Hexactinellides

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Classification (env 540 esp)
Métazoaires-Invertébrés-Spongiaires-Hexactinellides
 
(Eponge vitreuse...)

Description des Hexactinellides

Définition

Les Hexactinellides, également appelées éponges de verre ou éponges siliceuses, forment une classe d’animaux marins du phylum Porifera. Ils se caractérisent par une organisation relativement simple mais peuvent adopter des formes complexes et parfois constituer des récifs étendus sur des milliers de kilomètres carrés.

Classification

bulletRègne : Animalia
bulletEmbranchement : Porifera
bulletClasse : Hexactinellida Schmidt, 1870

Morphologie et structure

Le squelette est composé de spicules siliceux à six pointes disposées selon trois axes, appelées hexactines. Les méga­sclères, de grande taille, et les microsclères, plus petits, s’agencent en un réseau siliceux complexe sans matrice protéique. Le tissu des Hexactinellides est partiellement syncytial : il n’existe ni pinacoderme ni choanoderme, remplacé par un choanosyncytium qui forme des structures analogues aux choanocytes.

Habitat

Les Hexactinellides prospèrent principalement dans les eaux marines profondes, de plus de 200 m jusqu’à 6 000 m de profondeur, ainsi que dans les zones polaires. Quelques espèces viennent à faible profondeur dans des eaux plus froides, par exemple en Colombie-Britannique ou à environ 2 000 m dans la mer Ionienne. Des populations ont aussi été découvertes sur des champs de nodules polymétalliques dans la zone de la Clipperton Fracture Zone (Pacifique nord-est)

Écologie et rôle fonctionnel

bulletFiltration de grandes quantités d’eau, contribuant à la clarté et à la qualité de l’eau
bulletCréation d’habitats structurés pour de nombreux invertébrés
bulletParticipation à la formation de récifs siliceux profonds parfois durables sur des millénaires
 

Cycle de vie et reproduction

Les Hexactinellides se reproduisent de façon sexuée en libérant des larves planctoniques, puisant dans le courant pour coloniser de nouveaux sites. Ils peuvent également se fragmenter (reproduction asexuée), chaque fragment capable de former un individu complet, ce qui leur permet de persister dans des environnements changeants ou hostiles

Répartition géographique

Les hexactinellides ont une répartition mondiale dans les océans, principalement aux profondeurs bathyales et abyssales (200–6000 m), avec une préférence pour les eaux froides et polaires, mais certaines espèces se rencontrent également en eaux tempérées et tropicales profondes.

bulletOcéan Atlantique : pentes continentales, canyons et monts sous-marins depuis l’Arctique jusqu’à l’Antarctique
bulletOcéan Pacifique : colonisation des fonds profonds du Pacifique nord‐est (zone de la Clipperton Fracture Zone), côtes de Colombie-Britannique et régions tempérées du Pacifique sud
bulletMer Méditerranée : au moins une dizaine d’espèces dans la mer Ionienne à environ 2000 m de profondeur
bulletOcéan Austral : abondantes dans les bassins profonds entourant l’Antarctique
bulletOcéan Arctique : présence documentée sur les pentes du plateau continental arctique

Perspectives complémentaires

bulletInfluence des paramètres environnementaux : température, disponibilité en silice dissoute, intensité des courants et topographie des fonds
bulletBiogéographie et endémisme : certaines espèces semblent restreintes à des bassins profonds isolés, suggérant des événements de spéciation locale
bulletFossiles et paléo-distribution : récifs siliceux fossiles témoignent de périodes passées où les hexactinellides formaient d’immenses structures récifales en eaux peu profondes
bulletEnjeux de conservation : exploitation des nodules polymétalliques et dragage profond menacent les populations à croissance lente; cartographie fine des habitats est cruciale pour la protection
bulletVoies d’exploration future : analyses phylogéographiques, inventaires génomiques sur ROV, modélisation des niches écologiques bathyales

 

Dangerosité des Hexactinellides

Danger pour l’être humain

Les éponges de verre ne produisent pas de venins ni de composés toxiques connus dans la littérature actuelle. Leur squelette est uniquement composé de spicules siliceux à six pointes, sans matrice organique susceptible de libérer des substances nocives.

La principale menace pour l’être humain est mécanique : en manipulant ou en s’appuyant sur un spécimen, les fines aiguilles de verre peuvent pénétrer la peau. Ces micro-perforations peuvent induire une inflammation locale et nécessitent un retrait soigneux des fragments de silice.

En plongée profonde, l’extraction d’hexactinellides présente des risques liés à la profondeur elle-même : décompression, équipement spécialisé, températures basses et courants forts.

Danger pour l’environnement

Les hexactinellides constituent des habitats structurés pour de nombreuses espèces profondes et croissent très lentement. Les activités anthropiques telles que le dragage, la pêche au chalut de fond et l’exploration minière des nodules polymétalliques menacent ces populations fragiles. Une destruction partielle du réseaux de spicules peut prendre des siècles à se reconstituer.

Les récifs vivants et fossiles témoignent de l’importance écologique de ces éponges : leur disparition en cascade altère la biodiversité bathyale et le fonctionnement des écosystèmes profonds.

Perspectives et précautions

bulletLors de collectes ou d’études in situ, porter des gants résistants et utiliser des pinces pour éviter tout contact direct avec les spicules.
bulletCartographier les zones à forte densité d’hexactinellides avant toute activité de fonds marins pour réduire l’impact.
bulletPromouvoir des protocoles de pêche sélective et des aires marines protégées en eaux profondes.

 

 

Ordre

Espèces Espèces representatives Description
Amphidiscosida env 35 esp Hyalonema agassizi  Éponge spirale d’Agassiz
Monorhaphis chuni Éponge à spicule géant de Chuni
Poliopogon amadou
Éponge amadou de Poliopogon
Semperella crosnieri
Éponge de Crosnier
Taille Les Amphidiscosida mesurent généralement entre 5 cm et 50 cm, bien que certaines espèces comme Monorhaphis chuni puissent atteindre plus d’un mètre de hauteur. Leur structure est souvent tubulaire, en forme de tige ou de coupe, avec des prolongements filamenteux à la base.
Distribution
Ce sont des éponges exclusivement marines, présentes dans les eaux profondes de tous les océans, souvent entre 500 et 6000 mètres de profondeur. Elles colonisent les fonds vaseux ou rocheux, parfois en association avec des nodules polymétalliques ou des zones de suintement froid.
Description
Les Amphidiscosida sont un ordre d’éponges siliceuses appartenant à la classe Hexactinellida, sous-classe Amphidiscophora. Leur squelette est composé de spicules caractéristiques appelés amphidisques, formés de tiges avec des crochets rayonnants à chaque extrémité. Le corps est souvent soutenu par des megasclères pentactines (à cinq rayons) et des basalia (spicules racinaires) qui ancrent l’éponge dans le substrat. Leur tissu est syncytial, sans membranes cellulaires distinctes, ce qui leur confère une grande résistance à la pression.
Particularités
Ce sont les seules éponges vivantes de la sous-classe Amphidiscophora. Leur squelette vitré est parfois utilisé comme support pour des symbioses animales, notamment avec des crevettes. Certaines espèces fossiles remontent au Carbonifère, et des formes apparentées sont connues depuis le Cambrien. Leur croissance est lente, leur longévité élevée, et leur structure permet une suspension au-dessus du fond marin grâce à des spicules racinaires regroupés.
Dangerosité
Les Amphidiscosida sont totalement inoffensives pour l’humain. Elles ne possèdent ni toxines, ni structures urticantes, et ne provoquent aucune irritation. Leur squelette est fragile mais non dangereux. Elles jouent un rôle écologique important dans les habitats profonds, contribuant à la biodiversité benthique et à la structuration des communautés abyssales.
Aulocalycoida env 10 esp Euryplegma auriculare Éponge oreille d’Euryplegma
Aulocalyx irregularis Éponge irrégulière d’Aulocalyx
Euryplegma ramosa
Éponge ramifiée d’Euryplegma
Aulocalyx albatrossi
Éponge Albatross d’Aulocalyx
Taille Les éponges de l’ordre Aulocalycoida mesurent généralement entre 5 cm et 50 cm, certaines espèces pouvant atteindre plus de 1 mètre. Leur morphologie est souvent tubulaire, en coupe ou en réseau ramifié, avec une structure vitreuse typique des Hexactinellides.
Distribution
Les Aulocalycoida sont exclusivement marins, présents dans les eaux profondes de tous les océans, notamment dans les zones abyssales et bathyales. On les trouve entre 500 et 6000 mètres de profondeur, fixées sur des substrats durs, parfois en association avec des nodules polymétalliques ou des habitats benthiques froids.
Description
L’ordre Aulocalycoida, décrit par Tabachnick & Reiswig en 2000, appartient à la classe Hexactinellida, sous-classe Hexasterophora. Leur squelette est composé de spicules siliceux complexes, notamment des hexactines et des hexasters, formant une armature rigide et transparente. Leur tissu est syncytial, sans membranes cellulaires individuelles, ce qui leur confère une résistance exceptionnelle à la pression. Le nom accepté pour ce groupe est désormais Aulocalycidae, car Aulocalycoida est considéré comme non monophylétique et donc taxonomiquement invalide.
Particularités
Les Aulocalycoida se distinguent par leur squelette vitré complexe, leur structure syncytiale et leur adaptation aux conditions extrêmes des grands fonds. Certaines espèces fossiles remontent au Paléozoïque, et leur morphologie est utilisée pour étudier l’évolution des spicules chez les éponges siliceuses. Leur croissance est lente, leur longévité élevée, et leur rôle écologique important dans la structuration des communautés abyssales.
Dangerosité
Les Aulocalycoida sont totalement inoffensives pour l’humain. Elles ne possèdent ni toxines, ni structures urticantes, et ne provoquent aucune irritation. Leur squelette est fragile mais non dangereux. Elles jouent un rôle écologique bénéfique dans les habitats profonds, sans impact sanitaire ni risque pour les plongeurs ou les chercheurs.
Lychniscosida env 55 esp    
Hexactinosida env 120 esp    
Lyssacinosida env 320 esp    

dessine moi un(e) Hyalonema agassizi  Éponge spirale d’Agassiz
Monorhaphis chuni Éponge à spicule géant de Chuni
en action dans leur milieu naturel dans un format de 1025*1536 avec leurs noms Français et scientifique Poliopogon amadou (Éponge amadou de Poliopogon) et Semperella crosnieri (Éponge de Crosnier) en action dans leur milieu naturel, illustrés dans un format 1025x1536 avec leurs noms français et scientifiques visibles dessine moi un(e) Euryplegma auriculare Éponge oreille d’Euryplegma
Aulocalyx irregularis Éponge irrégulière d’Aulocalyx
 en action dans leur milieu naturel dans un format de 1025*1536 avec leurs noms Français et scientifique dessine moi un(e) Euryplegma ramosa Éponge ramifiée d’Euryplegma
Aulocalyx albatrossi Éponge Albatross d’Aulocalyx
en action dans leur milieu naturel dans un format de 1025*1536 avec leurs noms Français et scientifique

 

Nom usuel

Genre

espèce

Statut

Photos Environnement principal Classification Distribution
Eponge vitreuse Pheronema grayi   dessine moi Pheronema grayi en couleur Pleine mer Amphidiscophores Eaux tempérées et chaudes du globe