Passériformes

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Classification classique ().
Métazoaires-Triploblastiques-Cordés-Deutérostomiens-Vertébrés-Gnathostomes-Tétrapodes-Oiseaux-Passériformes
(Passereaux et assimilés...)

Classification

Espèces représentatives Description
Acanthisittides ( Acanthisitti)
2 gen, 2 esp
Sur la première image, le Xénique grimpeur (Acanthisitta chloris) est un passereau endémique de Nouvelle-Zélande, appartenant à la famille des Acanthisittidés. Il mesure environ 8 cm et pèse entre 6 et 7 g. Le mâle présente un dos vert clair, tandis que la femelle est brun foncé. Les deux sexes ont un ventre blanc, un sourcil blanc distinct, des ailes courtes et arrondies, une queue très courte et un bec fin légèrement retroussé. Son vol est rapide et produit un ronflement semblable à celui des colibris. Il fréquente les forêts tempérées, les maquis et les zones urbaines, se nourrissant principalement d'insectes. Il est considéré comme une espèce de préoccupation mineure par l'UICN.
Le Xénique des rochers (Xenicus gilviventris), également endémique de l'île du Sud de Nouvelle-Zélande, est le seul oiseau du pays à vivre toute l’année dans les zones alpines et subalpines entre 900 et 3000 m d’altitude. Il mesure environ 9 cm. Le mâle a un dessus vert, un dessous gris-brun et des flancs jaunâtres, tandis que la femelle est brun-olive. Tous deux ont un sourcil blanc-crème marqué, un bec fin et noir, des ailes courtes et une queue très réduite. Il se déplace en sautant entre les pierres et se perche souvent sur les rochers. Son régime est principalement insectivore, incluant chenilles, sauterelles, araignées et vers, mais il consomme aussi des baies et graines. La reproduction a lieu de décembre à février, avec des nids garnis de plumes dissimulés sous les rochers. L’espèce est classée vulnérable, avec une population estimée à moins de 10 000 individus, menacée par la prédation des espèces introduites comme la souris et l’hermine.
Sur la seconde image, le Xénique des buissons (Xenicus longipes) était un petit passereau endémique de Nouvelle-Zélande, appartenant à la famille des Acanthisittidés. Il mesurait environ 10 cm et vivait dans les forêts tempérées et les maquis. Arboricole et insectivore, il se déplaçait en sautillant sur les branches et le sol, hochant la tête et la queue. Trois sous-espèces étaient reconnues. L’espèce a disparu des deux îles principales dans les années 1950, et la dernière population, sur l’île Stewart, a été exterminée par les rats en 1964. Le dernier spécimen fut observé en 1972. L’UICN le classe comme éteint.
Le Xénique de Stephens (Traversia lyalli), également appelé Xénique de Lyall, était un passereau minuscule et probablement incapable de voler, ce qui en ferait le seul cas connu de passereau non volant. Il était endémique de l’île Stephens, dans le détroit de Cook, avec une aire de répartition extrêmement restreinte. Découvert en 1894 par David Lyall, gardien du phare, l’espèce fut exterminée peu après par son chat domestique, Tibbles, qui rapporta plusieurs spécimens. Les oiseaux fuyaient dans l’obscurité sans tenter de s’envoler, confirmant leur aptitude réduite au vol. Traversia lyalli est aujourd’hui classé comme éteint par l’UICN. Des restes fossiles suggèrent qu’il pourrait avoir été autrefois répandu sur les grandes îles néo-zélandaises.
Xénique grimpeur (Acanthisitta chloris)
(moins de 10 cm, moins de 10 g)

Xénique des rochers (Xenicus gilviventris)
(moins de 10 cm, moins de 20 g)

Xénique des buissons (Xenicus longipes)
(moins de 12 cm, moins de 30 g)
Xénique de Stephens (Traversia lyalli)
(moins de 15 cm, moins de 30 g)

 
Taille Les Acanthisittides, aussi appelés xéniques, sont parmi les plus petits passereaux du monde. Leur taille varie de 7 à 10 cm, avec un poids souvent inférieur à 10 g. Leur morphologie est compacte, avec des ailes courtes et arrondies, et une queue très réduite.
Distribution
Cette famille est strictement endémique de la Nouvelle-Zélande. On les trouve dans divers habitats allant des forêts de hêtres aux zones alpines et subalpines, y compris les éboulis rocheux. Leur répartition couvre aussi bien les îles principales que certaines îles périphériques, bien que plusieurs espèces soient désormais éteintes.
Description morphologique
Les xéniques ont un bec fin et pointu, adapté à la capture d’insectes dans les crevasses et le feuillage. Leur plumage est généralement terne, dans les tons brun, olive ou gris, ce qui les rend discrets dans leur environnement forestier. Ils possèdent des pattes robustes et des griffes adaptées à l’escalade, notamment chez le Xénique grimpeur (Acanthisitta chloris).
Particularités écologiques
Les Acanthisittidae sont insectivores spécialisés, fouillant minutieusement les mousses, lichens et écorces. Contrairement à la majorité des passereaux, ils sont considérés comme une lignée très ancienne, parfois décrite comme le groupe frère de tous les autres passériformes. Leur comportement est discret, souvent silencieux, et leur vol est faible, ce qui les rend vulnérables aux prédateurs introduits. Plusieurs espèces sont éteintes, notamment Xenicus lyalli (Xénique de Stephens), victime de la prédation par les rats sur l’île Stephens. Le Xénique des rochers (Xenicus gilviventris) est l’un des rares à survivre en altitude.
Genres et espèces représentatives
– Acanthisitta chloris – Xénique grimpeur (espèce encore présente) – Xenicus gilviventris – Xénique des rochers (espèce alpine) – † Xenicus lyalli – Xénique de Stephens (éteint) – † Xenicus longipes – Xénique des buissons (éteint)
Eurylaimides (Tyranni)
10
esp  7 gen
L’Eurylaime psittacin (Psarisomus dalhousiae) est un passereau forestier d’environ 25 cm, au plumage vert vif et gorge jaune, avec une calotte noire et une queue bleue. Il vit en groupe dans les forêts humides de l’Himalaya à l’Asie du Sud-Est, se nourrit d’insectes et construit un nid en forme de poire. Il est le seul représentant du genre Psarisomus. L’Eurylaime rouge et noir (Cymbirhynchus macrorhynchos), unique espèce du genre Cymbirhynchus, mesure jusqu’à 25 cm et se distingue par son corps rouge et noir, son bec bleu à base jaune, et ses ailes marquées de blanc. Il fréquente les forêts tropicales et les mangroves d’Asie du Sud-Est, se nourrit d’insectes et niche dans des sacs suspendus aux branches. L’Eurylaime à capuchon (Eurylaimus ochromalus), espèce quasi menacée, mesure environ 15 cm et présente une tête noire, un bec bleu, un collier blanc, une poitrine rosée et un ventre jaune. Il vit dans les étages moyens des forêts tropicales de Birmanie, Thaïlande, Malaisie et Indonésie, en groupes insectivores non migrateurs. L’Eurylaime de Gould (Serilophus lunatus), aussi appelé eurylaime argenté, mesure 16 à 17 cm et pèse 25 à 35 g. Il arbore un capuchon jaune, un sourcil noir, des ailes bleues et une poitrine gris argenté. Il vit dans les forêts mixtes de l’Inde à Sumatra, entre 300 et 2000 m d’altitude, se nourrit d’insectes et niche dans des structures suspendues. Il existe plusieurs sous-espèces selon la région.
Eurylaime psittacin (Psarisomus dalhousiae)
(moins de 30 cm, moins de 100 g)
Eurylaime rouge et noir (Cymbirhynchus macrorhynchos)
(moins de 25 cm, moins de 100 g)
Eurylaime à capuchon (Eurylaimus ochromalus)
(moins de 25 cm, moins de 100 g)
Eurylaime de Gould (Serilophus lunatus)
(moins de 20 cm, moins de 100 g)

Taille Les Eurylaimides sont des passereaux de petite à moyenne taille, mesurant entre 13 et 28 cm selon les espèces. Ils ont une morphologie distinctive : grosse tête, yeux proéminents, et surtout un bec large, aplati et triangulaire vu de dessus, souvent recourbé à l’extrémité supérieure.
Distribution
Leur répartition est strictement tropicale, couvrant deux grandes zones biogéographiques : – Indomalaise : Himalaya oriental, Asie du Sud-Est, Indonésie, Philippines – Afrotropicale : Afrique équatoriale (notamment le genre Smithornis) Ils vivent dans les forêts humides de plaine et de montagne, parfois dans des bois clairs ou des zones cultivées en bordure de forêt.
Description morphologique
Le plumage est souvent vif et bariolé chez les espèces asiatiques (rose, vert, jaune, noir), tandis que les espèces africaines sont plus ternes. Le bec est particulièrement adapté à la capture de proies mobiles : large, puissant, et parfois légèrement crochu. Les juvéniles ressemblent aux adultes mais avec des couleurs plus ternes et des ailes plus courtes.
Particularités écologiques
Ce sont des oiseaux arboricoles et discrets, se déplaçant lentement dans la canopée dense. – Régime alimentaire : principalement insectivore et carnivore (insectes, araignées, mille-pattes, petits lézards, grenouilles arboricoles). Le Eurylaime de Grauer est une exception, étant principalement frugivore. – Comportement social : souvent grégaires, se déplaçant en petits groupes de 10 à 20 individus. – Nidification : nids suspendus en forme de goutte, souvent au-dessus de l’eau, avec une entrée latérale. Ils sont construits avec des matériaux fins (herbes, radicelles, mousse), parfois décorés de bandes pendantes pour le camouflage.
Genres représentatifs
– Psarisomus – Eurylaime psittacin (plumage vert et jaune, queue longue) – Eurylaimus – Eurylaime à capuchon, Eurylaime de Horsfield – Cymbirhynchus – Eurylaime rouge et noir – Serilophus – Eurylaime de Gould – Sarcophanops – Eurylaime de Steere, Eurylaime des Visayas – Pseudocalyptomena – Eurylaime de Grauer (frugivore, endémique du Congo) – Smithornis – espèces africaines plus ternes, au chant explosif
Tyrannides (Tyranni)
env 141 gen, env 535 esp
Les Tyrannides regroupe plusieurs familles de passereaux exclusivement américains, caractérisés par leur bec aplati, leur comportement insectivore et leur diversité écologique dans les milieux néotropicaux.
Taille et description
Les Tyrannides incluent des oiseaux de petite à moyenne taille, allant de 6 à 28 cm. Leur morphologie est dominée par un bec large à base aplatie, souvent garni de vibrisses, adapté à la capture d’insectes en vol. Le plumage est généralement terne (gris, brun, olive), mais certaines espèces présentent des motifs plus contrastés ou des crêtes. Le dimorphisme sexuel est peu marqué. Le corps est compact, les ailes variables selon le mode de vol, et les pattes plutôt faibles, adaptées à une vie aérienne ou perchée.
Distribution
Ce sous-ordre est strictement néotropical, présent du sud du Canada jusqu’à la Terre de Feu. Il est particulièrement diversifié en Amérique centrale et du Sud, avec une forte concentration dans les Andes, l’Amazonie et les forêts atlantiques. Les Tyrannides occupent tous les types de milieux : forêts humides, savanes, zones montagneuses, marais, mangroves, milieux ouverts et milieux urbains.
Comportement
Les Tyrannides sont majoritairement insectivores, capturant leurs proies en vol ou sur les végétaux. Leur technique de chasse varie selon les groupes : affût, vol stationnaire, poursuite active. Certains consomment aussi des fruits ou des petits vertébrés. Le chant est souvent simple, répétitif, parfois strident ou nasillard, en lien avec une syrinx peu spécialisée. Le comportement social est variable : certaines espèces sont territoriales, d’autres plus grégaires ou discrètes.
Particularités Les Tyrannides comprend plusieurs familles : Tyrannidae (tyrans, moucherolles), Pipridae (manakins), Cotingidae (cotingas), Tityridae (tityres, bécardes), Oxyruncidae et Platyrinchidae. Ces groupes partagent une origine commune mais se sont spécialisés dans des niches écologiques distinctes. Les manakins sont connus pour leurs parades nuptiales acrobatiques, les cotingas pour leur plumage éclatant et leurs vocalisations étranges, les tyrans pour leur agressivité territoriale. Ce sous-ordre représente l’un des plus grands rayonnements adaptatifs des passereaux dans le Nouveau Monde, avec des convergences morphologiques vers les gobemouches, les mésanges ou les corvidés de l’Ancien Monde.
Furnariides (Tyranni)
env 150 gen, env 675 esp
Taille Les Furnariides présentent une grande variabilité morphologique. – Les plus petits, comme certains Hemitriccus ou Myrmotherula, mesurent 9 à 11 cm pour 6 à 10 g – Les plus grands, comme Agriornis ou Drymornis, atteignent 25 à 28 cm pour plus de 60 g – Les espèces de sous-bois sont souvent compactes, tandis que les formes montagnardes ou terrestres sont plus robustes
Distribution
L’infra-ordre est strictement néotropical, couvrant : – Amérique centrale : du sud du Mexique au Panama – Amérique du Sud : Andes, Amazonie, Cerrado, Pampa, Patagonie, jusqu’à la Terre de Feu – Présence dans tous les types de milieux : – Forêts tropicales humides et sèches – Zones arbustives, savanes, marais – Régions montagneuses jusqu’à 4 500 m – Littoraux, falaises, éboulis, et même milieux urbains
Description morphologique
Les Furnariides sont très diversifiés mais partagent des traits communs : – Plumage souvent brun, roux, gris ou olive, rarement vif – Bec variable : droit, recourbé, crochu, selon la niche écologique – Ailes souvent courtes et arrondies, adaptées à la manœuvrabilité en sous-bois – Queue parfois rigide avec rachis renforcé (ex. Leptasthenura) – Pattes robustes, adaptées à la marche, au grattage ou à l’escalade – Squelette et musculature distinctifs des sous-oscines, avec syrinx peu développée
Particularités écologiques
Les Furnariides sont majoritairement insectivores, mais certains sont omnivores ou frugivores. – Les Formicariidae et Grallariidae sont spécialisés dans le sous-bois, souvent terrestres et furtifs – Les Rhinocryptidae (ex. Scytalopus) sont montagnards, avec des vocalisations très spécifiques – Les Furnariidae présentent une diversité exceptionnelle de comportements : – Fouilleurs (Sclerurus, Upucerthia) – Grimpeurs (Margarornis, Premnoplex) – Constructeurs de nids élaborés (Furnarius, Phacellodomus) – Espèces littorales (Cinclodes) – Le chant est souvent simple, roulé, mécanique ou explosif, utile pour l’identification

    

Super-familles

Clades Genres, espèces Description
Ptilonorhynchoidés

 

Oscines-Corvida 11 gen, 38 esp Taille Les Ptilonorhynchoidés (ou jardiniers, famille Ptilonorhynchidae) mesurent entre 22 et 40 cm selon les espèces. Les plus petits sont les Ailuroedus (jardiniers chats), tandis que les plus grands incluent Archboldia papuensis et Chlamydera nuchalis. Leur envergure varie en fonction de la longueur des ailes et de la queue, souvent proportionnée à leur mode de vol discret en sous-bois.
Distribution
Ils sont endémiques d’Australie, de Nouvelle-Guinée et des îles voisines. On les trouve dans les forêts tropicales humides, les savanes boisées et les zones montagneuses, entre 0 et 3000 mètres d’altitude. Chaque espèce occupe un territoire spécifique, souvent restreint, avec des préférences marquées pour les clairières ou les lisières forestières.
Description
Les Ptilonorhynchoidés sont des passereaux au plumage souvent terne (gris, brun, olive), mais les mâles de certaines espèces arborent des ornements colorés (crêtes, reflets bleutés, taches vives). Leur bec est robuste, adapté à un régime omnivore : fruits, insectes, petits vertébrés. Leur comportement est discret mais hautement spécialisé, notamment chez les mâles qui construisent des structures appelées "bower" (tonnelles ou jardins nuptiaux) pour séduire les femelles.
Particularités
Leur trait le plus célèbre est le comportement de séduction du mâle, qui construit une tonnelle élaborée à partir de brindilles, puis la décore avec des objets colorés : pétales, baies, plumes, morceaux de plastique ou de verre. Chaque espèce a un style architectural distinct : – Chlamydera construit des allées bordées de murs – Ptilonorhynchus violaceus crée une tonnelle en forme de U – Ailuroedus ne construit pas de tonnelle mais utilise des vocalisations complexes Le mâle nettoie, classe et réorganise ses objets quotidiennement, parfois en fonction des préférences des femelles. Il peut aussi imiter des sons, y compris des cris d’autres oiseaux ou des bruits artificiels.
Vie de couple
Les Ptilonorhynchoidés sont polygynes : le mâle attire plusieurs femelles, mais ne participe pas à l’élevage des jeunes. Après l’accouplement, la femelle construit seule le nid, pond généralement 1 à 3 œufs, et assure l’incubation et l’alimentation des poussins. Le mâle continue à entretenir sa tonnelle pour séduire d’autres partenaires. Ce système de sélection sexuelle intense a conduit à une évolution rapide des comportements et des préférences esthétiques, faisant des jardiniers un modèle d’étude en biologie évolutive.
Méliphagoidés

 

Oscines-Corvida 59 gen, 263 esp Taille Les Méliphagoidés regroupent plusieurs familles de passereaux australasien, dont les Méliphagidés (méliphages), Pardalotidés, Acanthizidés et Dasyornithidés. Leur taille varie de 8 à 40 cm selon les espèces. Les plus petits sont les acanthizes et les pardalotes (8–12 cm), tandis que les plus grands incluent certains méliphages comme Anthochaera carunculata (jusqu’à 40 cm).
Distribution
Ce groupe est endémique de la région australasienne : Australie, Nouvelle-Guinée, Nouvelle-Zélande, et certaines îles du Pacifique. Les Méliphagidés sont particulièrement diversifiés en Australie, où ils occupent tous les types de milieux : forêts humides, savanes, zones arides, maquis côtiers et milieux urbains. Les Acanthizidés et Pardalotidés sont aussi largement répandus dans les forêts tempérées et les zones boisées.
Description
Les Méliphagoidés présentent une grande diversité morphologique. Les méliphages ont souvent un bec incurvé adapté à la consommation de nectar, avec une langue tubulaire. Leur plumage varie du terne au très coloré, parfois avec des caroncules faciales. Les pardalotes sont petits, trapus, avec des motifs faciaux vifs. Les acanthizes sont plus discrets, au plumage brun ou gris, souvent difficile à distinguer sur le terrain. Les Dasyornithidés, rares et menacés, ont une silhouette robuste et une longue queue.
Particularités
Le groupe est remarquable par sa diversité écologique et fonctionnelle. Les Méliphagidés jouent un rôle clé dans la pollinisation des plantes australiennes comme les eucalyptus, banksias et grevilleas. Les pardalotes creusent des terriers pour nicher, une stratégie inhabituelle chez les passereaux. Les acanthizes construisent des nids complexes et sont parfois coopératifs. Les Dasyornithidés ont un chant puissant et territorial, mais sont très discrets visuellement.
Comportement
Les Méliphagoidés montrent une grande plasticité comportementale. Les méliphages sont souvent agressifs et dominants aux points de nectar, chassant d’autres espèces. Ils sont aussi très vocaux, avec des chants variés et parfois mimétiques. Les pardalotes sont territoriaux et monogames, avec des duos vocaux. Les acanthizes peuvent vivre en groupes familiaux et coopérer pour l’élevage des jeunes. Les Dasyornithidés sont solitaires, au comportement cryptique, et très sensibles à la fragmentation de leur habitat.
Corvoidés Oscines-Corvida   Taille Les Corvoidés regroupent un vaste ensemble de familles de passereaux, principalement australasien et asiatique, issus du clade Corvoidea. Leur taille varie considérablement selon les groupes. Les plus petits, comme les rhipidures ou les monarchidés, mesurent entre 11 et 15 cm. Les plus grands, comme les corvidés (corbeaux, pies), peuvent dépasser 60 cm. Cette diversité morphologique reflète une radiation évolutive ancienne et fonctionnellement variée.
Distribution
Le clade Corvoidea est largement distribué dans l’Ancien Monde et l’Océanie, avec des extensions en Amérique du Nord pour certains corvidés. Il est particulièrement diversifié en Asie du Sud-Est, en Australie, en Nouvelle-Guinée et dans les îles du Pacifique. Les familles comme les drongos, les monarchidés, les rhipiduridés et les corvidés occupent des niches écologiques variées allant des forêts tropicales aux zones urbaines, des savanes aux montagnes.
Description
Les Corvoidés ne forment pas une famille unique mais un super-clade regroupant des familles comme les Corvidae, Monarchidae, Dicruridae, Rhipiduridae, Ifritidae, Paradisaeidae, entre autres. Leur plumage peut être terne ou extrêmement coloré, leur bec droit ou incurvé, leur queue courte ou en éventail. Certains ont des caroncules faciales, des crêtes, ou des motifs spectaculaires. Leur structure osseuse et leur musculature vocale sont souvent adaptées à des vocalisations complexes.
Particularités
Le clade Corvoidea est remarquable par sa diversité comportementale et cognitive. Les corvidés sont parmi les oiseaux les plus intelligents, capables d’utiliser des outils, de planifier et de reconnaître des individus. Les paradisiers (Paradisaeidae) présentent des parades nuptiales spectaculaires et des plumages extravagants. Les monarchidés et rhipiduridés sont agiles et spécialisés dans la chasse aux insectes en vol. Les drongos sont mimétiques et parfois manipulateurs, utilisant des cris d’alerte pour voler la nourriture d’autres espèces.
Comportement
Les comportements varient selon les familles. Les corvidés sont sociaux, territoriaux, et dotés d’une mémoire complexe. Les monarchidés sont souvent monogames et territoriaux, avec des chants duos. Les rhipiduridés sont actifs, chasseurs en vol, et très vocaux. Les drongos sont audacieux, parfois agressifs, et capables d’imitation vocale. Les paradisiers sont solitaires en dehors de la reproduction, avec des rituels de séduction élaborés. L’ensemble du clade montre une forte plasticité comportementale, une capacité d’adaptation écologique et une complexité vocale remarquable.
Passéroidés Oscines-Passerida      
Ménuroidés Oscines-Corvida 2 gen, 4 esp    
Sylvioidés Oscines-Passerida      
Muscicapoidés Oscines-Passerida    
Certhioidés Oscines-Passerida 25 gen, 145 esp  
Bombycilloidés Oscines-Passerida 6 gen, 10 esp  
Réguloidés Oscines-Passerida 3 gen, 86 esp  
Stenostiroidés Oscines-Passerida 10 gen, 89 esp  
Pnoepygoidés Oscines-Passerida 2 gen, 5 esp  
Promeropoidés Oscines-Passerida 1 gen, 2 esp