans les sédiments des rivières pendant 3 à 8 ans, se nourrissant par filtration.Phase adulte : après métamorphose, elles migrent vers la mer où elles deviennent parasites de poissons marins Reproduction : elles remontent les rivières au printemps (avril à juin) pour frayer, puis meurent après la ponte
Lamproie fluviatile (Petromyzon fluviatilis) Petromyzontiformes Lampetra fluviatilis est présente dans de nombreux bassins fluviaux français Atlantique : Loire, Garonne, Dordogne, Charente, Vilaine…Manche et mer du Nord : Seine, Orne, Touques… Méditerranée occidentale : Rhône et certains affluents. Elle est rare en Bretagne mais relativement bien répartie ailleurs, notamment dans les estuaires et les rivières à bon écoulement 25 à 35 cm en moyenne, jusqu’à 50 cm. orps : anguilliforme, sans écailles, recouvert de mucus. Coloration bleu-vert sur le dos, flancs bronze, ventre blanc. Bouche : circulaire, en ventouse, avec quelques denticules cornés acérés. Moins armée que celle de Petromyzon marinus.Branchies : 7 paires d’orifices branchiaux circulaires de chaque côté ageoires : deux dorsales séparées, une caudale, aucune nageoire paire. Larves (ammocètes) : aveugles, vivent enfouies dans les sédiments pendant 3 à 6 ans. Espèce anadrome : vit en mer, remonte les rivières pour se reproduire Reproduction : de mars à mai, sur substrats graveleux. Les adultes meurent après la ponte.
Lamproie de Planer (Lampetra planeri) Petromyzontiformes Lampetra planeri est largement répartie dans les cours d’eau clairs et bien oxygénés de France : Nord et Est : fréquente dans les rivières de Champagne, Lorraine, Alsace. Ouest : présente en Bretagne, dans la Loire, la Dordogne, la Charente, la Garonne, l’Adour. Sud-Est : plus rare, mais signalée dans certains affluents du Rhône. Elle affectionne les ruisseaux et têtes de bassin à courant modéré, avec substrat graveleux pour la reproduction. Sa présence est un indicateur de bonne qualité écologique. Taille : généralement entre 9 et 15 cm, jusqu’à 18 cm. Corps : anguilliforme, sans écailles, recouvert de mucus. Dos gris, flancs plus clairs, ventre blanc. ouche : circulaire, en ventouse, avec quelques denticules cornés obtus. Elle ne possède pas de mâchoires.Branchies : 7 paires d’orifices branchiaux circulaires. Nageoires : deux dorsales contiguës, une caudale, aucune nageoire paire. Larves (ammocètes) : aveugles, vivent enfouies dans les sédiments pendant 4 à 6 ans, se nourrissant par filtration. Contrairement à ses cousines anadromes (Lampetra fluviatilis et Petromyzon marinus), L. planeri est non parasitaire : les adultes ne se nourrissent pas et meurent après la reproduction.

 

Sea Lamprey Love That New Baby Smell | Hakai Magazine Description de cette image, également commentée ci-après Description de cette image, également commentée ci-après