Furnariides

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Classification classique (env 150 gen, env 675 esp).
Métazoaires-Triploblastiques-Cordés-Deutérostomiens-Vertébrés-Gnathostomes-Tétrapodes-Oiseaux-Passériformes-Tyranni-Furnariides
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Familles

Espèces representatives Description
Thamnophilidés
(63 gen, env 238 esp)
Euchrepomis callinota — le Grisin à croupion roux
Myrmornis torquata — le Palicour de Cayenne
Pygiptila stellaris — le Batara étoilé
Myrmotherula brachyura — le Myrmidon pygmée

Les Thamnophilidés sont des passereaux néotropicaux de petite à moyenne taille, spécialisés dans la vie forestière et souvent associés aux colonies de fourmis légionnaires. Leur comportement discret et leur diversité typologique en font un groupe clé pour l’audit ornithologique en Amérique tropicale.
Taille
Les Thamnophilidés mesurent entre 7,5 et 34 cm. La majorité des espèces sont compactes avec des ailes courtes et des pattes robustes. Certaines possèdent une longue queue étagée, tandis que d’autres ont une queue courte. Le bec est souvent long et légèrement crochu chez les espèces insectivores spécialisées.
Distribution
Ils sont strictement néotropicaux, présents dans les forêts humides d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. Leur répartition couvre les strates basses à moyennes des forêts tropicales, avec une forte concentration en Amazonie et dans les zones andines. Ils évitent les milieux ouverts et les altitudes élevées.
Description
Le plumage est généralement terne, brun, gris ou noir, souvent avec des marques blanches ou rousses sur les ailes, le dos ou la tête. Le dimorphisme sexuel est fréquent, les mâles arborant des motifs plus contrastés. Leur morphologie est adaptée à la progression dans la végétation dense, avec un plumage doux et des griffes puissantes.
Nidification
La nidification est discrète et souvent mal documentée. Les nids sont généralement en coupe, suspendus dans la végétation basse ou moyenne. La ponte comprend deux œufs, couvés par les deux parents. Le soin parental est prolongé, avec des comportements de vigilance et d’alimentation coordonnée. Certaines espèces synchronisent leur reproduction avec les migrations de fourmis légionnaires pour maximiser l’accès aux proies.
Particularités
Les Thamnophilidés sont réputés pour leur association avec les colonies de fourmis légionnaires. Plusieurs espèces suivent ces colonies pour capturer les insectes en fuite. Ce comportement, appelé « fourmilier suiveur », est typique de genres comme Pithys et Gymnopithys. Leur spécialisation alimentaire est marquée par une dépendance aux proies mobiles et une faible tolérance aux perturbations de l’habitat.
Comportement
Ils sont territoriaux, souvent monogames, et communiquent par des vocalisations simples mais distinctives. Leur comportement est discret, avec des déplacements furtifs dans les sous-bois. Les espèces non suiveuses de fourmis adoptent des stratégies de chasse à l’affût ou de poursuite dans la végétation. Leur activité est diurne, avec des pics matinaux. Les interactions interspécifiques sont limitées, sauf dans les guildes mixtes de suiveurs de fourmis
Conopophagidés
(2 gen, 12 esp)
Conopophaga lineata — le Conophage roux
Conopophaga aurita
— le Conophage à oreilles blanches
Conopophaga peruviana — le Conophage du Pérou
Conopophaga melanops — le Conophage à joues noires

Les Conopophagidés sont des passereaux néotropicaux discrets et spécialisés, occupant les sous-bois des forêts humides sud-américaines. Leur morphologie compacte et leur comportement furtif en font un groupe typologique distinct à fort intérêt pour l’audit ornithologique.
Taille
Les Conopophagidés mesurent entre 10 et 16 cm. Leur silhouette est arrondie, avec une queue courte, des ailes courtes et arrondies, et des pattes relativement longues. Le bec est aplati, adapté à la capture d’insectes au sol ou dans la litière forestière.
Distribution
Ils sont strictement néotropicaux, présents dans les forêts humides ou semi-humides d’Amérique du Sud. Leur répartition couvre le bassin amazonien, les forêts atlantiques du Brésil, et certaines zones andines. Ils occupent principalement le sous-bois et le plancher forestier, évitant les milieux ouverts.
Description
Le plumage est souvent terne chez les femelles, brun ou gris, tandis que les mâles présentent des motifs plus contrastés, incluant des couronnes rousses, des joues noires ou des sourcils blancs selon les espèces. La plupart possèdent des touffes de plumes blanches derrière les yeux. Leur posture est basse, et leur déplacement est furtif, souvent par petits sauts ou vols courts.
Nidification
La nidification est peu documentée mais se fait généralement près du sol, sur des branches basses ou des feuilles de palmier. Le nid est en forme de plate-forme. La ponte comprend deux œufs, couvés par les deux parents. Le cycle reproductif peut s’étendre sur plusieurs mois, avec un fort investissement territorial et parental.
Particularités
Les Conopophagidés ne suivent pas les colonies de fourmis comme les Thamnophilidés mais chassent activement dans la litière forestière. Leur discrétion est remarquable malgré des plumages parfois voyants. Ils sont sensibles à la fragmentation de l’habitat, notamment dans les forêts atlantiques du Brésil. Leur spécialisation écologique les rend vulnérables aux perturbations.
Comportement
Ils sont monogames et territoriaux, avec des territoires d’environ 3 hectares. Leur activité est diurne, concentrée dans les heures fraîches du matin. Ils vocalisent peu mais de manière distinctive. Leur comportement est furtif, évitant les interactions interspécifiques. Ils se déplacent seuls ou en couple, rarement en groupes.
Grallariidés
(8 gen , 60 esp)
Grallaria ruficapilla — la grallaire à tête rousse
Grallaricula cucullata — la grallaire à capuchon
Hylopezus perspicillatus — la grallaire à lunettes
Grallaria urraoensis
— la grallaire d’Urrao

Les Grallariidés sont des passereaux néotropicaux terrestres, discrets et spécialisés, occupant les forêts humides d’altitude. Leur morphologie compacte et leur comportement furtif en font des espèces emblématiques mais difficiles à observer.
Taille
Les Grallariidés mesurent entre 10 et 20 cm. Leur silhouette est typiquement ronde, avec une queue très courte, des pattes longues et robustes, et un bec droit ou légèrement arqué. Leur allure évoque une boule sur échasses, adaptée à la locomotion au sol.
Distribution
Ils sont strictement néotropicaux, présents du Costa Rica à la Bolivie, avec une forte concentration dans les Andes. Leur habitat principal est la forêt nuageuse, entre 1000 et 3500 mètres d’altitude. Certaines espèces occupent aussi les forêts atlantiques brésiliennes ou les forêts amazoniennes de basse altitude.
Description
Le plumage est généralement terne, brun, roux ou gris, avec parfois des motifs discrets (stries, taches, moustaches). Les sexes sont semblables. Leur morphologie est adaptée à la vie terrestre : corps trapu, ailes courtes, pattes puissantes. Leur chant est souvent un sifflement pur ou un trille mélodieux, utilisé pour la communication territoriale.
Nidification
Le nid est une coupe sphérique ou semi-ouverte, souvent placé à faible hauteur ou au sol, dans la végétation dense. La ponte comprend généralement deux œufs. Les deux parents participent à l’incubation et à l’élevage des jeunes. Le cycle reproductif est mal connu pour de nombreuses espèces, en raison de leur discrétion et de leur habitat difficile d’accès.
Particularités
Les Grallariidés sont extrêmement discrets et difficiles à détecter visuellement. Leur comportement cryptique, leur plumage mimétique et leur préférence pour les sous-bois denses les rendent insaisissables. Certaines espèces sont endémiques de micro-régions andines et menacées par la déforestation. Leur taxonomie a été récemment révisée, les séparant des Formicariidés pour former une famille distincte.
Comportement
Ils sont solitaires ou en couple, territoriaux, et actifs au sol. Leur locomotion se fait par sauts ou courses brèves. Ils se nourrissent d’invertébrés capturés dans la litière ou sous les feuilles. Leur activité est crépusculaire ou matinale. Ils vocalisent fréquemment mais restent cachés, ce qui rend leur détection principalement acoustique.
Mélanoparéiidés
(1 gen, 7 esp)
Melanopareia torquataCordon-noir à col roux
Melanopareia bitorquataCordon-noir à col double

Les Mélanoparéiidés sont des passereaux néotropicaux discrets et spécialisés, occupant les zones semi-ouvertes d’Amérique du Sud. Leur morphologie élancée et leur comportement furtif en font un groupe typologique singulier à fort intérêt pour l’audit ornithologique.
Taille
Les Mélanoparéiidés mesurent entre 14 et 16 cm. Leur corps est élancé, avec une queue longue et étagée, des ailes courtes et arrondies, et des pattes fines. Le bec est droit, fin et légèrement incurvé, adapté à la capture d’insectes dans la végétation basse.
Distribution
Ils sont strictement sud-américains, présents dans les savanes, les maquis, les forêts sèches et les zones arbustives du Brésil, du Pérou, de la Bolivie et de l’Équateur. Leur répartition est morcelée, avec plusieurs espèces endémiques de micro-régions comme le bassin du Maranon ou le Cerrado brésilien.
Description
Le plumage est souvent contrasté, avec des motifs noirs, roux, olive ou blancs. Les espèces du genre Melanopareia présentent une bande pectorale en croissant, typique du groupe Crescentchest. Le dimorphisme sexuel est faible. Leur posture est basse, leur déplacement furtif, souvent par petits sauts ou vols courts dans les broussailles.
Nidification
Le nid est en forme de coupe ou de boule, placé dans les buissons ou les touffes d’herbes. La ponte comprend généralement deux œufs. Les deux parents participent à l’incubation et à l’élevage. Le cycle reproductif est mal documenté, mais semble lié aux saisons sèches et humides selon la région.
Particularités
Les Mélanoparéiidés ont longtemps été classés parmi les Formicariidés ou les Rhinocryptidés avant d’être reconnus comme famille distincte. Leur chant est mélodieux, souvent en duo, et constitue un critère de reconnaissance essentiel. Leur spécialisation écologique les rend sensibles à la fragmentation des savanes et des forêts sèches
Rhinocryptidés
(12 gen, 65 esp)
Scytalopus magellanicus — le mérulaxe des Andes
Rhinocrypta lanceolata — le touraco huppé
Merulaxis stresemanni — le mérulaxe de Stresemann
Psilorhamphus guttatus — le mérulaxe des bambous

Les Rhinocryptidés sont des passereaux terrestres néotropicaux, discrets et spécialisés, occupant les sous-bois d’Amérique du Sud. Leur morphologie trapue et leur comportement furtif en font un groupe typologique distinct à fort intérêt pour l’audit ornithologique.
Taille
Les Rhinocryptidés mesurent entre 9,5 et 23 cm. Leur corps est compact, avec des ailes courtes et arrondies, une queue souvent réduite, et des pattes robustes. Le bec est droit ou légèrement incurvé, adapté à la capture d’invertébrés au sol.
Distribution
Ils sont strictement sud-américains, présents dans les Andes, les forêts atlantiques, les zones semi-arides et les marais. Leur répartition couvre les sous-bois forestiers, les broussailles, les bambouseraies et les touffes d’herbes d’altitude. Certaines espèces sont endémiques de micro-régions andines ou brésiliennes.
Description
Le plumage est généralement terne, brun, gris, noirâtre ou roux, parfois avec des marques blanches ou des sourcils clairs. Les narines sont recouvertes d’un opercule tactile. Leur posture est basse, leur déplacement furtif, souvent par petits sauts ou courses brèves. Le dimorphisme sexuel est faible ou absent.
Nidification
Le nid est souvent sphérique ou en coupe, placé au sol ou dans des cavités naturelles. La ponte comprend généralement deux œufs. Les deux parents participent à l’incubation et à l’élevage. Le cycle reproductif est mal connu pour de nombreuses espèces, en raison de leur discrétion et de leur habitat difficile d’accès.
Particularités
Les Rhinocryptidés sont extrêmement discrets et difficiles à observer. Leur chant est souvent la seule preuve de leur présence, avec des vocalisations puissantes et caractéristiques. Leur spécialisation écologique les rend sensibles à la fragmentation de l’habitat. Le genre Scytalopus est particulièrement diversifié, avec de nombreuses espèces cryptiques révélées par la bioacoustique et la génétique.
Comportement
Ils sont solitaires ou en couple, territoriaux, et actifs au sol. Leur locomotion est furtive, avec des déplacements rapides dans la végétation dense. Ils se nourrissent d’invertébrés capturés dans la litière ou sous les feuilles. Leur activité est diurne, avec des pics matinaux. Ils vocalisent fréquemment mais restent invisibles, ce qui rend leur détection principalement acoustique.
Formicariidés
(3 gen, 12 esp)
Formicarius analis — Tétéma coq-de-bois
Formicarius colma — Tétéma colma
Chamaeza campanisona — Tétéma flambé
Formicarius rufipectus — Tétéma à poitrine rousse

Petits passereaux terrestres au plumage terne et silhouette trapue Les Formicariidés regroupent des oiseaux appelés tétémas, autrefois classés parmi les fourmiliers. Leur taille varie de 10 à 24 cm. Ils ont une grosse tête, de grands yeux, des ailes courtes et arrondies, une queue courte et des pattes longues adaptées à la marche au sol. Leur plumage est discret, dominé par des teintes rousses, brunes, olives, noires et blanches. Le dimorphisme sexuel est faible ou absent.
Répartition néotropicale forestière
Les Formicariidés vivent dans les forêts tropicales humides d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. Ils fréquentent les sous-bois ombragés, les litières forestières et les zones boisées de basse et moyenne altitude. Leur répartition est morcelée selon les genres, avec des espèces endémiques à certaines régions comme les Andes, l’Amazonie ou les forêts atlantiques.
Comportement discret et à prédominance terrestre
Ces oiseaux sont solitaires ou en couples, très discrets et difficiles à observer. Ils se déplacent en marchant ou en sautillant sur le sol, fouillant la litière pour capturer insectes, larves, vers et petits invertébrés. Le vol est rare et peu performant. Le chant est souvent un gloussement ou un sifflement répété, utilisé pour marquer le territoire ou maintenir le contact.
Nidification au sol ou en cavité basse
La nidification se fait dans des cavités naturelles, des creux de racines ou des amas de feuilles au sol. Le nid est souvent sphérique ou en coupe, construit avec des fibres végétales, des feuilles et des mousses. La ponte compte deux à trois œufs blanchâtres ou tachetés. L’incubation dure environ deux semaines. Les deux parents participent à l’élevage des jeunes, qui quittent le nid rapidement mais restent dépendants plusieurs jours.
Particularités taxonomiques et écologiques
Les Formicariidés sont proches des Grallariidés et des Conopophagidés, avec lesquels ils partagent des traits morphologiques et comportementaux. Leur adaptation au sol, leur plumage cryptique et leur spécialisation alimentaire les rendent sensibles à la fragmentation des habitats. Ils jouent un rôle important dans le contrôle des populations d’invertébrés au sol. Leur discrétion et leur chant caractéristique en font des indicateurs de la qualité des sous-bois tropicaux.
Furnariidés
(60 gen, env 280) esp