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Super-familles |
Espèces |
Sous-ordre |
Espèces
representatives |
Description |
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Eriocranoidés |
env 5 esp |
Glossata-Monotrysiens |
Eriocrania semipurpurella Mineuse violette du
bouleau
(moins de 1 cm, enverg moins de 1,5 cm, moins de 1 g)
Dyseriocrania subpurpurella Mineuse
brunâtre du chêne
(moins de 1 cm, enverg moins de 1,5 cm, moins de 1 g)
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Taille Les Eriocranoidés, principalement représentés
par la superfamille Eriophyoidea et notamment la famille des Eriophyidae,
mesurent entre 100 et 300 micromètres. Leur corps est vermiforme ou
fusiforme selon le sexe, avec seulement deux paires de pattes
locomotrices, une adaptation au parasitisme végétal.
Présence en France et en Aquitaine Ils sont largement présents
en France, y compris en Nouvelle-Aquitaine, bien que leur petite taille
les rende difficiles à détecter sans observation ciblée. Ils
représentent environ 15 % des espèces galligènes d’Europe occidentale,
ce qui confirme leur implantation régionale. Leur présence est souvent
révélée par les galles ou erineums qu’ils induisent sur les plantes
hôtes.
Activité nocturne ou diurne Les Eriocranoidés ne présentent pas
de rythme d’activité clairement diurne ou nocturne. Leur mode de vie est
étroitement lié à la plante hôte, et leur activité dépend davantage des
conditions microclimatiques et de la phénologie végétale que de
l’alternance jour-nuit. Ils sont actifs tant que les conditions de
température et d’humidité sont favorables.
Parasitisme Ce sont des parasites stricts de plantes. Ils se
nourrissent du contenu cellulaire végétal à l’aide d’un rostre
spécialisé, provoquant souvent des galles ou des erineums. Leur
parasitisme est généralement spécifique à une plante hôte, avec des
relations évolutives étroites. Certains sont utilisés en lutte
biologique contre des plantes invasives, tandis que d’autres sont
considérés comme nuisibles agricoles.
Dangerosité Pour l’homme, ils ne présentent aucun danger
direct. Leur impact est exclusivement phytosanitaire. Sur les quelque 3
790 espèces connues, seule une trentaine est considérée comme
préoccupante pour l’agriculture ou la sylviculture. Leur dangerosité
dépend donc du contexte : ils peuvent être nuisibles pour certaines
cultures, mais aussi bénéfiques comme agents de lutte biologique contre
des plantes envahissantes |
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Hepialoidés |
env 5 esp |
Glossata-Monotrysiens |
Hepialus humuli Hépiale du houblon
(moins de 2 cm, enverg moins de 5 cm, moins de 1 g)
Phymatopus hectus Hépiale des graminées
(moins de 2 cm, enverg moins de 4 cm, moins de 1 g)
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Taille Les Hepialoidés, notamment les Hepialidae comme
Korscheltellus lupulinus, présentent une envergure adulte d’environ 3
cm. Les chenilles atteignent jusqu’à 4 cm de longueur, avec un corps
blanchâtre et une tête sombre. Les antennes sont très courtes et la
trompe est non fonctionnelle, ce qui rend les adultes incapables de se
nourrir.
Présence en France et en Aquitaine Neuf espèces sont recensées
en France, dont certaines comme Pharmacis bertrandi sont endémiques.
Korscheltellus lupulinus est bien implanté en Nouvelle-Aquitaine,
notamment dans les jardins et cultures vivaces. Les Hepialoidés sont
présents dans divers habitats, y compris les zones cultivées, les
prairies et les lisières boisées.
Activité nocturne ou diurne Les adultes sont strictement
nocturnes ou crépusculaires. Ils volent à la tombée de la nuit, attirés
par la lumière. Les vols ont lieu principalement entre mai et juin,
période d’accouplement et de ponte.
Parasitisme Les adultes ne sont pas parasites, mais les larves
sont terricoles et phytophages. Elles creusent des galeries dans les
racines, le collet et parfois la base des tiges de nombreuses plantes
vivaces. Elles passent l’hiver dans le sol et se nourrissent jusqu’au
printemps suivant, causant des dégâts souterrains.
Dangerosité Les Hepialoidés ne présentent aucun danger pour
l’homme. Leur impact est exclusivement agricole et horticole. Les larves
peuvent ralentir la croissance des plantes, provoquer leur flétrissement
ou leur mort, notamment sur laitues, chicorées, pommes de terre,
fraisiers, houblon, iris et dahlias. Les dégâts sont parfois confondus
avec ceux d’autres ravageurs souterrains comme les taupins ou les
courtilières |
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Nepticuloidés |
env 80 esp |
Glossata-Monotrysiens |
Stigmella aurella Mineuse dorée du rosier
(moins de 1 cm, enverg moins de 1 cm, moins de 1 g)
Stigmella malella Mineuse du pommier
(moins de 1 cm, enverg moins de 1 cm, moins de 1 g)
Ectoedemia argyropeza Mineuse argentée du
peuplier
(moins de 1 cm, enverg moins de 1 cm, moins de 1 g)
Ectoedemia septembrella Mineuse de la
millepertuis
(moins de 1 cm, enverg moins de 1 cm, moins de 1 g)
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Taille Les Nepticuloidés, principalement représentés
par les familles Nepticulidae et Opostegidae, sont parmi les plus petits
Lépidoptères connus. Les adultes mesurent généralement entre 3 et 7 mm
d’envergure, avec des ailes étroites et frangées. Les larves, mineuses
de feuilles, atteignent quelques millimètres de long.
Présence en France et en Aquitaine La France compte plus de 70
espèces de Nepticulidae, dont plusieurs sont bien implantées en
Nouvelle-Aquitaine. Leur présence est souvent discrète, révélée par les
galeries caractéristiques qu’ils creusent dans les feuilles de leurs
plantes hôtes. Des espèces comme Stigmella aurella sur ronces ou
Stigmella malella sur pommiers sont communes dans les jardins, haies et
boisements régionaux.
Activité nocturne ou diurne Les adultes sont principalement
nocturnes ou crépusculaires. Leur vol est discret et de courte durée,
souvent en fin de journée ou au petit matin. Les larves, quant à elles,
sont actives en continu dans les tissus foliaires.
Parasitisme Les Nepticuloidés ne sont pas parasites au sens
strict mais phytophages spécialisés. Les larves creusent des mines dans
les feuilles, consommant le parenchyme. Chaque espèce est généralement
monophage ou oligophage, liée à une plante hôte précise. Ce comportement
mineur peut affecter la photosynthèse mais reste souvent tolérable pour
la plante.
Dangerosité Ils ne présentent aucun danger pour l’homme. Leur
impact agricole est limité : bien que certaines espèces puissent
affecter des arbres fruitiers comme le pommier ou le prunier, les dégâts
sont rarement significatifs. Leur rôle écologique est important dans les
réseaux trophiques et comme bio-indicateurs de la diversité végétale. |
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Adeloidés |
env 20 esp |
Glossata-Monotrysiens |
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Tischerioidés |
env 5 esp |
Glossata-Monotrysiens |
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Tineoidés |
env 250 esp |
Glossata-Dytrisiens |
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Gracillarioidés |
env 120 esp |
Glossata-Dytrisiens |
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Yponomeutoidés |
env 50 esp |
Glossata-Dytrisiens |
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Gelechioidés |
env 600 esp |
Glossata-Dytrisiens |
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Alucitoidés |
1 esp |
Glossata-Dytrisiens |
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Pterophoroidés |
env 40 esp |
Glossata-Dytrisiens |
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Carposinoidés |
1 esp |
Glossata-Dytrisiens |
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Schreckensteinioidés |
1 esp |
Glossata-Dytrisiens |
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Erpemenioidés |
env 2 esp |
Glossata-Dytrisiens |
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Choreutoidés |
env 3 esp |
Glossata-Dytrisiens |
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Tortricoidés |
env 600 esp |
Glossata-Dytrisiens |
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Cossoidés |
env 30 esp |
Glossata-Dytrisiens |
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Zygaenoidés |
env 50 esp |
Glossata-Dytrisiens |
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Thyridoidés |
1 esp |
Glossata-Dytrisiens |
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Papilionoidés |
env 260 esp |
Glossata-Dytrisiens |
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Pyraloidés |
env 400 esp |
Glossata-Dytrisiens |
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Lasiocampoidés |
env 30 esp |
Glossata-Dytrisiens |
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Bombycoidés |
env 50 esp |
Glossata-Dytrisiens |
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Geometroidés |
env 500 esp |
Glossata-Dytrisiens |
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Noctuoidés |
env 1.500 esp |
Glossata-Dytrisiens |
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