Arachnides en  France

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Aranéides présents en France

Clades

espèces Description

Mygalomorphae

 

22 espèces Taille Les Mygalomorphae français mesurent généralement entre 10 et 30 mm pour les femelles, les mâles étant plus petits. Certaines espèces comme Atypus affinis ou Nemesia caementaria présentent un corps trapu, des chélicères puissants et une pilosité modérée. Leur apparence évoque les mygales tropicales mais en format réduit.
Description
Ce sont des araignées fouisseuses à chélicères orientés vers le bas (orthognathes), dotées de poumons lamellaires et d’un mode de vie essentiellement terrestre. Elles construisent des terriers tapissés de soie, parfois fermés par un opercule. Leur biologie est discrète, avec des mœurs nocturnes et une longévité élevée.
Présence en France
Environ 20 espèces sont recensées, principalement dans les familles Atypidae et Nemesiidae. Elles sont localisées dans le sud, le centre et l’ouest du pays, avec des foyers connus en Dordogne, Lot-et-Garonne, Corrèze, Hérault et Pyrénées-Orientales. Leur présence est souvent sous-estimée faute de prospections ciblées.
Présence en Nouvelle-Aquitaine
Confirmée dans plusieurs départements. Atypus affinis est bien établi en Dordogne et Corrèze, avec des mentions plausibles en Gironde. Nemesia simoni et Nemesia caementaria sont signalées dans des milieux sablonneux et boisés du sud-ouest. La Gironde présente des habitats favorables mais reste peu documentée.
Particularités
Terriers soyeux, parfois semi-enterrés ou fermés par un opercule. Comportement cryptique, faible mobilité, reproduction lente. Les mâles vagabondent à la recherche de femelles en fin d’été. Leur biologie est adaptée à des milieux stables et peu perturbés.
Dangerosité
Faible pour l’homme. Leur venin est peu actif sur notre physiologie et elles ne mordent que si manipulées ou acculées. Les Atypidae peuvent impressionner par leur taille et posture défensive, mais ne présentent aucun risque médical.

Araneomorphae

env 1.600 esp Taille Les Araneomorphae présentent une gamme de tailles très large. Les plus petites espèces comme Erigoninae (Linyphiidae) mesurent moins de 2 mm, tandis que les plus grandes comme Tegenaria ou Dolomedes peuvent atteindre 20 à 25 mm de corps, sans compter les pattes. La majorité des espèces communes ont une taille comprise entre 4 et 12 mm.
Description
Ce sous-ordre regroupe la quasi-totalité des araignées françaises. Elles possèdent des chélicères diaxones (croisés), une grande diversité de formes corporelles et de stratégies écologiques. Elles peuvent être tisseuses de toiles orbiculaires, de nappes, de toiles irrégulières ou être chasseuses actives. Leur morphologie est très variable selon la famille, allant des araignées-crabes (Thomisidae) aux araignées sauteuses (Salticidae).
Présence en France
Plus de 1600 espèces recensées, réparties dans plus de 50 familles. Elles sont présentes dans tous les milieux : forêts, prairies, zones humides, habitats anthropisés, littoral, montagnes. Leur diversité est maximale dans les zones boisées et humides.
Présence en Nouvelle-Aquitaine
Très bien représentées dans toute la région. La Gironde, la Dordogne et les Pyrénées-Atlantiques comptent parmi les départements les plus riches en espèces d’araignées selon les données consolidées du SINP. Les milieux littoraux, forestiers et agricoles offrent une grande diversité d’habitats. Les espèces comme Araneus diadematus, Zygiella x-notata, Salticus scenicus, Pardosa spp., Misumena vatia et Pholcus phalangioides sont communes dans les zones urbaines et rurales.
Particularités
Grande diversité écologique et comportementale. Certaines espèces sont spécialisées dans la chasse active, d’autres dans la construction de toiles complexes. Certaines changent de couleur (Misumena vatia), d’autres pratiquent le mimétisme ou la prédation en embuscade. Leur cycle de vie est souvent annuel, avec des pontes au printemps ou en été.
Dangerosité
Très faible pour l’homme. Aucune espèce française n’est médicalement dangereuse. Les morsures sont rares, généralement bénignes et sans conséquence. Certaines espèces comme Steatoda grossa peuvent impressionner mais ne présentent pas de danger réel.