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Classification (2 sous-ordres)
Métazoaires-Triploblastiques-Cordés-Deutérostomiens-Vertébrés-Cylostomes ou
Agnathes
(Agnathes, Myxines...)
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Ordre |
Genre, espèces |
Description |
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Myxines
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7 gen, env 79 esp |
Les myxines sont strictement marines et vivent dans les
fonds boueux ou sablonneux. Océans Atlantique et Pacifique,
dans les hémisphères nord et sud. ones
tempérées à froides, entre 30 et 1. 500 mètres de
profondeur.
Les myxines (classe Myxini) sont des
vertébrés marins primitifs, dépourvus de mâchoires, de colonne
vertébrale segmentée et de nageoires paires. Elles sont les cousines des
lamproies au sein des cyclostomes, et représentent
l’une des lignées les plus anciennes de vertébrés encore vivantes. |
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Pétromyzontiformes |
9 gen, 38
esp |
Les lamproies sont répandues dans les eaux tempérées de
l’hémisphère nord.
Les Pétromyzontiformes sont un ordre de
vertébrés aquatiques sans mâchoires, plus connus sous le nom de
lamproies. Ils appartiennent à la classe des
Petromyzontida (ou Hyperoartia) au sein des cyclostomes,
aux côtés des myxines. Ce sont des animaux au corps allongé, visqueux,
souvent comparés à des anguilles, mais très différents sur le plan
anatomique. |
Agnathes présentes en France
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Espèces en France |
Espèces
representatives |
Description |
Petromyzontidés
(3 espèces)
L’illustration montre deux espèces de lamproies dans leur habitat
aquatique naturel. En haut, la lamproie marine Petromyzon marinus est
représentée avec son corps allongé et sa bouche circulaire
caractéristique, évoluant parmi les rochers et les plantes sous-marines.
En bas, la lamproie fluviatile Lampetra fluviatilis présente une
morphologie similaire mais adaptée aux eaux douces, illustrée dans un
environnement fluvial. Une troisième image montre la lamproie de Planer
Lampetra planeri, une espèce d’eau douce au corps élancé et tacheté,
reposant sur un substrat rocheux et sablonneux avec une végétation
aquatique en arrière-plan. Ces représentations permettent de comparer
visuellement les différences morphologiques et écologiques entre les
trois espèces de lamproies. |
Lamproie marine Petromyzon marinus
(70-90 cm, moins de 5 kg)
Lamproie fluviatile Lampetra fluviatilis
(30-45 cm, moins de 1 kg)
Lamproie de Planer Lampetra planeri
(12-18 cm, moins de 100 g)
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Taille Les Petromyzontidés présentent des tailles
variables selon les espèces présentes en France: la lamproie marine
Petromyzon marinus peut atteindre 90 cm, la lamproie fluviatile
Lampetra fluviatilis mesure en moyenne 30 à 40 cm et la lamproie de
Planer Lampetra planeri ne dépasse pas 20 cm.
Présence en France et en Aquitaine Les trois espèces sont
présentes dans les bassins côtiers et fluviaux français. En
Nouvelle‑Aquitaine, P. marinus et L. fluviatilis
fréquentent les grands cours d’eau comme la Garonne, la Dordogne,
l’Adour et leurs affluents lors des migrations de reproduction, tandis
que L. planeri est largement répandue dans les rivières et
ruisseaux de la région.
Habitat Les adultes anadromes vivent en mer ou en
estuaire et remontent les cours d’eau pour frayer sur des fonds
graveleux ou sableux à courant modéré. Les larves, appelées ammocètes,
s’enfouissent dans les sédiments fins des zones calmes en eau douce où
elles filtrent les particules organiques pendant plusieurs années avant
la métamorphose. La lamproie de Planer est strictement dulçaquicole et
occupe les petits cours d’eau bien oxygénés.
Dangerosité Les Petromyzontidés ne présentent pas de danger
pour l’être humain. Les espèces marines et fluviatiles sont
ectoparasites de poissons à l’état adulte, se nourrissant de leur sang
et de leurs tissus, mais elles ne s’attaquent pas aux personnes. Leur
déclin dans plusieurs bassins est lié à la fragmentation des habitats, à
la pollution et à la dégradation des frayères. |
Myxinidés
(1 espèce)
L’image représente une myxine rosée Myxine glutinosa, un poisson
marin à corps allongé et dépourvu de mâchoires. Elle est illustrée dans
un environnement benthique avec un fond sablonneux et des éléments
végétaux. Son corps présente une teinte rosée et sa bouche circulaire
est entourée de structures tentaculaires utilisées pour se nourrir de
proies ou de charognes. Cette espèce est connue pour sa capacité à
produire une grande quantité de mucus en guise de défense.
L’illustration met en valeur les caractéristiques morphologiques et
écologiques de ce représentant des agnathes marins. |
Myxine rosée Myxine glutinosa
(30-50 cm, moins de 500 g)

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Taille Les Myxinidés présents en France, représentés
par la myxine rosée Myxine glutinosa, mesurent généralement
entre 25 et 40 centimètres selon le sexe, avec un maximum pouvant
atteindre environ 60 centimètres, pour un poids de 0,5 à 1 kilogramme.
Présence en France et en Aquitaine Myxine glutinosa
est présente dans les eaux marines atlantiques françaises, notamment sur
les fonds côtiers et du plateau continental. En Nouvelle‑Aquitaine, elle
est signalée au large des côtes du golfe de Gascogne, depuis le sud de
la Bretagne jusqu’aux Landes, dans des zones de profondeur adaptées.
Habitat Cette espèce vit exclusivement en eau salée, sur des
fonds meubles ou vaseux, généralement entre 20 et 1000 mètres de
profondeur. Elle est benthique, s’enfouit partiellement dans le sédiment
et se nourrit de charognes et de poissons capturés dans les filets,
qu’elle pénètre par les orifices naturels ou en perforant les tissus.
Dangerosité La myxine rosée n’est pas dangereuse pour l’être
humain. Elle ne mord pas et n’attaque pas les plongeurs, mais elle peut
causer des pertes économiques aux pêcheurs en dégradant les prises. Son
principal mécanisme de défense est la production massive d’un mucus
filamenteux qui obstrue les branchies des prédateurs, les forçant à la
relâcher immédiatement. |
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