Passériformes

Passériformes

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Classification classique ().
Métazoaires-Triploblastiques-Cordés-Deutérostomiens-Vertébrés-Gnathostomes-Tétrapodes-Oiseaux-Passériformes
(Passereaux et assimilés...)

Infra-ordres

Sous-ordre Genres, espèces Espèces représentatives Description
Acanthisittides

Acanthisitti 2 gen, 2 esp Xénique grimpeur (Acanthisitta chloris)
Xénique des rochers (Xenicus gilviventris)
Xénique des buissons (Xenicus longipes)
Xénique de Stephens (Traversia lyalli)
Taille Les Acanthisittides, aussi appelés xéniques, sont parmi les plus petits passereaux du monde. Leur taille varie de 7 à 10 cm, avec un poids souvent inférieur à 10 g. Leur morphologie est compacte, avec des ailes courtes et arrondies, et une queue très réduite.
Distribution
Cette famille est strictement endémique de la Nouvelle-Zélande. On les trouve dans divers habitats allant des forêts de hêtres aux zones alpines et subalpines, y compris les éboulis rocheux. Leur répartition couvre aussi bien les îles principales que certaines îles périphériques, bien que plusieurs espèces soient désormais éteintes.
Description morphologique
Les xéniques ont un bec fin et pointu, adapté à la capture d’insectes dans les crevasses et le feuillage. Leur plumage est généralement terne, dans les tons brun, olive ou gris, ce qui les rend discrets dans leur environnement forestier. Ils possèdent des pattes robustes et des griffes adaptées à l’escalade, notamment chez le Xénique grimpeur (Acanthisitta chloris).
Particularités écologiques
Les Acanthisittidae sont insectivores spécialisés, fouillant minutieusement les mousses, lichens et écorces. Contrairement à la majorité des passereaux, ils sont considérés comme une lignée très ancienne, parfois décrite comme le groupe frère de tous les autres passériformes. Leur comportement est discret, souvent silencieux, et leur vol est faible, ce qui les rend vulnérables aux prédateurs introduits. Plusieurs espèces sont éteintes, notamment Xenicus lyalli (Xénique de Stephens), victime de la prédation par les rats sur l’île Stephens. Le Xénique des rochers (Xenicus gilviventris) est l’un des rares à survivre en altitude.
Genres et espèces représentatives
– Acanthisitta chloris – Xénique grimpeur (espèce encore présente) – Xenicus gilviventris – Xénique des rochers (espèce alpine) – † Xenicus lyalli – Xénique de Stephens (éteint) – † Xenicus longipes – Xénique des buissons (éteint)
Eurylaimides

Tyranni 10 esp  7 gen Eurylaime psittacin (Psarisomus dalhousiae)
Eurylaime rouge et noir (Cymbirhynchus macrorhynchos)
Eurylaime à capuchon (Eurylaimus ochromalus)
Eurylaime de Gould (Serilophus lunatus)
Taille Les Eurylaimides sont des passereaux de petite à moyenne taille, mesurant entre 13 et 28 cm selon les espèces. Ils ont une morphologie distinctive : grosse tête, yeux proéminents, et surtout un bec large, aplati et triangulaire vu de dessus, souvent recourbé à l’extrémité supérieure.
Distribution
Leur répartition est strictement tropicale, couvrant deux grandes zones biogéographiques : – Indomalaise : Himalaya oriental, Asie du Sud-Est, Indonésie, Philippines – Afrotropicale : Afrique équatoriale (notamment le genre Smithornis) Ils vivent dans les forêts humides de plaine et de montagne, parfois dans des bois clairs ou des zones cultivées en bordure de forêt.
Description morphologique
Le plumage est souvent vif et bariolé chez les espèces asiatiques (rose, vert, jaune, noir), tandis que les espèces africaines sont plus ternes. Le bec est particulièrement adapté à la capture de proies mobiles : large, puissant, et parfois légèrement crochu. Les juvéniles ressemblent aux adultes mais avec des couleurs plus ternes et des ailes plus courtes.
Particularités écologiques
Ce sont des oiseaux arboricoles et discrets, se déplaçant lentement dans la canopée dense. – Régime alimentaire : principalement insectivore et carnivore (insectes, araignées, mille-pattes, petits lézards, grenouilles arboricoles). Le Eurylaime de Grauer est une exception, étant principalement frugivore. – Comportement social : souvent grégaires, se déplaçant en petits groupes de 10 à 20 individus. – Nidification : nids suspendus en forme de goutte, souvent au-dessus de l’eau, avec une entrée latérale. Ils sont construits avec des matériaux fins (herbes, radicelles, mousse), parfois décorés de bandes pendantes pour le camouflage.
Genres représentatifs
– Psarisomus – Eurylaime psittacin (plumage vert et jaune, queue longue) – Eurylaimus – Eurylaime à capuchon, Eurylaime de Horsfield – Cymbirhynchus – Eurylaime rouge et noir – Serilophus – Eurylaime de Gould – Sarcophanops – Eurylaime de Steere, Eurylaime des Visayas – Pseudocalyptomena – Eurylaime de Grauer (frugivore, endémique du Congo) – Smithornis – espèces africaines plus ternes, au chant explosif
Tyrannides

Tyranni env 141 gen, env 535 esp Taille Les Tyrannides regroupent une vaste famille de passereaux néotropicaux, les Tyrannidae, dont la taille varie considérablement selon les genres. Les plus petits, comme certains Piprites ou Hemitriccus, mesurent à peine 6,5 cm, tandis que les plus grands, tels que Agriornis ou Pitangus, atteignent jusqu’à 28 cm. Le poids varie de 5 g à plus de 60 g, avec une morphologie allant du trapu au élancé.
Distribution
Les Tyrannides sont exclusivement américains, présents du sud du Canada jusqu’à la Terre de Feu. Leur diversité est maximale en Amérique du Sud, notamment dans les Andes, l’Amazonie et les forêts atlantiques. Ils occupent tous les types d’habitats : – Forêts tropicales humides et sèches – Zones arbustives, savanes, marais – Régions montagneuses et subalpines – Milieux anthropisés comme les jardins et plantations
Description morphologique
Leur apparence est extrêmement variable : – Plumage souvent terne (gris, brun, olive), mais certaines espèces arborent des couleurs vives (jaune, rouge, noir et blanc) – Le bec est un critère clé : plat et large chez les genres comme Platyrinchus, crochu chez Attila, fin et pointu chez Empidonax – Les plumes sétiformes autour du bec sont fréquentes, servant à capturer les insectes – Le dimorphisme sexuel est rare, sauf chez certains Knipolegus ou Pyrocephalus
Particularités écologiques
Les Tyrannides sont avant tout insectivores, mais plusieurs genres sont omnivores ou frugivores. – Les moucherolles (Empidonax, Contopus) capturent les insectes en vol depuis un perchoir – Les tyrans (Tyrannus, Myiarchus) sont plus agressifs et territoriaux – Certains comme Machetornis rixosa suivent le bétail pour se nourrir – Le chant est souvent simple et peu mélodieux, en raison d’une syrinx peu développée – La nidification varie : nids en coupe, suspendus, ou dans des cavités
Organisation taxonomique
La famille est divisée en plusieurs sous-familles ou clades : – Elaeniinae : petits moucherolles forestiers – Fluvicolinae : espèces de milieux ouverts – Tityrinae : frugivores arboricoles (ex. Tityra, Schiffornis) – Tyranninae : grands tyrans et attilas – Pipritinae : formes énigmatiques proches des manakins
Diversité
Selon la classification IOC 2024, les Tyrannides comprennent plus de 535 espèces réparties en 141 genres. C’est la famille de passereaux la plus riche des Amériques, occupant des niches écologiques équivalentes à celles des muscicapidés, laniidés ou motacillidés dans l’Ancien Monde.
Furnariides

Tyranni env 150 gen, env 675 esp Taille Les Furnariides présentent une grande variabilité morphologique. – Les plus petits, comme certains Hemitriccus ou Myrmotherula, mesurent 9 à 11 cm pour 6 à 10 g – Les plus grands, comme Agriornis ou Drymornis, atteignent 25 à 28 cm pour plus de 60 g – Les espèces de sous-bois sont souvent compactes, tandis que les formes montagnardes ou terrestres sont plus robustes
Distribution
L’infra-ordre est strictement néotropical, couvrant : – Amérique centrale : du sud du Mexique au Panama – Amérique du Sud : Andes, Amazonie, Cerrado, Pampa, Patagonie, jusqu’à la Terre de Feu – Présence dans tous les types de milieux : – Forêts tropicales humides et sèches – Zones arbustives, savanes, marais – Régions montagneuses jusqu’à 4 500 m – Littoraux, falaises, éboulis, et même milieux urbains
Description morphologique
Les Furnariides sont très diversifiés mais partagent des traits communs : – Plumage souvent brun, roux, gris ou olive, rarement vif – Bec variable : droit, recourbé, crochu, selon la niche écologique – Ailes souvent courtes et arrondies, adaptées à la manœuvrabilité en sous-bois – Queue parfois rigide avec rachis renforcé (ex. Leptasthenura) – Pattes robustes, adaptées à la marche, au grattage ou à l’escalade – Squelette et musculature distinctifs des sous-oscines, avec syrinx peu développée
Particularités écologiques
Les Furnariides sont majoritairement insectivores, mais certains sont omnivores ou frugivores. – Les Formicariidae et Grallariidae sont spécialisés dans le sous-bois, souvent terrestres et furtifs – Les Rhinocryptidae (ex. Scytalopus) sont montagnards, avec des vocalisations très spécifiques – Les Furnariidae présentent une diversité exceptionnelle de comportements : – Fouilleurs (Sclerurus, Upucerthia) – Grimpeurs (Margarornis, Premnoplex) – Constructeurs de nids élaborés (Furnarius, Phacellodomus) – Espèces littorales (Cinclodes) – Le chant est souvent simple, roulé, mécanique ou explosif, utile pour l’identification

Draw a Rifleman (Acanthisitta chloris) and a Rock Wren (Xenicus gilviventris) in action in their natural habitat, with their French and scientific names displayed. Draw a Bush Wren (Xenicus longipes) and a Stephens Island Wren (Traversia lyalli) in action in their natural habitat, with their French and scientific names displayed. Dessine un Eurylaime psittacin (Psarisomus dalhousiae) et un Eurylaime rouge et noir (Cymbirhynchus macrorhynchos) en action dans leur milieu naturel, avec leurs noms français et scientifiques visibles, dans un format 1025x1536 dessine un Eurylaime à capuchon (Eurylaimus ochromalus) et un Eurylaime de Gould (Serilophus lunatus) en action dans leur milieu naturel, avec leurs noms français et scientifiques visibles, dans un format 1025x1536

    

Super-familles

Sous-ordre Genres, espèces Description
Ptilonorhynchoidés

Oscines env 15 gen, env 38 esp  Taille Les Ptilonorhynchoidés (ou jardiniers, famille Ptilonorhynchidae) mesurent entre 22 et 40 cm selon les espèces. Les plus petits sont les Ailuroedus (jardiniers chats), tandis que les plus grands incluent Archboldia papuensis et Chlamydera nuchalis. Leur envergure varie en fonction de la longueur des ailes et de la queue, souvent proportionnée à leur mode de vol discret en sous-bois.
Distribution
Ils sont endémiques d’Australie, de Nouvelle-Guinée et des îles voisines. On les trouve dans les forêts tropicales humides, les savanes boisées et les zones montagneuses, entre 0 et 3000 mètres d’altitude. Chaque espèce occupe un territoire spécifique, souvent restreint, avec des préférences marquées pour les clairières ou les lisières forestières.
Description
Les Ptilonorhynchoidés sont des passereaux au plumage souvent terne (gris, brun, olive), mais les mâles de certaines espèces arborent des ornements colorés (crêtes, reflets bleutés, taches vives). Leur bec est robuste, adapté à un régime omnivore : fruits, insectes, petits vertébrés. Leur comportement est discret mais hautement spécialisé, notamment chez les mâles qui construisent des structures appelées "bower" (tonnelles ou jardins nuptiaux) pour séduire les femelles.
Particularités
Leur trait le plus célèbre est le comportement de séduction du mâle, qui construit une tonnelle élaborée à partir de brindilles, puis la décore avec des objets colorés : pétales, baies, plumes, morceaux de plastique ou de verre. Chaque espèce a un style architectural distinct : – Chlamydera construit des allées bordées de murs – Ptilonorhynchus violaceus crée une tonnelle en forme de U – Ailuroedus ne construit pas de tonnelle mais utilise des vocalisations complexes Le mâle nettoie, classe et réorganise ses objets quotidiennement, parfois en fonction des préférences des femelles. Il peut aussi imiter des sons, y compris des cris d’autres oiseaux ou des bruits artificiels.
Vie de couple
Les Ptilonorhynchoidés sont polygynes : le mâle attire plusieurs femelles, mais ne participe pas à l’élevage des jeunes. Après l’accouplement, la femelle construit seule le nid, pond généralement 1 à 3 œufs, et assure l’incubation et l’alimentation des poussins. Le mâle continue à entretenir sa tonnelle pour séduire d’autres partenaires. Ce système de sélection sexuelle intense a conduit à une évolution rapide des comportements et des préférences esthétiques, faisant des jardiniers un modèle d’étude en biologie évolutive.
Méliphagoidés

Oscines env 60  gen, env 260 esp  
Corvoidés Oscines    
Passéroidés Oscines    
Sylvioidés Oscines      
Muscicapoidés Oscines      
Certhioidés Oscines      
Réguloidés Oscines      
Bombycilloidés Oscines      
Sittoidés Oscines      
Buphagoidés Oscines      
Ménuroidés Oscines      
Orioloidés Oscines      
Locustelloidés Oscines      
Cnémophiloidés Oscines      
Callaéoidés Oscines      
Pétroicoidés Oscines      
Atrichornithoidés Oscines