|
| |
|
Ordre |
Espèces |
Espèces
representatives |
Description |
|
Neuroptères
|
env 160 esp |
Chrysoperla carnea, la chrysope commune
(moins de 2 cm, enverg 2-3 cm, moins de 1 g)
Myrmeleon formicarius, le fourmilion commun
(moins de 4 cm, moins de 7 cm, moins de 1 g)
Hemerobius humulinus, l’hémérobe laineux
(moins de 2 cm, enverg 1-2 cm, moins de 1 g)
Coniopteryx pygmaea, le conioptère pygmée
(moins de 1 cm, moins de 1 cm, moins de 1 g)
 |
Taille Les Neuroptères mesurent généralement entre 3 mm
et 70 mm en France. Les adultes ont une envergure pouvant dépasser 10 cm
pour les plus grands comme certains ascalaphes. Les chrysopes et
fourmilions sont plus petits, souvent entre 1 et 5 cm.
Présence en France et en Aquitaine Environ 162 espèces de
Neuroptères sont recensées en France, réparties dans plusieurs
superfamilles : Coniopterygoidea, Hemerobioidea, Mantispoidea,
Myrmeleontoidea et Osmyloidea. En Nouvelle-Aquitaine, les espèces les
plus communes incluent Chrysopa carnea (chrysope verte), Myrmeleon
formicarius (fourmilion commun) et Libelloides coccajus (ascalaphe
soufré), observables dans les milieux ouverts, boisés ou sablonneux
selon les espèces.
Particularités Les adultes possèdent deux paires d’ailes
membraneuses très nervurées, souvent disposées en toit au repos. Leur
corps est mou, allongé ou trapu selon les familles. Les antennes sont
longues et fines. Les pièces buccales sont broyeuses chez les adultes,
tandis que les larves ont des mandibules modifiées pour la prédation.
Les larves sont terrestres, prédatrices, parfois fouisseuses
(fourmilions) et pratiquent la digestion extra-orale. Certaines espèces
comme les Mantispidae parasitent les œufs d’araignées.
Dangerosité Les Neuroptères ne sont pas dangereux pour
l’humain. Ils ne sont ni phytophages ni nuisibles. Au contraire,
plusieurs espèces comme les chrysopes et les hémérobes sont des
auxiliaires biologiques efficaces contre les pucerons et autres
ravageurs tendres. Ils ne piquent pas, ne mordent pas, et ne
transmettent aucune maladie connue |
|
Raphidioptères
|
18 espèces |
Phaeostigma notatum — Raphidie ponctuée
(moins de 2 cm, moins de 3 cm, moins de 1 g)
Xanthostigma xanthostigma — Raphidie jaune
(moins de 2 cm, moins de 3 cm, moins de 1 g)
Raphidia flavipes — Raphidie à pattes jaunes
(moins de 3 cm, moins de 4 cm, moins de 1 g)
Puncha ratzeburgi — Raphidie de Ratzeburg
(moins de 2 cm, moins de 3 cm, moins de 1 g)
  |
Taille Les Raphidioptères adultes mesurent entre 10 et
30 mm de long avec une envergure allant jusqu’à 30 mm. Leur corps est
élancé, avec un prothorax très allongé qui leur donne une allure de «
mouche serpent ».
Présence en France et en Aquitaine On compte 17 espèces en
France réparties dans 11 genres et 2 familles : Raphidiidae et
Inocelliidae. Elles sont principalement présentes dans les zones boisées
du nord et du centre du pays, mais certaines espèces comme Raphidia
flavipes et Phaeostigma notata sont aussi observées en
Nouvelle-Aquitaine, notamment dans les milieux forestiers ou de lisière.
Particularités Les adultes possèdent deux paires d’ailes
membraneuses nervurées, repliées en toit au repos. Leur tête est
prognathe, les antennes longues et filiformes, et les pièces buccales
broyeuses. Les femelles ont un long ovipositeur. Les larves sont
terrestres, vermiformes, arboricoles, et prédatrices d’arthropodes à
corps mou. Le cycle larvaire dure de 1 à 3 ans selon les espèces, avec
une nymphose dans le bois mort ou la litière végétale.
Dangerosité Les Raphidioptères ne présentent aucun danger pour
l’humain. Ils ne piquent pas, ne mordent pas, ne sont pas vecteurs de
maladies, et ne causent aucun dommage aux cultures. Ils sont même utiles
en tant que prédateurs naturels de petits insectes comme les pucerons et
les psoques |
|
Mégaloptères |
3 espèces |
Sialis lutaria — Sialie des mares
(moins de 2 cm, moins de 3 cm, moins de 1 g)
Sialis fuliginosa — Sialie fuligineuse
(moins de 2 cm, moins de 3 cm, moins de 1 g)
 |
Taille Les Mégaloptères adultes mesurent entre 10 et 90
mm de long avec une envergure pouvant dépasser 120 mm chez les plus
grands comme Corydalus (non présent en France). Les espèces
françaises comme Sialis lutaria sont plus modestes, entre 10 et
20 mm.
Présence en France et en Aquitaine Le seul représentant courant
en France est Sialis lutaria, présent dans la quasi-totalité du
territoire, y compris en Nouvelle-Aquitaine. Il fréquente les zones
humides, rivières, étangs et fossés à courant lent, où les larves
aquatiques se développent dans les sédiments.
Particularités Les adultes possèdent deux paires d’ailes
membraneuses larges et nervurées, repliées en toit au repos. Leur corps
est trapu, les antennes filiformes, et les pièces buccales broyeuses.
Les larves sont aquatiques, allongées, munies de branchies latérales et
prédatrices de petits invertébrés. Le cycle larvaire dure un à deux ans,
avec une nymphose terrestre dans le sol humide.
Dangerosité Les Mégaloptères ne sont pas dangereux pour
l’humain. Ils ne piquent pas, ne mordent pas, ne transmettent aucune
maladie et ne causent aucun dommage aux cultures. Les larves sont utiles
dans les écosystèmes aquatiques comme prédateurs et bioindicateurs de
bonne qualité de l’eau. |
|