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Ansériformes
nicheurs en
France
Nom |
Sous-Famille |
Distribution géographique
en France |
Description |
Canard colvert
(Anas platyrhynchos) |
Anatinés |
Période de présence en France Toute
l’année : espèce résidente dans la majorité du
territoire. Hivernage : en automne et hiver, des individus
migrateurs venus du nord de l’Europe rejoignent les populations locales
présent dans toute la France métropolitaine, sauf en haute
montagne (au-delà de 2000 m) et dans certaines zones de Corse
Habitat : affectionne les zones humides : étangs,
rivières, marais, lacs, canaux, et même les plans d’eau urbains.
Adaptabilité : très tolérant aux milieux anthropisés, on le
retrouve dans les parcs urbains, les bassins artificiels et les zones
agricoles |
Anas platyrhynchos,
ou canard colvert, est l’un des oiseaux aquatiques les plus
familiers et répandus en France Taille : 50 à 65 cm de long
; envergure de 81 à 98 cm ; poids entre 750 et 1450 g Mâle : tête vert
irisé, bec jaune, poitrine brun-roux, miroir alaire bleu-violet. Femelle :
plumage brun tacheté, bec brun, plus discrète pour la nidification.
Comportement : omnivore et opportuniste, il se nourrit de graines,
invertébrés, plantes aquatiques, insectes et petits poissons
Reproduction : de mars à juillet, avec des pontes dès février chez
les sédentaires |
Sarcelle d’hiver
(Anas crecca) |
Anatinés |
Période de présence en France
Hivernage : principalement présente en France de septembre
à mars Reproduction : les populations françaises ne sont pas
majoritairement nicheuses ; la reproduction a lieu plus au nord
(Scandinavie, Russie).Migration : migrateur partiel, les
individus arrivent en automne depuis le nord de l’Europe et repartent au
printemps largement répandue en France métropolitaine
durant l’hiver, notamment dans les zones humides. Habitat :
étangs, marais, rivières, lacs peu profonds, prairies inondées et zones
côtières. Répartition : observée dans toutes les régions,
avec des concentrations plus fortes dans les grands bassins humides comme la
Camargue, la Brenne ou le littoral atlantique Ce petit canard discret mais
élégant est un visiteur hivernal fidèle des zones humides françaises. |
Anas crecca,
ou sarcelle d’hiver, est le plus petit canard de surface
d’Europe. aille : 31 à 43 cm de long ; envergure de 53 à 59
cm ; poids entre 250 et 400 g Mâle : tête brun-roux avec une bande verte
irisée, dos gris, miroir alaire vert bordé de blanc. Femelle : brun pommelé,
plus terne, avec une ligne blanche sur le bord de la queue.
Comportement : grégaire, très agile en vol, capable de décollages
rapides et de manœuvres brusques Alimentation : graines de
plantes aquatiques, invertébrés, algues, larves d’insectes et œufs de
poissons |
Canard chipeau
(Mareca strepera) |
Anatinés |
Printemps–été
: nicheur localisé, avec une reproduction de mai à fin juin. Les couples
s’installent dans les grands étangs bordés de roseaux ou les marais
Automne–hiver : migrateur hivernant commun, présent de fin août à
mars. Les effectifs augmentent fortement en hiver avec des oiseaux venus du
nord de l’Europe Nicheurs : entre 1 200 et 1 800 couples
nicheurs, concentrés dans des zones comme la Dombes, le
Forez, la Champagne humide, la
Camargue, le lac de Grandlieu, et le cours
du Rhin Hivernants : entre 25 000 et 35 000 individus recensés en
janvier, surtout en Camargue, Brenne,
Woëvre, Grandlieu, et le Rhin
Habitat : eaux douces ou saumâtres peu profondes, riches en
végétation ; sensible au gel prolongé en hiver. |
Mareca strepera,
ou canard chipeau, est un canard de surface discret mais
élégant, bien présent en France 45 à 58 cm ; envergure de 84 à 95 cm ; poids
entre 550 et 900 g Mâle : gris finement vermiculé, tête brun grisâtre,
miroir alaire blanc bien visible, bec gris plombé Femelle : brun plus terne,
bec bicolore (orange sur les côtés, brun au centre), miroir blanc
Comportement : canard barboteur, grégaire en dehors de la période
de reproduction, discret et peu bruyant malgré son nom latin strepera
qui signifie "bruyant" Alimentation : végétaux aquatiques,
graines, céréales, petits invertébrés. |
Canard souchet
(Spatula clypeata) |
Anatinés |
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Fuligule milouin
(Aythya ferina) |
Anatinés |
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Fuligule morillon
(Aythya fuligula) |
Anatinés |
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Nette rousse
(Netta rufina) |
Anatinés |
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Tadorne de Belon
(Tadorna tadorna) |
Tadorninés |
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Oie cendrée
(Anser anser) |
Ansérinés |
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Cygne tuberculé
(Cygnus olor) |
Ansérinés |
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Galliformes nicheurs en France ()
Nom |
Famille |
Distribution en France |
Description |
Poule domestique
(G. g. domesticus) |
Phasianidés |
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Caille des blés
(Coturnix coturnix) |
Phasianidés |
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Faisan de Colchide
(Phasianus colchicus) |
Phasianidés |
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Perdrix rouge
(Alectoris rufa) |
Phasianidés |
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Perdrix grise (Perdix
perdix) |
Phasianidés |
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Tétras lyre (Lyrurus
tetrix) |
Phasianidés |
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Grand tétras (Tetrao
urogallus) |
Phasianidés |
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Gélinotte des bois
(Tetrastes bonasia) |
Phasianidés |
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Lagopède alpin
(Lagopus muta) |
Phasianidés |
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Columbiformes
nicheurs en France ()
Nom |
Famille |
Distribution en France |
Description |
Pigeon biset (Columba
livia) |
Columbidés |
Très répandu dans toutes les régions urbaines
et périurbaines de France. Les populations actuelles sont majoritairement
férales, issues de pigeons domestiques retournés à l’état sauvage.
Populations sauvages naturelles : Rares, mais subsistent en
Corse (falaises maritimes entre Calvi et Cargèse, région de
Bonifacio) et à
Belle-Île-en-Mer. |
Le pigeon biset est un oiseau trapu
mesurant environ 32 à 34 cm de long, avec une envergure de 63 à 70 cm et un
poids moyen de 300 g. Son plumage est généralement gris-bleu avec deux
bandes noires sur les ailes, un croupion blanc et des reflets irisés verts
et pourpres sur le cou. Le bec est court, gris foncé avec une cire
blanchâtre, et les pattes sont pourpres. Les sexes sont semblables, bien que
la femelle ait des reflets moins marqués. C’est l’ancêtre direct du
pigeon domestique, et il partage avec lui de nombreux traits
comportementaux, comme le roucoulement monotone et les parades nuptiales
spectaculaires. |
Pigeon colombin
(Columba oenas) |
Columbidés |
Dispersé dans toute la France, mais plus
fréquent dans les forêts anciennes, les bocages
et les zones rurales riches en cavités. Niche dans les
trous d’arbres, souvent ceux creusés par des pics noirs. En régression dans
certaines régions à cause de la perte d’habitats. |
Le pigeon colombin est un pigeon de taille
moyenne, mesurant environ 32 à 34 cm pour une envergure de 63 à 69 cm. Il
pèse entre 250 et 340 g. Son plumage est uniformément gris-bleuté,
avec une poitrine légèrement rosée et des reflets verts irisés sur les côtés
du cou. Contrairement au pigeon ramier, il ne présente pas de taches
blanches sur les ailes ou le cou. Son œil est sombre, entouré d’un
cercle oculaire discret, et son bec est rosé avec une pointe jaunâtre. C’est
un oiseau discret, souvent confondu avec d’autres pigeons, mais
reconnaissable à son chant sourd et répété : « wou oup wou oup ».
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Pigeon ramier, ou
palombe (Columba palumbus) |
Columbidés |
Très commun dans toutes les régions
françaises, aussi bien en campagne qu’en ville. Forêts claires,
haies, cultures agricoles, parcs urbains. Les populations du nord migrent
vers le sud de la France et l’Afrique du Nord en hiver, tandis que celles du
sud sont souvent sédentaires. |
Le pigeon ramier est le plus grand pigeon
d’Europe occidentale. Il mesure environ 40 à 45 cm de long,
avec une envergure de 75 à 80 cm et un poids pouvant
atteindre 600 g. Son plumage est gris-bleu,
avec une poitrine rosée, une tache blanche bien
visible de chaque côté du cou, et une bande blanche sur les
ailes qui se distingue nettement en vol. Le bec est rougeâtre à la
base, jaune à l’extrémité, et les pattes sont roses. Il se reconnaît aussi à
son chant grave et répétitif, souvent transcrit par «
rou-rouu-rou ». Les deux sexes sont semblables, bien que le mâle ait
parfois une poitrine plus colorée. |
Tourterelle des bois
(Streptopelia turtur) |
Columbidés |
Présente dans tout le pays,
mais surtout dans les plaines agricoles, les
bocages, les lisières de forêts claires et les
zones arbustives. Absente ou rare en zones
de montagne, en forêts denses et dans les milieux urbains. Nicheuse
estivale : elle arrive au printemps (avril-mai) et repart dès la
fin de l’été (août-septembre). Elle est particulièrement visible dans
l’ouest et le sud-ouest de la France, mais ses effectifs sont en
fort déclin à cause de la perte d’habitats, de l’agriculture
intensive et de la chasse sur les routes migratoires.
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La tourterelle des bois est la plus petite des
tourterelles européennes, mesurant 26 à 28 cm de long pour
une envergure de 47 à 53 cm et un poids de 100 à
180 g. C’est une espèce farouche, discrète, et strictement
migratrice : elle quitte l’Europe en automne pour hiverner en
Afrique subsaharienne. |
Tourterelle turque
(Streptopelia decaocto) |
Columbidés |
La tourterelle turque est aujourd’hui
largement répandue dans toute la France métropolitaine, y compris
en Corse. Elle est présente dans toutes les régions, des
campagnes aux grandes villes. Elle affectionne particulièrement les
zones habitées : villages, banlieues, fermes, parcs urbains. Elle
est sédentaire : elle ne migre pas et reste visible toute
l’année. ntroduite naturellement depuis les Balkans au début du XXe siècle,
elle a connu une expansion fulgurante à travers l’Europe,
atteignant la France dans les années 1950. Elle est désormais l’une
des espèces les plus communes dans les paysages anthropisés. |
La tourterelle turque est un oiseau élancé,
mesurant environ 32 cm de long pour une envergure de
47 à 55 cm, et un poids de 125 à 225 g.
Les deux sexes sont semblables, et les jeunes n’ont pas encore le collier
noir. C’est une espèce très sociable, souvent observée en couples ou en
petits groupes. |
Charadriiformes
nicheurs en France
Nom |
Famille |
Distribution géographique
en France |
Description |
Vanneau huppé
(Vanellus vanellus) |
Charadriidés |
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Petit gravelot
(Charadrius dubius) |
Charadriidés |
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Gravelot à
collier interrompu (Charadrius alexandrinus) |
Charadriidés |
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Échasse blanche
(Himantopus himantopus) |
Récuvirostridés |
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Chevalier
guignette (Actitis hypoleucos) |
Scolopacidés |
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Bécassine des
marais (Gallinago gallinago) |
Scolopacidés |
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Bécasse des bois
(Scolopax rusticola) |
Scolopacidés |
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Avocette
élégante (Recurvirostra avosetta) |
Récuvirostridés |
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Accipitriformes nicheurs présents en France ()
Nom |
Sous-Famille |
Distribution en France |
Description |
Aigle royal
(Aquila chrysaetos) |
Aquilinés |
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80-100 cm, Enverg. 1.88-2.34 m, 2,9-6,6 kg |
Buse variable
(Buteo buteo) |
Buteoninés |
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Épervier
d’Europe (Accipiter nisus) |
Accipitrinés |
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Milan noir
(Milvus migrans) |
Buteoninés |
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Circaète
Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus) |
Circaetinés |
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Gypaète barbu
(Gypaetus barbatus) |
Gypaetinés |
En France, on compte environ 66
couples répartis entre les Pyrénées, les Alpes et la Corse Des
programmes de réintroduction sont en cours dans les
Cévennes et le Vercors pour relier les populations alpines et pyrénéennes.
On le rencontre parfois et seulement en montagne... |
Gypaetus barbatus,
plus connu sous le nom de gypaète barbu, est un rapace
fascinant et unique parmi les vautours. Taille : 110 à 150
cm de long ; envergure jusqu’à 3 mètres ; poids entre 5 et 7 kg.
Silhouette : Ailes étroites et pointues, queue cunéiforme (en forme
de losange). Plumage adulte : Tête et corps crème ou
orangé, ailes et queue gris ardoisé. En Corse, le plumage est souvent blanc
Plumage juvénile : Brun foncé uniforme, tête noire.
Particularité : Une "barbe" de plumes noires sous le bec lui donne
son nom. Cri : Généralement silencieux, mais émet de
faibles trilles aigus lors des parades aériennes Nécrophage
spécialisé : Se nourrit principalement d’os, qu’il avale entiers ou
casse en les laissant tomber sur des rochers. Digestif puissant
: Capable de dissoudre les os grâce à ses sucs digestifs. Rôle
écologique : Nettoyeur des alpages, il élimine les restes des
carcasses après le passage des autres charognards. Ce vautour barbu est non
seulement majestueux en vol, mais aussi un exemple rare d’adaptation
alimentaire. |
Aigle de Bonelli
(Aquila fasciata) |
Aquilinés |
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Vautour fauve
(Gyps fulvus) |
Cathartidés |
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Balbuzard
pêcheur (Pandion haliaetus) |
Pandionidés |
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Les Falconiformes présent en
France (6 espèces)
Nom |
Famille |
Distribution en France |
Description |
Faucon pèlerin (Falco
peregrinus) |
Falconidés |
En France, le faucon pèlerin est
présent sur l’ensemble du territoire, mais avec une préférence
marquée pour certains milieux. Il niche sur des parois rocheuses,
mais s’est aussi adapté à des structures humaines. On estime à plus
de 1 500 couples nicheurs la population française, en augmentation
depuis les années 1980 grâce à la protection légale et à l’interdiction du
DDT. |
e faucon pèlerin est un rapace de taille
moyenne, réputé pour être l’animal le plus rapide du monde
en piqué (jusqu’à 390 km/h). Il mesure entre 38 et 54 cm de
long, avec une envergure de 90 à 115 cm, et un poids
variant de 600 à 1 300 g selon le sexe (la femelle étant
plus grande). Il se nourrit presque exclusivement d’oiseaux capturés
en vol, comme les pigeons, étourneaux, mouettes ou grives. |
Faucon crécerelle
(Falco tinnunculus) |
Falconidés |
Le faucon crécerelle est largement
répandu dans toute la France métropolitaine, y compris en Corse Il
fréquente les zones agricoles ouvertes, les bocages,
les lisières de forêts, les falaises, mais
aussi les milieux urbains (clochers, immeubles, carrières).
Il est sédentaire dans la majorité du pays, mais certaines
populations du nord ou de l’est peuvent migrer partiellement en hiver. l
niche dans des cavités naturelles, des nids
abandonnés (souvent de corvidés), ou sur des structures
humaines (bâtiments, pylônes, nichoirs). |
Le faucon crécerelle est un petit rapace
diurne mesurant 32 à 35 cm de long, avec une envergure de
68 à 80 cm et un poids de 150 à 300 g. Il
se nourrit principalement de petits rongeurs (campagnols,
souris), mais aussi d’insectes, de petits oiseaux ou de lézards selon les
saisons et les régions. C’est l’un des rapaces les plus visibles en bord de
route, souvent perché sur un poteau ou en vol stationnaire au-dessus d’un
champ. |
Faucon hobereau (Falco
subbutueo) |
Falconidés |
En France, le faucon hobereau est un
migrateur estival. Il est présent de mai à septembre
pour la reproduction. Il niche dans toutes les régions
métropolitaines, avec des densités plus élevées dans le
Centre-Ouest, le Sud-Ouest et l’Alsace.
Il préfère les lisières de forêts, les
zones bocagères, les prairies humides et les
zones agricoles ouvertes avec des arbres isolés. Il utilise
souvent d’anciens nids de corvidés pour se reproduire. En
dehors de la saison de reproduction, il migre vers l’Afrique
subsaharienne, notamment dans le bassin du Zambèze,
pour y passer l’hiver |
Le faucon hobereau est un faucon de taille
moyenne, mesurant 29 à 35 cm de long pour une envergure de
70 à 84 cm, et un poids de 224 à 257 g.
Il se nourrit principalement de
libellules, coléoptères, et de petits
oiseaux comme les hirondelles ou les martinets, qu’il capture en
vol avec une précision redoutable. |
Faucon crécerellette
(F. naumanni) |
Falconidés |
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