Hyménoptères en France

Super-famille	Sous-ordre	Espèces en France	Espèces représentatives	Description
Cephoidés	Symphites	env 10 esp	Cephus pygmaeus – Guêpe scieuse du blé (moins de 1 cm, moins de 1 g) Janus compressus – Guêpe scieuse des feuillus (moins de 1,5 cm, moins de 1 g) Trachelus iudaicus – Guêpe scieuse méditerranéenne (moins de 1,5 cm, moins de 1 g) Hartigia linearis – Guêpe scieuse des Fabacées (moins de 1,5 cm, moins de 1 g)	Taille des Céphoidés Les Céphoidés (super-famille Cephoidea) regroupent principalement les Cephidae, une famille de symphytes (sous-ordre des Hyménoptères). Les adultes mesurent généralement entre 7 et 15 mm. Leur corps est élancé, souvent noir brillant, parfois avec des marques jaunes ou orangées. Les larves vivent dans les tiges de plantes, notamment les graminées. Présence en France et en Nouvelle-Aquitaine Les Céphoidés sont présents dans toute la France, mais leur observation reste ponctuelle en raison de leur discrétion et de leur cycle larvaire caché. En Nouvelle-Aquitaine, leur présence est attestée mais peu documentée, notamment dans les zones agricoles et prairies naturelles. Le genre Cephus est le plus fréquemment rencontré, avec des espèces comme Cephus pygmeus, parfois considérées comme nuisibles aux céréales. Dangerosité pour l’humain et l’environnement Les Céphoidés ne présentent aucun danger pour l’humain. Ils ne piquent pas et ne sont pas agressifs. Leur impact écologique est neutre à légèrement négatif dans les cultures céréalières, où certaines larves peuvent endommager les tiges. Toutefois, leur rôle dans les écosystèmes reste modeste et leur régulation naturelle limite les dégâts.
Orussoidés	Symphites	1 esp	Orussus abietinus – Guêpe scieuse des conifères (moins de 1 cm, moins de 1 g)	Taille de Orussus abietinus L’adulte mesure environ 8 mm. Il présente une morphologie atypique pour un hyménoptère, avec un corps robuste, une coloration sombre et une absence de “taille de guêpe”. Il appartient à la famille des Orussidae, considérée comme un groupe intermédiaire entre les symphytes et les guêpes parasitoïdes. Présence en France et en Nouvelle-Aquitaine Orussus abietinus est indigène en France métropolitaine, avec des signalements dans plusieurs départements forestiers. Sa présence en Nouvelle-Aquitaine est plausible, notamment dans les zones de conifères comme les Landes ou les contreforts du Massif Central, mais reste peu documentée. Les données d’observation sont rares et dispersées Dangerosité pour l’humain et l’environnement Cette espèce est inoffensive pour l’humain. Elle ne pique pas et n’a pas de comportement agressif. Sa larve est xylophage et se développe dans le bois de conifères morts ou affaiblis, jouant un rôle discret dans le recyclage forestier. Elle n’est pas considérée comme nuisible ni comme espèce invasive
Pamphilioidés	Symphites	env 15 esp	Pamphilius hortorum – Guêpe enrouleuse du rosier (moins de 1,5 cm, moins de 1 g) Acantholyda posticalis – Guêpe tisseuse du pin sylvestre (moins de 1,5 cm, moins de 1 g) Neurotoma mandibularis – Guêpe scieuse mandibulaire(moins de 1,5 cm, moins de 1 g) Megalodontes cephalotes – Guêpe scieuse à tête large (moins de 1,5 cm, moins de 1 g)	Taille des Pamphilioidés Les adultes mesurent généralement entre 8 et 15 mm. Leur corps est large, souvent noir ou brun, parfois avec des reflets métalliques ou des marques claires. Les antennes sont longues et filiformes, parfois fortement pectinées chez les mâles. Les larves sont phytophages et ressemblent à des chenilles. Présence en France et en Nouvelle-Aquitaine Les Pamphilioidés sont représentés en France par les familles Pamphiliidae et Megalodontesidae. Les Pamphiliidae sont présents dans plusieurs régions forestières, notamment dans les zones de feuillus. En Nouvelle-Aquitaine, leur présence est attestée mais peu fréquente, surtout dans les zones boisées du Limousin, du Périgord ou des Pyrénées. Les Megalodontesidae sont plus rares et localisés, avec une distribution principalement alpine. Dangerosité pour l’humain et l’environnement Les Pamphilioidés sont inoffensifs pour l’humain. Ils ne piquent pas et ne présentent aucun comportement agressif. Leurs larves consomment les feuilles de certaines plantes ligneuses, mais ne causent pas de dégâts significatifs. Ils ne sont pas considérés comme nuisibles ni comme vecteurs de déséquilibres écologiques.
Siricoidés	Symphites	env 6 esp	Sirex juvencus – Le sirex noir (moins de 3 cm, moins de 1 g) Urocerus gigas – Le grand sirex (moins de 4 cm, moins de 1 g) Urocerus augur – Le sirex augure (moins de 3 cm, moins de 1 g) Xeris spectrum – Le xeris spectrum (moins de 3 cm, moins de 1 g)
Tenthredinoidés	Symphites	env 400 esp	Tenthredo scrophulariae – Tenthrède de la scrofulaire (moins de 1,5 cm, moins de 1 g) Athalia rosae – Tenthrède du navet (moins de 1 cm, moins de 1 g) Macrophya annulata – Tenthrède annelée (moins de 1,5 cm, moins de 1 g) Nematus alniastrii – Tenthrède de l’aulne (moins de 1 cm, moins de 1 g)
Xiphydrioidés	Symphites	env 3 esp	Xiphydria camelus, Xiphydrie chameau (moins de 1,5 cm, moins de 1 g) Xiphydria longicollis, Xiphydrie à long cou (moins de 1,5 cm, moins de 1 g)
Apoidea	Aculéates	env 1.000 esp	Apis mellifera – Abeille domestique Bombus terrestris – Bourdon terrestre Andrena flavipes – Abeille des sables à pattes jaunes Osmia cornuta – Osmie cornue
Chrysidoidea	Aculéates	env 150 esp	Chrysis ignita – Chrysis ignée Chrysis viridula – Chrysis verdoyante Pseudomalus auratus – Guêpe-coucou dorée Bethylus fuscicornis – Béthyle à antennes sombres
Vespoidea	Aculéates	env 300 esp	Vespula vulgaris – Guêpe commune Dolichovespula media – Guêpe des bois Polistes dominula – Poliste gallicien Vespa crabro – Frelon européen
Ceraphronoidea	Térébrants	env 30 esp	Ceraphron destillator – Ceraphron distillateur Ceraphron coruscus – Ceraphron étincelant Megaspilus mirabilis – Mégaspile admirable Conostigmus alpinus – Conostigme des Alpes
Chalcidoidea	Térébrants	env 1.500 esp	richogramma evanescens – Trichogramme évanescent Pteromalus puparum – Ptéromale des pupes Eurytoma rosae – Eurytome du rosier Torymus sinensis – Toryme du cynips du châtaignier
Cynipoidea	Térébrants	env 200 esp	Diplolepis rosae – Cynips du rosier Andricus kollari – Cynips du chêne à galle de bille Neuroterus quercusbaccarum – Cynips du chêne à galle cerise Dryocosmus kuriphilus – Cynips du châtaignier
Evanioidea	Térébrants	env 5 esp	Evania appendigaster – Évanie à appendice Prosevania punctata – Prosévanie ponctuée Zeuxevania splendidula – Zeuxévanie splendide Gasteruption jaculator – Gastéruption javelot
Ichneumonoidea	Térébrants	env 2.000 esp	Ichneumon suspiciosus – Ichneumon soupçonneux Ophion luteus – Ophion jaune Pimpla rufipes – Pimple à pattes rouges Aleiodes coxalis – Aleiode coxal
Platygastroidea	Térébrants	env 100 esp	Platygaster subuliformis – Platygastre des galles du trèfle Platygaster tuberculata – Platygastre tuberculé Trissolcus basalis – Scélion parasite des punaises Telenomus remus – Scélion parasite du ver-gris
Proctotrupoidea	Térébrants	env 50 esp	Proctotrupes brachypterus – Proctotrupes à ailes courtes Vanhornia leileri – Vanhornie du Jura Helorus anomalipes – Hélore parasite des chrysopes Rhopalosoma poeyi – Guêpe parasite des grillons
Trigonaloidea	Térébrants	env 2 esp	Pseudogonalos hahnii Trigonalie de Hahn Taeniogonalos raymenti Trigonalie de Rayment
Formicoidea	Térébrants	env 270 esp	Lasius niger — Fourmi noire des jardins Formica rufa — Fourmi rousse des bois Myrmica rubra — Fourmi rouge commune Tetramorium caespitum — Fourmi des pavés